"Lettre ouverte à un ami blessé"

J'ai le coeur oppressé car je reviens d'une visite sur ton blog et j'ai revécu avec toi, jour après jour, heure après heure, traumatisme après traumatisme, la vie quotidienne de ces petits "orphelins de l'Occident" que nous sommes tous, ce que tu dénonces avec tant de talent, d'intelligence et de lucidité.
Et j'aime la photo de ce petit garçon si beau, au regard intelligent, étonné et en même temps si profondément accusateur dans son innocence agressée, coiffé d'une casquette occidentale trop subversive au milieu de voiles islamiques si pacifiques.

Moi, je n'ai pas eu comme toi "la chance d'avoir des parents socialistes", mes parents étaient des bourgeois de droite. Mais pieds-noirs, ce qui les a sauvés de l'univers "gôcho bobo" et j'ai eu moi-même la chance de ne pas virer socialo, malgré la gangrène communiste galopante (propagande du KGB pendant la guerre froide : voir enquête de Calculette ), grâce à une intuition précoce et une lucidité féroce que je partage avec toi.

Des amis, des amours, ont tenté de faire retentir à mes oreilles, les sirènes du socialisme mais cela n'a jamais marché car, mes parents m'ayant appris à survivre par martinet et force reproches à vocation éducative interposés, j'ai toujours été rebelle à l'autorité et au lavage de cerveau.
Tout ce qui me semble être autorité abusive, fanatisme, bourrage de crâne, "tiens-toi bien, faut pas faire ci, faut pas faire ça, faut penser comme ci, faut s'habiller comme ça.." je l'ai rejeté grâce à cette éducation au forcing qui a forgé en moi la conviction qu'il fallait penser par soi-même et ne jamais céder un pouce de terrain aux bien-pensants du "c'est-pour-ton-bien" du politiquement et correctement tortionnaire, du suicide assisté.

Des tortionnaires nazis et staliniens, des égorgeurs islamistes, des vicieux de Thaïlande, des malhonnêtes de la finance, des intellos hypocrites, de toute la gauche, de l'islam ce véhicule de la pensée-unique ou de la mort, et aussi des tortionnaires d'animaux, je suis devenu le pire ennemi. Et le besoin de fraîcheur, d'innocence, de partager la tendresse, l'affection, je l'ai juste dirigé sur ces derniers, ces autres orphelins de notre univers mortifère.
Je pense à 1984 de George Orwell mais aussi à un autre livre, dont j'ai déjà parlé, qui m'a profondément marqué, c'est "un bonheur insoutenable" d' Ira Levin. C'est un univers qui ressemble à notre futur. Terrifiant.
Tous les hommes sont bruns, ont des yeux bruns, des cheveux bruns, des uniformes bruns, ont une vie programmée dès la conception, ont les mêmes lectures, les mêmes pensées, les mêmes plaisirs, le même ennui dont on les délivre à coups d'injections d'un élixir de bonheur en doses journalières. A pleurer.

Je me suis un jour arrêté de vivre "normalement" car ce que je lisais dans les journaux, ce que je voyais à la télé, me rendait nauséeux car j'y percevais une volonté dissimulée habilement, de prendre possession de ma liberté de penser. Big Brother avait pris une énorme place dans tous les recoins de notre vie, sociale ou professionnelle, tout le monde s'est mis à fliquer, à manipuler, à matraquer et à flinguer tout le monde, alors je suis devenu parano.

Mais comme dirait Andrew Grove "Only the paranoïd survive"

Alors j'ai décidé un jour de planter mon regard sur ce qui se passait vraiment, hors des journaux et de la télé. Et l'horreur a déboulé sur mes circuits d'émotivité exacerbée.
Les violences, les tortures, sur les enfants, sur les femmes, sur les peuples, sur les animaux, avec la bénédiction de l'ONU et des gouvernements m'ont agressé à un tel point que j'ai vomi définitivement l'humanité et que je souhaite souvent notre vaporisation définitive à l'occasion d'un coup d'astéroïde sur la tronche ou d'une atomisation sans pitié et que je souhaiterais devenir une machine de guerre pour voler au secours de la veuve et de l'orphelin, avec l'obstination suicidaire des kamikazes.
J'ai de terribles envies d'amour ou à défaut de meurtre dans ce monde déshumanisé où la violence est légalisée par la culpabilisation du Blanc et par la nouvelle religion du méaculpisme dont il est matraqué tous les jours et ce dès l'école maternelle où on apprend au petit occidental que son passé est lourd de fautes graves et de sales actes barbares dont il doit se repentir et dont il doit absolument s'absoudre en haïssant sa famille, ses parents, son histoire, sa religion, sa culture, et son sexe réactionnaire à deux horribles pôles mâle et femelle à renier désormais pour apprendre qu'il doit aimer son prochain comme soi-même pourvu qu'il soit unisexe issu de parents abécédaires et d'origine inconnue.

La gauche parce-qu'il-faut-absolument-changer-le monde-qui-ne-marche-pas-droit-et-qui-n'attendait-qu'elle-pour-le-sauver, la gauche même si elle profite largement des avantages pécuniaires et libertins de ce monde réactionnaire, nomme pompeusement PROGRÈS toutes les aberrations possibles sorties de son cerveau malade, parce-que la gauche pense que l'Occident doit changer de valeurs, la gauche moderne veut du nouveau, même au prix du n'importe quoi et on se demande pourquoi.

Ce que tu as écrit est mon expérience aussi et celle de milliers de Français qui ont été pris en otage sur leur propre terre. Par la gauche et par l'islam son côté obscur sanglant mais nécessaire.
C'est effroyable.
La France est devenue un vaste camp de la mort, mais sans barbelés. Les barbelés de nos jours sont invisibles car ils sont au fond des cerveaux conditionnés par une guerre psychologique, par une prise de possession de la pensée, par usurpation des valeurs de bien et du mal, arrangés à la sauce socialiste, cette machine à tuer l'intelligence et la créativité, une machine bien huilée qui choisit ses victimes selon des critères, utilise comme carburant des mots et des slogans tueurs comme "raciste", "homo-ci", "anti-ça"...etc. sans oublier les "néo", "ultra", etc..le slogan est la nouvelle arme qui tire des balles plutôt que des idées.
Et une fois que la balle est tirée, il est impossible de s'en sortir indemne.

La diabolisation de la Droite et du nouveau leit-motiv de gauche: "à l'extrême-droite de la Droite", "pire que le Diable", "pire qu'Hitler," comme s'il était possible d'être pire que le mal absolu. Dans le même style, ça me rappelle Coluche et son sketch sur "plus blanc que blanc" ..On sombre dans le ridicule absolu, dans l'absurdité.

On vit désormais dans un monde cruellement grotesque où l'absurde passe de plus en plus inaperçu tant il est banalisé et normalisé, où toute stupidité devient acceptable, admissible, dans lequel personne ne mesure vraiment l'ampleur des dégâts. L'irresponsabilité abyssale des responsables politiques donne froid dans le dos

On croit qu'ils ne réfléchissent pas mais le pire c'est qu'ils réfléchissent....
Et "la bêtise insiste toujours" comme dirait quelqu'un dont j'ai oublié le nom.

Il serait temps de remettre en question la bienpensance, la propagande, de TOUT remettre en question.
Mais crier au danger et à la décadence, appeler à la lutte c'est bof crier dans le désert.
Je comprends maintenant pourquoi les islamistes nous battront aisément, c'est parce qu'ils acceptent de mourir pour Allah, tandis que l'occidental n'est pas prêt à mourir ni pour Dieu ni pour sa patrie ni pour autre chose. Les temps ont changé, les hommes ont changé et toutes les civilisations ont connu un jour leur gloire leur déclin et leur chute, comme les Romains et les Grecs.

Je t'ai écrit un peu de ma révolte mon cher ami, car je ressens profondément que le combat est fini avant d'avoir commencé car notre chance de survie est mince. Les esprits sont "bloqués" dans un sens comme dans l'autre, figés dans le piège des mots et de la propagande et c'est irréversible.
Personne n'ira se faire trouer la peau. Tout le monde laissera l'islam pénétrer notre territoire et tuer notre civilisation parce que la chevalerie a rendu l'âme avec les "écrans plats".

Je finirai mes jours dans une Amérique encore libre, là où je travaille, mais je constate que le virus gauchiste mortifère commence à pénétrer sur son territoire.

Comme en Europe maintenant, on ne s'emballe pas sur un homme parce qu'il a des qualités intellectuelles mais pour sa couleur de peau. Peu importe le reste.
Rien à voir avec le racisme, je m'en fous qu'Obama soit noir. Et même tant mieux, pourquoi pas, quelle importance..il n'est pas plus mauvais ni meilleur qu'un autre, c'est un homme politique avec ses qualités et ses défauts, point barre.
C'est pas ça qui me tracasse.
Ce qui me tracasse c'est que la couleur de peau pour ces racistes qui nous traitent de racistes, est devenue le nouveau passeport pour le droit d'exister, pour le droit d'être intelligent et aussi une chance pour l'humanité en perdition soumis à l'hégémonie destructrice de l'homme blanc dont l'éradication spirituelle et raciale est devenue une nécessité.

Si Obama avait été un candidat républicain, et même d'extrême-droite, cela n'aurait eu aucune incidence sur les jugements de nos bobos, journaux, intellectuels lobotomisés par le prêt-à-penser moderne nourri aux mamelles de la bêtise à tous prix, Obama serait resté le favori de ces hystériques de la couleur de peau.

Mais l'Amérique est un continent, il faudra du temps avant qu'on ne la brise et si elle est un jour brisée, nous on n'en saura rien, on sera déjà morts de vieillesse.

Mais on a le temps cependant d'assister au naufrage de la France et de l'Europe. Car tous les pays européens sont concernés tout autant qu'elle mais envahis plus rapidement par la barbarie et retournent à l'âge de pierre, au siècle où on envoie des navettes sur Mars.
Je hais l'idée que des barbares incultes détruisent notre brillante civilisation. Ils vont tuer Mozart et détruire Notre-Dame. J'en suis malade.

Repose-toi, les insultes et les jets de pierre t'ont blessé mais ton cerveau est resté intact. Reprends des forces vieux, je reviendrai demain.
Et je retournerai avec toi au casse-pipes, on ne se rendra pas. Plutôt crever.
Je t'embrasse.

Pierre LeFranc
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c'est à lui de venir à nous et de s'exprimer librement sur ce blog...

On espère qu'il voudra bien y attaquer des idées...comme il sait le faire si brillamment, c'est quelqu'un d'exceptionnel, au QI élevé, à l'humour subtil, à la tristesse désabusée, dont on voudrait mériter l'amitié et la confiance...