"Couvrir ou découvrir ce qu’est l’islam ? Le rôle décisif de l’islamologie."
par le Père Edouard Marie Gallez (extrait)La recherche fait apparaître l’identité de fond de l’islam.
Ce n’est ni une « spiritualité », ni l’inspiration auto-persuasive d’un bédouin du désert, ni une intervention divine – si tant est qu’à la manière islamique, on puisse en faire une donnée historique parmi d’autres. La question se pose même d’employer encore la qualification de « religion ».
Pour l'islamiste, il s’agit de rien de moins que de sauver le monde
L’islam radical est radicalement un projet rêvé et espéré, celui de parvenir à éradiquer physiquement et donc politiquement le mal du monde – le mal étant assimilé aux mécréants, voire aux « mauvais musulmans ». Il s’agit donc de rien de moins que de sauver le monde, ce qui représente pour ceux qui en sont convaincus un bien tellement supérieur à tout le reste qu’est déclaré bon à l’avance tout ce qui y conduira, c’est-à-dire conduira à la prise du pouvoir et à l’éviction des « ennemis de Dieu ». Ces « ennemis » sont ceux qui sont extérieurs au groupe des sauveurs choisis par Dieu, les non-musulmans, et dans une certaine mesure les femmes aussi, qui « portent en elles l’Ennemi » car, sauf si elles sont fanatiques, elles risquent toujours de détourner les militants du rêve à accomplir.
Bien sûr les pires potentialités de l’islam ne se concrétisent pas à tout moment et partout ;
le bon sens humain et les sociétés civiles opposent une résistance. Et concernant ce qui sert de « beau modèle » à suivre par tout musulman, on peut avoir plus que des doutes : les meurtres de masse attribués à Mahomet selon la « tradition » islamique paraissent historiquement plus que douteux – ainsi que son attitude envers les femmes. Mais précisément, le fait que la légende le présente ainsi est encore plus grave que si le personnage historique avait commis réellement tous ces méfaits. Et nécessairement, nombre de croyants seront tentés d’imiter ce modèle, à toutes les époques et partout – et cette imitation ne sera pas le fait particulier de « déséquilibrés ».
Évidemment, un tel rêve rend facilement manipulables ceux qui en sont plus ou moins imprégnés. Et manipulables par d’autres que par les seuls pouvoirs islamiques. De nombreux musulmans en sont conscients. C’est pourquoi, le dialogue avec les musulmans est plus nécessaire que jamais, mais il ne peut pas exister en dehors de ces deux axes :
• dénoncer les groupes et les pouvoirs qui utilisent le rêve islamique en vue de leurs propres projets de domination ;
• et surtout dénoncer le rêve lui-même.
C’est ici qu’intervient l’islamodulie
– c’est-à-dire la vénération (dulie) envers le rêve-islam –, qui imprègne tant de responsables politiques (voire chrétiens, eux n’étant pas liés par l’argent saoudien ou qatari, comme on le sait aujourd’hui à propos de Barack Obama et d’Hillary Clinton – sans parler de leurs liens avec les Frères Musulmans). Cette islamodulie contribue à empêcher les musulmans d’accéder à leurs véritables origines, allant jusqu’à passer sous silence les avancées de la recherche islamologique élargie, spécialement depuis une décennie, et à bloquer toute discussion.
De ce fait, toute réponse possible à l’endoctrinement islamique relatif à Dieu et au sens de l’histoire (« eschatologique ») est écartée. Même un journaliste de France Info a perçu le problème quand il a dit le 19 juillet à 20 h 40 – commentant les attentats sanglants de Paris, de Bruxelles et de Nice –: “Nous avons oublié que trois milliards d’hommes ont une pensée eschatologique”. On aimerait que beaucoup aient dit la même chose (hormis le fait que les musulmans sont loin d’être trois milliards !).
Car il s’agit de prendre en compte rationnellement le scandale réel, pour tout croyant, de l’emprise du mal sur le monde – emprise que dénoncent l’islam et les islamistes à leur façon, et que ces derniers croient combattre par leurs actions violentes. Si l’islamologie servait à une telle prise en compte du cœur de la pensée et de l’identité islamiques, elle serait d’une utilité incommensurable. C’est toute la question : couvrir ou découvrir ce qu’est l’islam ?
source
- Islamologie - Couvrir ou découvrir ce qu'est l'islam ? Père Edouard M. Gallez
- "Les origines de l'Islam" par le Père Edouard-Marie Gallez (de la Cté St Jean)
- SYRIE : comprendre à ce qui se passe au Moyen-Orient…
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