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Article de presse Meurtre de Fabienne Terral-Calmès, institutrice à Albi

Sam 19 Juil - 1:13
Meurtre de Fabienne Terral-Calmès, institutrice à Albi

Je prends ma retraite ce jour où Rachida a assassiné ma jeune collègue

Aujourd’hui, 4 juillet 2014, Rachida, contrariée, a pris un couteau de cuisine, a planté la lame et a tué une institutrice dans une école de France.

Aujourd’hui c’était mon dernier jour d’école car j’ai pris ma retraite et ce dernier jour sera à jamais marqué par cette ignominie. J’ai tant de peine pour cette jeune femme, ses enfants, sa famille et j’ai tant de rage et de haine contre tous ceux qui, sans relâche, avec détermination et volonté de destruction, nous imposent des centaines de milliers de Rachida, de Mohamed ou de Mouloud, tous bien sûr fragiles, innocents, déséquilibrés et irresponsables. Vas-y Rachida frappe, perce, vas-y Momo égorge, viole, vole, détruit, massacre, allez Mouloud brûle, bousille tout sans bien sûr oublier le butin traditionnel, le pillage culturel, la jazya quotidienne, allez-y mais n’oubliez pas de geindre, de pleurer, de vous poser en éternelles victimes car les traîtres qui nous gouvernent et leurs affidés journaleux vous trouveront toutes les excuses clés en main fournies par leur catalogue idéologique. Et oui, ne craigniez rien, vous êtes victimes de la société; tu as dérapé Mouloud, tu as craqué Rachida, tu as perdu tes nerfs Mohamed, on vous aura poussé à bout, vous êtes si fragiles, si discriminés, si stigmatisés! Tout d’un coup, pour une contrariété, un affront peut-être, une vétille, vous basculez, mais ce n’est pas de votre faute, vous êtes une « maman », un brave fils à son papa. Tu auras tous les bienfaits de la médecine occidentale Rachida, les journaleux nous ont tout de suite rassurés, tu n’iras pas en prison car tu es reconnue « sans discernement » et les meilleurs psychiatres sont déjà à ton chevet! Ouf, nous voilà rassurés, la « maman » a été bien prise en charge, le protocole a été respecté avec célérité et compétence.

Soyez heureux, à partir de maintenant vous allez payer pour les soins de Rachida, les médicaments de Rachida, les médecins de Rachida, les psys de Rachida. Vous allez payer pour sa chambre d’hôpital, ses draps bien blancs, ses repas qu’on aura sans doute la délicatesse de lui fournir halal, la prise en charge de ses gosses par l’ASE. Vous allez payer pour son avocat commis d’office, pour le magistrat bienveillant qui ne l’épinglera jamais au mur des cons, vous allez payer pour toute sa ruineuse prise en charge. Et vous êtes sommés de payer avec le sourire.

Et vous avez juste le droit d’être bouleversé par l’émotion dégoulinante dans une grande communion cathodique, à la rigueur de vous prétendre sidéré en un tweet convenu, c’est mode, et sans doute d’organiser une marche blanche. Et le ministre de l’éducation nationale, très professionnel et grotesque, vous assure que « le projet éducatif fonctionnait, que la mixité fonctionnait »!

Et puis le foot ouvre le journal de 20 heures. Et puis quelque part sur l’acier du frigo une jeune femme de 34 ans git livide, exangue, massacrée par l’impéritie et la forfaiture de ceux qui nous gouvernent et, accessoirement par la lame de Rachida.

Danielle Moulins sur riposte laïque


Dernière édition par Calculette le Sam 19 Juil - 1:36, édité 1 fois
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Article de presse Re: Meurtre de Fabienne Terral-Calmès, institutrice à Albi

Sam 19 Juil - 1:35
Par Ivan Rioufol dans LeFigaro

L’assassinat, vendredi matin, de Fabienne Terral-Calmès, mère de deux jeunes enfants, n’est déjà plus dans les journaux de ce lundi. L’institutrice d’Albi, poignardée dans sa classe et devant ses élèves par une mère de famille, a été "officiellement" victime d’une déséquilibrée espagnole, immédiatement placée dans une unité psychiatrique. Fin de l’histoire. Les voisines de quartier de cette dernière, interrogées le jour-même par France 2, avaient pourtant parlé de Rachida, d’origine marocaine, comme d’une femme au comportement normal. Mais le politiquement correct est une efficace oubliette à faits divers quand ceux-ci impliquent la diversité. La famille de la victime, qui elle-même soutenait le Réseau éducation sans frontière (RESF), aurait d’ailleurs obtenu la régularisation d’une famille de sans-papiers, "en mémoire de Fabienne". Il est aisé d’imaginer les indignations médiatiques si un tel meurtre avait été commis par une mère de famille européenne, fragile ou pas, contre une victime issue du Maghreb. L’idéologie, évoquée justement dans le dernier bloc-notes, permet ces tours de passe-passe. Ils ne règlent évidemment rien des problèmes posés par ces actes isolés, qui rejailliront ailleurs. C’est ainsi que la fable du "vivre ensemble", que j’opposais vendredi à la réalité du ghetto de la Goutte d’or, à Paris, vire au cauchemar dans ce lieu précis. Ce lundi, Le Parisien relate, en effet, l’exaspération des policiers qui doivent "faire face à ce quartier au bord de l’émeute" et qui se transforme en "Etat de non-droit". Les faits sont têtus.

Refuser d’analyser la violence scolaire portée par une mère de famille jugée irresponsable est une façon trop commode d’enterrer prestement ce drame inédit. D’autant que cette barbarie intervient quelques jours après la publication d’une étude de l’Insee sur la délinquance en milieu scolaire d’où il ressort notamment que les enseignants des classes élémentaires ont majoritairement à s’affronter à des adultes (sept cas sur dix) et non à des élèves ; "généralement des membres de la famille de leurs élèves, principalement les parents", précise L’Humanité de ce jour, citant l’Insee. "Les violences verbales et antiscolaires sont renforcées dans les zones sensibles", précisait hier, au JDD, Eric Debardieux, délégué ministériel pour la prévention et la lutte contre les violences en milieu scolaire. Quand des familles immigrées s’en prennent à l’école, elles visent le symbole républicain et l’institution éducative qui opère une coupure. Or il faut lire Malika Sorel, d’origine algérienne, pour comprendre la violence qui peut être ressentie par des parents qui peuvent percevoir, consciemment ou non, une oppression et une dépossession dans ce pouvoir de la société d’accueil. Elle écrit (1) : "Les parents sentent très vite que c’est par l’intermédiaire de l’école de la République que risque de s’opérer la transformation de leurs enfants. C’est la raison pour laquelle ils nourrissent auprès d’elle une grande suspicion". Rachida sera peut-être déclarée folle. Mais son geste reste le produit d’un environnement social et culturel qui demeure une réalité. Chercher à l’occulter augure d’autres drames.
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