Mille milliards de dollar... de dette étudiante aux USA

Aux Etats-Unis, difficile d’aller à l’université sans emprunter. Les études coûtent chères et même, de plus en plus chères. Résultat, avec mille milliards de dollars de dette accumulée, on parle désormais d’une crise des prêts étudiants.

« En moyenne, les dettes d’un diplômé s’élèvent à 25 000 dollars avant de se lancer sur le pire marché de l’emploi de l’histoire. »

Une vraie bombe financière à retardement !

Qu'importe ces mille milliards de "loan" ?

D'abord, c'est de l'argent américain, dont aucune incidence néfaste.

Le montant de la somme définit le nombre considérable de gens faisant ou ayant fait des études, et explique pourquoi les USA sont la première puissance économique du monde.

Une société par ailleurs peu taxée, et où chacun se sent responsable de ce qu'il investit. Ma fille, qui a fait ses études à Columbia, me disait la différence avec nos étudiants : "ils se mouillent financièrement, en veulent "more for monney", se défoncent pour se former, rejettent les profs médiocres ou moyens, bref, c'est la course à l'excellence.

Les loans sont refusés aux doubleurs, 99 % des étudiants travaillent pendant leurs études, ce qui les ancre dans la réalité pratique, et ces emprunts ne commencent à se remoubrser qu'une fois dans la vie active, et au proprata des revenus professionnels.

C'est plus sain que nos étudiants assistés, et produit non seulement une société fort qualifiée, mais qui a en outre du mental.



Pourquoi veut-on que la société mise sur un étudiant qui n'a pas assez confiance en lui pour se mou!ller lui-même ?

mps a écrit:

D'abord, c'est de l'argent américain, dont aucune incidence néfaste.

Je te signale que la crise des Subprimes aux US est le déclencheur de la succession de crises depuis 2008 ...

Tout le système bancaire mondial est imbriqué ...

Quand l'Amérique éternue, le monde s'enrhume !

Les subprimes, c'est au départ une folie de "social sans pognon" à laquelle Clinton a fortement incité les banques.

Un jeu de casino qui a mal tourné mais aurait dû rester interne aux USA.

Ce qui a touché le monde, c'est la dissimulation à grande échelle d'actifs douteux dans des fonds de toute confiance.