"MARIAGE GAY pas un problème de D ou de G, mais un problème de société" Ch BOUTIN
Sam 30 Juin - 21:50
- mps
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Re: "MARIAGE GAY pas un problème de D ou de G, mais un problème de société" Ch BOUTIN
Dim 1 Juil - 9:35
Enfait, le mariage homo existe en Belgique depuis une dizaine d'années. Rien de changé par rapport aux pacsés, sauf de grostesques cérémonies en costumes blancs, avec bouquet de "mariée" et baiser sur la bouche. Si, tout de même : une foule de divorces
Pour l'adoption : aucun espoir d'adopter : nous n'avons pas de gosses européens disponibles, et les pays étrangers refusent tous l'adoption et couples homos. Tranquille ...
Par contre, cette adoption est favorable aux enfants d'un des homos, élevés dans le couple. Pour les lesbiennes, insémination ou "service rendu par un copain", pour les garçons, enfants issus d'un mariage hétéro antérieur. De facto, ces enfants sont élevés par deux parents de même sexe (mais pas nécessairement de mêmes revenus) : que se passe-t-il si le parent naturel vient à disparaître, alors que le gosse n'a aucun lien juridique avec l'autre ? Devra-t-il perdre son second "parent", aller à la Dass, ne pas pouvoir hériter de lui en ligne directe ? N'aura-t-il pas subi assez de vicissitude du fait de sa situation "bizarre" sans devoir encore renoncer à un lien qui est sa dernière bouée ? Donc, je suis "pour".
Mais Boutin pose une question essentielle : jusqu'où doit-on aller dans la reconnaissance institutionnelle de toutes les déviances ? Pourquoi dès lors limiter le mariage à un contrat entre deux êtres humains, et discriminer ceux qui voudraient épouser leur chèvre ou leur berger allemand ?
Il y a quelques années, la gauche belge recommandait une modificiation des manuels scolaires, trop axés sur les couples hétéros ! Soit par exemple remplacer, dans les problèmes de primaires, le classique "Aline et Pierre se marient et veulent acheter une maison" par "Ahmed et Gontrand se marient ..."
Il faut dire à la gloire de la santé mentale de nos enseignants que la recommandation ne semble guère avoir été suivie ...
Pour l'adoption : aucun espoir d'adopter : nous n'avons pas de gosses européens disponibles, et les pays étrangers refusent tous l'adoption et couples homos. Tranquille ...
Par contre, cette adoption est favorable aux enfants d'un des homos, élevés dans le couple. Pour les lesbiennes, insémination ou "service rendu par un copain", pour les garçons, enfants issus d'un mariage hétéro antérieur. De facto, ces enfants sont élevés par deux parents de même sexe (mais pas nécessairement de mêmes revenus) : que se passe-t-il si le parent naturel vient à disparaître, alors que le gosse n'a aucun lien juridique avec l'autre ? Devra-t-il perdre son second "parent", aller à la Dass, ne pas pouvoir hériter de lui en ligne directe ? N'aura-t-il pas subi assez de vicissitude du fait de sa situation "bizarre" sans devoir encore renoncer à un lien qui est sa dernière bouée ? Donc, je suis "pour".
Mais Boutin pose une question essentielle : jusqu'où doit-on aller dans la reconnaissance institutionnelle de toutes les déviances ? Pourquoi dès lors limiter le mariage à un contrat entre deux êtres humains, et discriminer ceux qui voudraient épouser leur chèvre ou leur berger allemand ?
Il y a quelques années, la gauche belge recommandait une modificiation des manuels scolaires, trop axés sur les couples hétéros ! Soit par exemple remplacer, dans les problèmes de primaires, le classique "Aline et Pierre se marient et veulent acheter une maison" par "Ahmed et Gontrand se marient ..."
Il faut dire à la gloire de la santé mentale de nos enseignants que la recommandation ne semble guère avoir été suivie ...
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