600Mds de dette de Sarkozy qui préservèrent la France
Mar 16 Juil - 10:49
600 milliards de dette de SARKOZY : Un bilan qui préserva la France des crises, de la récession, et de l’austérité.
Nicolas SARKOZY un homme que la gauche se doit d’abattre à tout prix et par tout moyen.
Une hystérie médiatico-judiciaire qui dure depuis plus de 5 ans à rechercher la moindre petite faille dans tous les dossiers dans lesquels Nicolas SARKOZY aurait pu intervenir de près ou de loin.
Un acharnement qui a commencé avec l’affaire du Fouquet’s pour figer une condamnation morale, exonéré de toute notion juridique, quand on se rappelle que François HOLLANDE est parti se vautrer comme un porc, et sans polémique, dans un FALCON pour fêter sa victoire du 6 mai 2012.
Un acharnement qui est passé à la vitesse supérieure avec l’instrumentalisation de bons nombres de polémiques par l’extrapolation d’affaires que la gauche, avec l’aide de la presse, prennent bien soin d’entretenir, pratiquant la présomption de culpabilité à son paroxysme.
Mais s’il est un acharnement qui devient difficile à exploiter, c’est bien celui du bilan du président SARKOZY.
Cet acharnement ne se réduit finalement qu’à la dette que Nicolas SARKOZY aurait générée durant ses 5 années de mandat, et ce, en prenant bien soin d’occulter au passage la déflagration que les crises de 2008 ont engendrée.
Ainsi, la stratégie consiste à insérer dans l’esprit des français que la dette qu’aura créé Nicolas SARKOZY depuis 2007 et surtout depuis 2008 est bien la mère de tous les maux.
Or, Nicolas SARKOZY, s’est évertué à développer une politique d’investissement, et encore plus après la crise de 2008, tout en cherchant à réduire les frais de fonctionnement.
C’est donc une politiquer d’endettement d’investissement que Nicolas SARKOZY a su privilégier face à l’endettement social, dit de fonctionnement.
Nul besoin de rappeler les condamnations de la classe politique de cette politique en faveur des «riches» dans le cadre d’un certain nombre de mesures privilégiant l’allègement fiscal, tant chez les entreprises que chez les particuliers.
La défiscalisation des heures supplémentaires, tout le monde le sait, ce sont les 9 millions de « riches » travailleurs qui en ont bénéficié…
Alors s’il existe une vérité, c’est que cette augmentation de la dette de 600 milliards d’euros, que la gauche met au passif de Nicolas SARKOZY, (Comptablement parlant, elle est bien au passif, mais cela devient plus subtil si l’on parle plus précisément de la gestion des crises) c’est précisément grâce à elle qui a permis à la France d’échapper à la crise, mais aussi et surtout à l’austérité et à la récession en 2012.
Cette augmentation de la dette, la Cour des Comptes la considère elle-même en très grande partie comme ayant été un amortisseur de la crise depuis 2008.
A l’encontre de toutes les théories économiques qui consistaient à encourager l’austérité par le matraquage fiscal et la réduction drastique du poids de la dette des Etats qui suivaient l’Europe, Nicolas SARKOZY l’a fait à sa manière : privilégier les allègements de taxes et d’impôts, ou du moins la réorientation des taxations dans le but de contenir la croissance de l’économie française, dont les fruits de ces efforts se traduisent tout simplement par le maintien ou l’augmentation des recettes fiscales par plus d’activité économique.
Car finalement, à quoi sert de réduire l’endettement en pratiquant le tabassage fiscal pour financer les dépenses pour qu’au final se rendre compte que la chute drastique des recettes fiscales, liées à ce tabassage ne permet plus de financer les dépenses ?
C’est alors qu’intervient la notion de déficit public car la notion de dette ne peut être abordée seule sans la notion de déficit :
En 2007, soit avant la crise, le déficit était de -2.7% du PIB.
La Crise en fin de 2008 a eu pour conséquence de faire déraper ce déficit à -3.3% et 2009, au plus dur de cette crise, le déficit public a explosé à -7.5%.
Nous avons vite oublié les attaques de la gauche contre la politique que Nicolas SARKOZY menait dès 2007.
Rappelons que la gauche accusait déjà Nicolas SARKOZY de mener une politique de « RIGUEUR »… C’était d’ailleurs le mot tabou de l’époque. Le mot qu’il ne fallait pas prononcer.
Nous comprenons donc que les outils mis en place dès 2007, et consolidés sur 2008 et surtout 2009 en plein cœur de la crise, commencèrent à porter leurs fruits, à savoir le maintien de l’économie française à flot puisque, après cette année noire 2009, le déficit n’a cessé de baissé les années suivantes jusqu’à 2012.
En 2010, le déficit remonte à -7,1% contre -7,5% en 2009, au plus fort de la crise et en 2011, à -5.2% (-5.3% après correctif Dexia) contre toute attente, la gauche ne s’attendait pas à un déficit en deçà de -6%.
Enfin 2012, déficit de -4.8%, et encore, la Cour des compte alloue à la nouvelle politique menée par François HOLANDE un certain nombre de dérapages budgétaires qui n’ont pas permis de faire mieux.
C’est d’ailleurs cette même Cour Des Comptes, présidée par le socialiste Didier MIGAUD, qui avait pourtant prévenu François HOLLANDE à bien des reprises :
HOLLANDE, un an de chômage, un bilan effroyable, daté du 31 mai 2013
HOLLANDE, l’imposture et le mensonge en Vidéo du 30 novembre 2012
Ainsi, nous pouvons donc juste observer que le déficit budgétaire de la France n’a cessé de baissé fortement entre 2009 et 2012 pendant que la dette augmentait drastiquement, condamné par toutes les instances politiques et médiatiques opposées à la politique de Nicolas SARKOZY, preuve de la maitrise des recettes et des dépenses par l’endettement.
Politique d’austérité contre politique de rigueur.
Nicolas SARKOZY a donc bien mené une politique de rigueur, grâce à cette maitrise des dépenses et de l’équilibre des comptes, saluée encore une fois par la Cour des Comptes en 2012, notamment par une politique d’allègement des taxes et des impôts que représentaient la défiscalisation des heures sup, formidable outil de désagrégation du drame des 35 heures, etc.
Schématiquement :
La rigueur tire sa substance dans la réduction des coûts de fonctionnement dans le but de préserver croissance, économie et compétitivité.
L’austérité consiste à matraquer fiscalement tout ce qui bouge afin de financer ces coûts de fonctionnement sans se soucier de les réduire.
Le paradoxe de l’austérité pourrait donc avoir comme effet la chute des recettes fiscales et donc un besoin accru à l’endettement pour financer ces coûts de fonctionnement, soit précisément l’inverse des effets espérés.
Par comparaison, la France subis depuis mai 2012 une politique de tabassage fiscal et de dérapage des dépenses sans précédent.
La Cour des Comptes l’avait encore rappelé en 2012 dans ses rapports du 2 juillet 2012 ou de septembre 2012, à la suite de mesures fraichement prises par le gouvernement Ayrault.
Les conséquences sont sans appel : 500.000 chômeurs de plus depuis mai 2012, que nous enregistrerons très prochainement au cours de l’été 2013, une année 2013 qui sera très certainement en forte récession, un pouvoir d’achat en chute libre, fuite des capitaux à l’étranger, arrêt brutal des investissements, secteurs de l’immobilier et des travaux publics en crise, une explosion des faillites d’entreprises et les premiers dérapages en terme de déficit budgétaire qui commencent à tomber.
Notons au passage le silence assourdissant des agences de notation à la suite de l’ensemble de ses dérapages de la France depuis mai 2012 qui laisse perplexe.
Il serait bon au passage de demander le point de vue de M Marc LADREIT de LACHARRIERE à ce sujet…
Bref, ces thèses pourraient être qualifiées de farfelues si nous n’avions pas appris très récemment que toutes ces politiques d’austérité sur le désendettement ont été construites sur une dramatique erreur de deux économistes de HARVARD, et anciennement du FMI.
En effet, il se trouve que ce sont les politiques d’austérité menées par l’Europe, imposées par le FMI en 2010, précédemment dirigé par DSK jusqu’à 2011, pour tenter d’endiguer les crises d’un certain nombre de pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et d’autre pays de l’Est dont on ne parle pas, qui ont conduit ces pays et les conduisent toujours dans des drames humains sans précédent.
Or, cette politique d’austérité provient précisément d’une théorie économique qui consistait à démontrer que la croissance était pénalisée lorsque la dette approchait les 90% du PIB.
L’inverse donc de ce que fut la politique de Nicolas SARKOZY puisqu’il a maintenu sa politique d’endettement qui s’est donc avérée payante, la France réussissait à maintenir son niveau de croissance en 2012 pendant que d’autres pays sombraient en récession avec des taux de chômage atteignant les 25% dans ces pays gérés par des socialistes en 2008 (Grèce, Espagne, Portugal, etc.).
Et c’est très récemment en 2013 que l’on apprend que cette théorie économique, basé sur le désendettement en période de crise, s’appuyait sur d’une étude de deux économistes de HARVARD, Carmen REINHART et Kenneth ROGOFF, était dramatiquement et grossièrement erronée.
Une erreur dans le tableur Excel, au secours !
Les 3 économistes qui ont découvert l’énormité de l’erreur de la formule de REINHART et ROGOFF, démontrent ainsi que « lorsque la dette est comprise entre 90% et 120% du PIB, la croissance serait alors de 2,4% et qu’elle serait de 1,6% lorsque la dette dépasserait 120% du PIB« .
Sources :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130418trib000760224/et-si-une-erreur-de-calcul-avait-impose-la-rigueur-budgetaire.html
http://www.atlantico.fr/decryptage/austerite-en-proces-quand-reinhart-et-rogoff-se-trompaient-encore-plus-que-qu-on-croyait-lien-entre-dette-elevee-et-croissance-e-741102.html?page=0,0
Le FMI a d’ailleurs reconnu très récemment des erreurs dans la gestion de la crise grecque en 2010, dont le président était Dominique Strauss-Kahn. Article de la Tribune ici.
Alors, avec le recul, Nicolas SARKOZY a bien endetté la France, tant décriée par ses opposants, mais c’est aussi ce qui a bien permis à la France :
De traverser la crise sans trop de casse si l’on en juge la situation chez bon nombre de nos voisins, d’ailleurs, n’est-ce pas François HOLLANDE lui-même qui affirmait le 11 avril 2012 sur France2 que, je cite : « Est-ce que la crise frappe la France ? NON !«
D’éviter la récession en 2012, après 4 années de gestion de crise,
De ne pas avoir à subir une politique d’austérité dans laquelle François HOLLANDE nous expédie sans ticket retour immédiat.
Finalement, accabler la dette de Nicolas SARKOZY comme le font avec brio les gauchistes et l’extrême droite, avec le formidable concours de la presse, nous rappelle juste cette même doctrine qui consiste à accuser la chimiothérapie d’être responsable de la mort des malades du cancer.
Voilà la raison pour laquelle Nicolas SARKOZY est un homme à abattre, en cherchant à enterrer avec lui ce bilan finalement gênant que pour cette gauche et ses amis d’extrême droite, en l’accablant avec toutes les manipulations possible afin d’installer profondément et durablement dans l’inconscient collectif que cette dette serait la source de tous les maux, à mettre au passif de celui qui pourtant nous a sauvé.
Et c’est bien là tout le drame de François HOLLANDE…
par Hubert Dechanoz
source
Nicolas SARKOZY un homme que la gauche se doit d’abattre à tout prix et par tout moyen.
Une hystérie médiatico-judiciaire qui dure depuis plus de 5 ans à rechercher la moindre petite faille dans tous les dossiers dans lesquels Nicolas SARKOZY aurait pu intervenir de près ou de loin.
Un acharnement qui a commencé avec l’affaire du Fouquet’s pour figer une condamnation morale, exonéré de toute notion juridique, quand on se rappelle que François HOLLANDE est parti se vautrer comme un porc, et sans polémique, dans un FALCON pour fêter sa victoire du 6 mai 2012.
Un acharnement qui est passé à la vitesse supérieure avec l’instrumentalisation de bons nombres de polémiques par l’extrapolation d’affaires que la gauche, avec l’aide de la presse, prennent bien soin d’entretenir, pratiquant la présomption de culpabilité à son paroxysme.
Mais s’il est un acharnement qui devient difficile à exploiter, c’est bien celui du bilan du président SARKOZY.
Cet acharnement ne se réduit finalement qu’à la dette que Nicolas SARKOZY aurait générée durant ses 5 années de mandat, et ce, en prenant bien soin d’occulter au passage la déflagration que les crises de 2008 ont engendrée.
Ainsi, la stratégie consiste à insérer dans l’esprit des français que la dette qu’aura créé Nicolas SARKOZY depuis 2007 et surtout depuis 2008 est bien la mère de tous les maux.
Or, Nicolas SARKOZY, s’est évertué à développer une politique d’investissement, et encore plus après la crise de 2008, tout en cherchant à réduire les frais de fonctionnement.
C’est donc une politiquer d’endettement d’investissement que Nicolas SARKOZY a su privilégier face à l’endettement social, dit de fonctionnement.
Nul besoin de rappeler les condamnations de la classe politique de cette politique en faveur des «riches» dans le cadre d’un certain nombre de mesures privilégiant l’allègement fiscal, tant chez les entreprises que chez les particuliers.
La défiscalisation des heures supplémentaires, tout le monde le sait, ce sont les 9 millions de « riches » travailleurs qui en ont bénéficié…
Alors s’il existe une vérité, c’est que cette augmentation de la dette de 600 milliards d’euros, que la gauche met au passif de Nicolas SARKOZY, (Comptablement parlant, elle est bien au passif, mais cela devient plus subtil si l’on parle plus précisément de la gestion des crises) c’est précisément grâce à elle qui a permis à la France d’échapper à la crise, mais aussi et surtout à l’austérité et à la récession en 2012.
Cette augmentation de la dette, la Cour des Comptes la considère elle-même en très grande partie comme ayant été un amortisseur de la crise depuis 2008.
A l’encontre de toutes les théories économiques qui consistaient à encourager l’austérité par le matraquage fiscal et la réduction drastique du poids de la dette des Etats qui suivaient l’Europe, Nicolas SARKOZY l’a fait à sa manière : privilégier les allègements de taxes et d’impôts, ou du moins la réorientation des taxations dans le but de contenir la croissance de l’économie française, dont les fruits de ces efforts se traduisent tout simplement par le maintien ou l’augmentation des recettes fiscales par plus d’activité économique.
Car finalement, à quoi sert de réduire l’endettement en pratiquant le tabassage fiscal pour financer les dépenses pour qu’au final se rendre compte que la chute drastique des recettes fiscales, liées à ce tabassage ne permet plus de financer les dépenses ?
C’est alors qu’intervient la notion de déficit public car la notion de dette ne peut être abordée seule sans la notion de déficit :
En 2007, soit avant la crise, le déficit était de -2.7% du PIB.
La Crise en fin de 2008 a eu pour conséquence de faire déraper ce déficit à -3.3% et 2009, au plus dur de cette crise, le déficit public a explosé à -7.5%.
Nous avons vite oublié les attaques de la gauche contre la politique que Nicolas SARKOZY menait dès 2007.
Rappelons que la gauche accusait déjà Nicolas SARKOZY de mener une politique de « RIGUEUR »… C’était d’ailleurs le mot tabou de l’époque. Le mot qu’il ne fallait pas prononcer.
Nous comprenons donc que les outils mis en place dès 2007, et consolidés sur 2008 et surtout 2009 en plein cœur de la crise, commencèrent à porter leurs fruits, à savoir le maintien de l’économie française à flot puisque, après cette année noire 2009, le déficit n’a cessé de baissé les années suivantes jusqu’à 2012.
En 2010, le déficit remonte à -7,1% contre -7,5% en 2009, au plus fort de la crise et en 2011, à -5.2% (-5.3% après correctif Dexia) contre toute attente, la gauche ne s’attendait pas à un déficit en deçà de -6%.
Enfin 2012, déficit de -4.8%, et encore, la Cour des compte alloue à la nouvelle politique menée par François HOLANDE un certain nombre de dérapages budgétaires qui n’ont pas permis de faire mieux.
C’est d’ailleurs cette même Cour Des Comptes, présidée par le socialiste Didier MIGAUD, qui avait pourtant prévenu François HOLLANDE à bien des reprises :
HOLLANDE, un an de chômage, un bilan effroyable, daté du 31 mai 2013
HOLLANDE, l’imposture et le mensonge en Vidéo du 30 novembre 2012
Ainsi, nous pouvons donc juste observer que le déficit budgétaire de la France n’a cessé de baissé fortement entre 2009 et 2012 pendant que la dette augmentait drastiquement, condamné par toutes les instances politiques et médiatiques opposées à la politique de Nicolas SARKOZY, preuve de la maitrise des recettes et des dépenses par l’endettement.
Politique d’austérité contre politique de rigueur.
Nicolas SARKOZY a donc bien mené une politique de rigueur, grâce à cette maitrise des dépenses et de l’équilibre des comptes, saluée encore une fois par la Cour des Comptes en 2012, notamment par une politique d’allègement des taxes et des impôts que représentaient la défiscalisation des heures sup, formidable outil de désagrégation du drame des 35 heures, etc.
Schématiquement :
La rigueur tire sa substance dans la réduction des coûts de fonctionnement dans le but de préserver croissance, économie et compétitivité.
L’austérité consiste à matraquer fiscalement tout ce qui bouge afin de financer ces coûts de fonctionnement sans se soucier de les réduire.
Le paradoxe de l’austérité pourrait donc avoir comme effet la chute des recettes fiscales et donc un besoin accru à l’endettement pour financer ces coûts de fonctionnement, soit précisément l’inverse des effets espérés.
Par comparaison, la France subis depuis mai 2012 une politique de tabassage fiscal et de dérapage des dépenses sans précédent.
La Cour des Comptes l’avait encore rappelé en 2012 dans ses rapports du 2 juillet 2012 ou de septembre 2012, à la suite de mesures fraichement prises par le gouvernement Ayrault.
Les conséquences sont sans appel : 500.000 chômeurs de plus depuis mai 2012, que nous enregistrerons très prochainement au cours de l’été 2013, une année 2013 qui sera très certainement en forte récession, un pouvoir d’achat en chute libre, fuite des capitaux à l’étranger, arrêt brutal des investissements, secteurs de l’immobilier et des travaux publics en crise, une explosion des faillites d’entreprises et les premiers dérapages en terme de déficit budgétaire qui commencent à tomber.
Notons au passage le silence assourdissant des agences de notation à la suite de l’ensemble de ses dérapages de la France depuis mai 2012 qui laisse perplexe.
Il serait bon au passage de demander le point de vue de M Marc LADREIT de LACHARRIERE à ce sujet…
Bref, ces thèses pourraient être qualifiées de farfelues si nous n’avions pas appris très récemment que toutes ces politiques d’austérité sur le désendettement ont été construites sur une dramatique erreur de deux économistes de HARVARD, et anciennement du FMI.
En effet, il se trouve que ce sont les politiques d’austérité menées par l’Europe, imposées par le FMI en 2010, précédemment dirigé par DSK jusqu’à 2011, pour tenter d’endiguer les crises d’un certain nombre de pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, et d’autre pays de l’Est dont on ne parle pas, qui ont conduit ces pays et les conduisent toujours dans des drames humains sans précédent.
Or, cette politique d’austérité provient précisément d’une théorie économique qui consistait à démontrer que la croissance était pénalisée lorsque la dette approchait les 90% du PIB.
L’inverse donc de ce que fut la politique de Nicolas SARKOZY puisqu’il a maintenu sa politique d’endettement qui s’est donc avérée payante, la France réussissait à maintenir son niveau de croissance en 2012 pendant que d’autres pays sombraient en récession avec des taux de chômage atteignant les 25% dans ces pays gérés par des socialistes en 2008 (Grèce, Espagne, Portugal, etc.).
Et c’est très récemment en 2013 que l’on apprend que cette théorie économique, basé sur le désendettement en période de crise, s’appuyait sur d’une étude de deux économistes de HARVARD, Carmen REINHART et Kenneth ROGOFF, était dramatiquement et grossièrement erronée.
Une erreur dans le tableur Excel, au secours !
Les 3 économistes qui ont découvert l’énormité de l’erreur de la formule de REINHART et ROGOFF, démontrent ainsi que « lorsque la dette est comprise entre 90% et 120% du PIB, la croissance serait alors de 2,4% et qu’elle serait de 1,6% lorsque la dette dépasserait 120% du PIB« .
Sources :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130418trib000760224/et-si-une-erreur-de-calcul-avait-impose-la-rigueur-budgetaire.html
http://www.atlantico.fr/decryptage/austerite-en-proces-quand-reinhart-et-rogoff-se-trompaient-encore-plus-que-qu-on-croyait-lien-entre-dette-elevee-et-croissance-e-741102.html?page=0,0
Le FMI a d’ailleurs reconnu très récemment des erreurs dans la gestion de la crise grecque en 2010, dont le président était Dominique Strauss-Kahn. Article de la Tribune ici.
Alors, avec le recul, Nicolas SARKOZY a bien endetté la France, tant décriée par ses opposants, mais c’est aussi ce qui a bien permis à la France :
De traverser la crise sans trop de casse si l’on en juge la situation chez bon nombre de nos voisins, d’ailleurs, n’est-ce pas François HOLLANDE lui-même qui affirmait le 11 avril 2012 sur France2 que, je cite : « Est-ce que la crise frappe la France ? NON !«
D’éviter la récession en 2012, après 4 années de gestion de crise,
De ne pas avoir à subir une politique d’austérité dans laquelle François HOLLANDE nous expédie sans ticket retour immédiat.
Finalement, accabler la dette de Nicolas SARKOZY comme le font avec brio les gauchistes et l’extrême droite, avec le formidable concours de la presse, nous rappelle juste cette même doctrine qui consiste à accuser la chimiothérapie d’être responsable de la mort des malades du cancer.
Voilà la raison pour laquelle Nicolas SARKOZY est un homme à abattre, en cherchant à enterrer avec lui ce bilan finalement gênant que pour cette gauche et ses amis d’extrême droite, en l’accablant avec toutes les manipulations possible afin d’installer profondément et durablement dans l’inconscient collectif que cette dette serait la source de tous les maux, à mettre au passif de celui qui pourtant nous a sauvé.
Et c’est bien là tout le drame de François HOLLANDE…
par Hubert Dechanoz
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