Pourquoi Abdeslam devrait passer devant un tribunal militaire
Sam 30 Avr - 19:54
Pourquoi Abdeslam devrait passer devant un tribunal militaire
Salah Abdeslam français d’origine marocaine est un mercenaire au service d'un État en guerre contre la France. Est-il acceptable que ce criminel soit jugé comme un délinquant de droit commun ? Quelle est la différence entre les commandos islamistes du 13 novembre 2015 dont faisait partie cet individu et les bandes islamistes poursuivies au nord Mali par les troupes de l’opération Barkhane ? Pourquoi n’est-ce pas l’armée qui juge, condamne et incarcère Abdeslam dans une prison militaire ou un Guantánamo français à créer ?
"En temps de guerre, les crimes et délits contre les intérêts fondamentaux de la nation sont instruits et jugés par les juridictions des forces armées..." (Article L255-1 du code de justice militaire.)
Passé inaperçu du grand public, le Code de justice militaire avait été "consolidé" dix jours après la déclaration de guerre de Hollande à l’État Islamique le 1er octobre 2014. Hasard de circonstance ? Quoi qu'il en soit, la compétence des tribunaux militaires en temps de guerre y est clairement établie en particulier au Chapitre V (Articles L255-1 à L255-23).
La France est en guerre contre l’État Islamique
Le 19 septembre 2014, en joignant nos forces armées à la coalition internationale qui intervient en Irak, Hollande déclare la guerre à ce nouvel État auto-proclamé. Cela faisait trois mois que l'État Islamique en Irak et au Levant, considéré jusque-là comme une organisation terroriste au même titre qu’Al Qaïda, s'était officiellement proclamé "Califat de État Islamique (EI)" sur les territoires syriens et irakiens qu'il contrôle.
La réponse ennemie intervient trois jours après cette offensive de l’Occident : l’État Islamique cible publiquement la France et les Français dans un message de son porte-parole Abou Mohammed Al-Adnani "Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout (…) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l’État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière."
La veille, un groupe djihadiste affilié à l’État Islamique avait enlevé en Algérie le Français Hervé Gourdel. Celui-ci était décapité le 24 septembre 2014 par les "soldats du califat" après le refus de la France de céder à l’ultimatum de cesser ses frappes en Irak. Ce pauvre homme sera la première victime civile revendiquée par l’État islamique. Suivront une série d'attaques labellisées EI plus ou moins meurtrières sur le territoire national. Les officiels feront croire à des "loups solitaires, déséquilibrés, voitures folles…"au mieux des terroristes ou kamikazes (oubliant que ce terme est chargé de gloire dans le sacrifice) mais jamais de combattants ennemis infiltrés sur le territoire français."
Il faudra attendre les massacres du 13 novembre 2015 à Paris pour que l’équivoque soit levée : malgré leurs réticences idéologiques et leur stratégie électorale, Hollande ("C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech"), Valls ("Nous sommes en guerre. Nous répliquerons coup pour coup pour anéantir Daesh"), Le Drian ("La guerre se joue ici [au Moyen-Orient] La stratégie commence à payer") se voient ainsi contraints d'admettre enfin ce "temps de guerre" et nommer l'ennemi "Daesh", acronyme de l'État Islamique en arabe (Et oui, "islamique" est pour eux un mot "barbelé"). L’État d’urgence est déclaré le lendemain et prorogé depuis. Et pendant ces tergiversations gouvernementales, nous simples citoyens comptons nos morts et victimes des attaques ennemies sur le territoire national (A l'heure où j'écris, plus de 154 morts, des centaines de blessés, des milliers de vies brisées…)
Pourtant l’"État Islamique" ressemble furieusement à un État... mais islamique.
D’aucuns me rétorqueront que l’État Islamique n'a pas de reconnaissance en tant qu’État donc pas d'existence juridique.
N’en déplaise à ceux qui prétendent gouverner la France et veulent éviter de lier "islamique" à barbare, l’État Islamique ressemble furieusement à un État : organisé de façon pyramidale et cloisonnée, avec des frontières certes fluctuantes, un chef Abou Bakr al-Baghdadi, une armée en uniforme qui dispose d’armements, un drapeau qu’on a vu flotter de Mossoul à Tombouctou en passant par le Maghreb jusqu’au cœur de l’Europe en Bosnie, une devise "Il n’y a de divinité qu’Allah", une monnaie, une économie, un corpus de lois tirées du coran et des hadiths et pas moins d’une centaine d’"ambassades" en France : les mosquées salafistes dites "radicalisées" !
Aucun État n'a reconnu officiellement l’État Islamique, ce 102ème califat dont le jihad offensif doit permettre la fusion en une seule terre d'islam (Dâr al-Islâm) de tous les pays musulmans (ou en devenir) et qui applique la stratégie d’expansion et de subversion de l'islam pur et dur. Comment le XXIème siècle cartésien pourrait-il "reconnaître" l’État Islamique sans identifier ce système archaïque "tombé du Ciel" ? Le califat, cette institution suprême de l'islam dirigée par le successeur de Mahomet "commandeur des croyants" qui doit soumettre le monde à Allah et son prophète... La frontière de cet État est planétaire ! Est-ce pour tout cela qu"il n'existe pas" ? "Qui ne réfléchit pas et méprise l’ennemi sera vaincu."(Sun Tzu - L'Art de la Guerre)
Pour Salah Abdeslam, nid douillet, salle de sport privative... et 32 anges gardiens
La question est de savoir s’il est normal que l’État français aménage à cet individu, outre sa salle de sport privée et son espace de promenade, un nid douillet avec TV et bibliothèque salafiste... dans une prison avec 32 gardiens qui "pour sa sécurité" se relaient à sa surveillance ? (voir ICI "Le Club de vacances "Allahu Akbar" de Fleury Mérogis vous accueille") Est-il admissible que le contribuable rémunère aussi Me Frank Berton missionné dans le cadre de l’aide juridictionnelle pour assurer la défense d’un criminel ennemi de la France ? Est-il décent que son sort soit décortiqué par les médias et fasse l’objet d’une publicité aussi tapageuse que dangereuse pour tout le monde en ce qu’elle attise la haine des islamistes qui le soutiennent, lui et l’État Islamique ?
Cette situation n'est-elle pas absurde quand on sait que des codétenus d’Abdeslam ont scandé le cri de ralliement "Allahu Akbar" à son arrivée le 27 avril à Fleury Mérogis ? Quand on constate qu’en France, des gardiens islamistes refusent de serrer la main de leurs collègues féminines mais saluent volontiers leurs "frères" détenus ? Quand on apprend que Sid Ahmed Ghlam, autre "mercenaire du califat" pourtant à l’isolement a pu téléphoner de sa prison jusqu'au 13 novembre dernier ?
Certes, l’armée française n’est pas épargnée par l’islamisation de certains de ses effectifs mais les ordres sont les ordres. Les juges militaires ne sont pas syndiqués donc en principe plus indépendants. Et il y a peu de chance que les militaires appliquent les programmes de "dé-radicalisation" des associations civiles en faisant caresser un hamster, les yeux dans les yeux, par les détenus ou en leur donnant des cours de cuisine…
Qu’attend-on pour confier la protection de la population civile française à l'armée ?
"En France les juridictions militaires ne se réunissent plus que lorsque l'état de siège ou l'état d'urgence a été déclaré. Et en temps de guerre, il est établi des tribunaux territoriaux des forces armées et un Haut tribunal des forces armées." lit-on sur le site du Sénat. Aujourd’hui, les conditions sont remplies : c’est la guerre et c’est l’État d’urgence.
Hollande refuse de déclarer l’État de siège, considérant que cette option militaire "n'est pas concevable". A coup sûr, cela amputerait son improbable prestige de chef de guerre qui lui assure ses derniers points de popularité. Heureusement son projet de modifier la Constitution pour s'accaparer les pleins pouvoirs a fait long feu. Néanmoins, il persiste "Nous devons être pleinement dans un état de droit pour lutter contre le terrorisme." Soit, mais alors justement… Dans un État de Droit, les tribunaux doivent être saisis en fonction de leur compétence !
Mis sans cesse en avant pour justifier le laxisme des socialistes envers les délinquants et le harcèlement de leurs opposants, il a bon dos "l’État de Droit" socialiste ! Il implique pourtant le respect de la hiérarchie des normes et prévoit qu’en temps de guerre, c'est au ministre de l'intérieur ou au commissaire du Gouvernement -fonctionnaire chargé de représenter l'administration- qu'il appartient de transférer à l'armée le pouvoir de juger l'ennemi présent sur notre territoire.
Sont de la compétence des juridictions des forces armées les crimes et délits commis depuis l'ouverture des hostilités par les nationaux ennemis ou par tous agents au service de l'administration ou des intérêts ennemis, sur le territoire de la République ...
1° Soit à l'encontre d'un national ou d'un protégé français, d'un militaire servant ou ayant servi sous le drapeau français, d'un apatride ou réfugié résidant sur un des territoires visés ci-dessus ;
2° Soit au préjudice des biens de toutes les personnes physiques mentionnées ci-dessus et de toutes les personnes morales françaises, lorsque ces infractions, même accomplies à l'occasion ou sous le prétexte du temps de guerre, ne sont pas justifiées par les lois et coutumes de la guerre.
Est réputée commise sur le territoire de la République toute infraction dont un acte caractérisant un de ses éléments constitutifs a été accompli en France. (Article L122-3 du Code de justice militaire)
Messieurs Jean-Yves Le Drian et Pierre de Villiers, Chef d'Etat-major des Armées, tirez les premiers !
Calculette@LaMutine"En temps de guerre, les crimes et délits contre les intérêts fondamentaux de la nation sont instruits et jugés par les juridictions des forces armées..." (Article L255-1 du code de justice militaire.)
Passé inaperçu du grand public, le Code de justice militaire avait été "consolidé" dix jours après la déclaration de guerre de Hollande à l’État Islamique le 1er octobre 2014. Hasard de circonstance ? Quoi qu'il en soit, la compétence des tribunaux militaires en temps de guerre y est clairement établie en particulier au Chapitre V (Articles L255-1 à L255-23).
La France est en guerre contre l’État Islamique
Le 19 septembre 2014, en joignant nos forces armées à la coalition internationale qui intervient en Irak, Hollande déclare la guerre à ce nouvel État auto-proclamé. Cela faisait trois mois que l'État Islamique en Irak et au Levant, considéré jusque-là comme une organisation terroriste au même titre qu’Al Qaïda, s'était officiellement proclamé "Califat de État Islamique (EI)" sur les territoires syriens et irakiens qu'il contrôle.
La réponse ennemie intervient trois jours après cette offensive de l’Occident : l’État Islamique cible publiquement la France et les Français dans un message de son porte-parole Abou Mohammed Al-Adnani "Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout (…) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l’État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière."
La veille, un groupe djihadiste affilié à l’État Islamique avait enlevé en Algérie le Français Hervé Gourdel. Celui-ci était décapité le 24 septembre 2014 par les "soldats du califat" après le refus de la France de céder à l’ultimatum de cesser ses frappes en Irak. Ce pauvre homme sera la première victime civile revendiquée par l’État islamique. Suivront une série d'attaques labellisées EI plus ou moins meurtrières sur le territoire national. Les officiels feront croire à des "loups solitaires, déséquilibrés, voitures folles…"au mieux des terroristes ou kamikazes (oubliant que ce terme est chargé de gloire dans le sacrifice) mais jamais de combattants ennemis infiltrés sur le territoire français."
Il faudra attendre les massacres du 13 novembre 2015 à Paris pour que l’équivoque soit levée : malgré leurs réticences idéologiques et leur stratégie électorale, Hollande ("C'est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech"), Valls ("Nous sommes en guerre. Nous répliquerons coup pour coup pour anéantir Daesh"), Le Drian ("La guerre se joue ici [au Moyen-Orient] La stratégie commence à payer") se voient ainsi contraints d'admettre enfin ce "temps de guerre" et nommer l'ennemi "Daesh", acronyme de l'État Islamique en arabe (Et oui, "islamique" est pour eux un mot "barbelé"). L’État d’urgence est déclaré le lendemain et prorogé depuis. Et pendant ces tergiversations gouvernementales, nous simples citoyens comptons nos morts et victimes des attaques ennemies sur le territoire national (A l'heure où j'écris, plus de 154 morts, des centaines de blessés, des milliers de vies brisées…)
Pourtant l’"État Islamique" ressemble furieusement à un État... mais islamique.
D’aucuns me rétorqueront que l’État Islamique n'a pas de reconnaissance en tant qu’État donc pas d'existence juridique.
N’en déplaise à ceux qui prétendent gouverner la France et veulent éviter de lier "islamique" à barbare, l’État Islamique ressemble furieusement à un État : organisé de façon pyramidale et cloisonnée, avec des frontières certes fluctuantes, un chef Abou Bakr al-Baghdadi, une armée en uniforme qui dispose d’armements, un drapeau qu’on a vu flotter de Mossoul à Tombouctou en passant par le Maghreb jusqu’au cœur de l’Europe en Bosnie, une devise "Il n’y a de divinité qu’Allah", une monnaie, une économie, un corpus de lois tirées du coran et des hadiths et pas moins d’une centaine d’"ambassades" en France : les mosquées salafistes dites "radicalisées" !
Aucun État n'a reconnu officiellement l’État Islamique, ce 102ème califat dont le jihad offensif doit permettre la fusion en une seule terre d'islam (Dâr al-Islâm) de tous les pays musulmans (ou en devenir) et qui applique la stratégie d’expansion et de subversion de l'islam pur et dur. Comment le XXIème siècle cartésien pourrait-il "reconnaître" l’État Islamique sans identifier ce système archaïque "tombé du Ciel" ? Le califat, cette institution suprême de l'islam dirigée par le successeur de Mahomet "commandeur des croyants" qui doit soumettre le monde à Allah et son prophète... La frontière de cet État est planétaire ! Est-ce pour tout cela qu"il n'existe pas" ? "Qui ne réfléchit pas et méprise l’ennemi sera vaincu."(Sun Tzu - L'Art de la Guerre)
Pour Salah Abdeslam, nid douillet, salle de sport privative... et 32 anges gardiens
La question est de savoir s’il est normal que l’État français aménage à cet individu, outre sa salle de sport privée et son espace de promenade, un nid douillet avec TV et bibliothèque salafiste... dans une prison avec 32 gardiens qui "pour sa sécurité" se relaient à sa surveillance ? (voir ICI "Le Club de vacances "Allahu Akbar" de Fleury Mérogis vous accueille") Est-il admissible que le contribuable rémunère aussi Me Frank Berton missionné dans le cadre de l’aide juridictionnelle pour assurer la défense d’un criminel ennemi de la France ? Est-il décent que son sort soit décortiqué par les médias et fasse l’objet d’une publicité aussi tapageuse que dangereuse pour tout le monde en ce qu’elle attise la haine des islamistes qui le soutiennent, lui et l’État Islamique ?
Cette situation n'est-elle pas absurde quand on sait que des codétenus d’Abdeslam ont scandé le cri de ralliement "Allahu Akbar" à son arrivée le 27 avril à Fleury Mérogis ? Quand on constate qu’en France, des gardiens islamistes refusent de serrer la main de leurs collègues féminines mais saluent volontiers leurs "frères" détenus ? Quand on apprend que Sid Ahmed Ghlam, autre "mercenaire du califat" pourtant à l’isolement a pu téléphoner de sa prison jusqu'au 13 novembre dernier ?
Certes, l’armée française n’est pas épargnée par l’islamisation de certains de ses effectifs mais les ordres sont les ordres. Les juges militaires ne sont pas syndiqués donc en principe plus indépendants. Et il y a peu de chance que les militaires appliquent les programmes de "dé-radicalisation" des associations civiles en faisant caresser un hamster, les yeux dans les yeux, par les détenus ou en leur donnant des cours de cuisine…
Qu’attend-on pour confier la protection de la population civile française à l'armée ?
"En France les juridictions militaires ne se réunissent plus que lorsque l'état de siège ou l'état d'urgence a été déclaré. Et en temps de guerre, il est établi des tribunaux territoriaux des forces armées et un Haut tribunal des forces armées." lit-on sur le site du Sénat. Aujourd’hui, les conditions sont remplies : c’est la guerre et c’est l’État d’urgence.
Hollande refuse de déclarer l’État de siège, considérant que cette option militaire "n'est pas concevable". A coup sûr, cela amputerait son improbable prestige de chef de guerre qui lui assure ses derniers points de popularité. Heureusement son projet de modifier la Constitution pour s'accaparer les pleins pouvoirs a fait long feu. Néanmoins, il persiste "Nous devons être pleinement dans un état de droit pour lutter contre le terrorisme." Soit, mais alors justement… Dans un État de Droit, les tribunaux doivent être saisis en fonction de leur compétence !
Mis sans cesse en avant pour justifier le laxisme des socialistes envers les délinquants et le harcèlement de leurs opposants, il a bon dos "l’État de Droit" socialiste ! Il implique pourtant le respect de la hiérarchie des normes et prévoit qu’en temps de guerre, c'est au ministre de l'intérieur ou au commissaire du Gouvernement -fonctionnaire chargé de représenter l'administration- qu'il appartient de transférer à l'armée le pouvoir de juger l'ennemi présent sur notre territoire.
Sont de la compétence des juridictions des forces armées les crimes et délits commis depuis l'ouverture des hostilités par les nationaux ennemis ou par tous agents au service de l'administration ou des intérêts ennemis, sur le territoire de la République ...
1° Soit à l'encontre d'un national ou d'un protégé français, d'un militaire servant ou ayant servi sous le drapeau français, d'un apatride ou réfugié résidant sur un des territoires visés ci-dessus ;
2° Soit au préjudice des biens de toutes les personnes physiques mentionnées ci-dessus et de toutes les personnes morales françaises, lorsque ces infractions, même accomplies à l'occasion ou sous le prétexte du temps de guerre, ne sont pas justifiées par les lois et coutumes de la guerre.
Est réputée commise sur le territoire de la République toute infraction dont un acte caractérisant un de ses éléments constitutifs a été accompli en France. (Article L122-3 du Code de justice militaire)
Messieurs Jean-Yves Le Drian et Pierre de Villiers, Chef d'Etat-major des Armées, tirez les premiers !
Sources :
- Site du Sénat "La justice militaire" > http://www.senat.fr/lc/lc83/lc83_mono.html#toc0
- Legifrance "Code de justive militaire" > https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006071360&dateTexte=20080505
- EXCLU JDD. La nouvelle vie de Salah Abdeslam en prison > http://www.lejdd.fr/Societe/EXCLU-JDD-La-nouvelle-vie-de-Salah-Abdeslam-en-prison-793972
- Lettre de Thierry Solère à Urvoas au sujet de la salle de sport privée > https://i.servimg.com/u/f35/18/26/55/27/thierr10.jpg
Sur le sujet :
- Attentats - Etat d'urgence /Etat de siège : touche pas à ma Constitution ! http://revolte.exprimetoi.com/t2548-attentats-etat-d-urgence-touche-pas-a-ma-constitution
- Déchéance de nationalité et abus de pouvoir: la Constitution nous protège, protégeons la ! http://revolte.exprimetoi.com/t2605-decheance-de-nationalite-et-abus-de-pouvoir-la-constitution-nous-protege-protegeons-la
Aussi publié sur "La Gauche m'a tuer"
Sur TW
Lun 2 Mai - 19:02
Pourquoi Salah #Abdeslam devrait comparaître devant un tribunal militaire https://t.co/0iUnApMWWg par @LaMutine pic.twitter.com/Tfr7luljIx
— Calcنlette (@LaMutine) 1 mai 2016
La révolte de Babette Boissinot mère d'une vicitme du Bataclan
Mar 3 Mai - 9:55
(lu sur francetvinfo.fr/poitou-charentes)
Babette Boissinot ne lâche rien de son combat pour sa fille. Sur sa page Facebook, elle vient d'installer un texte où elle indique avoir écrit au Président de la République, François Hollande pour lui demander de "ne pas oublier les 130 victimes des attentats terroristes de Paris, ainsi que les blessés, leurs familles, leurs enfants..."
La mère de Chloé est scandalisée depuis qu'elle connaît les conditions d'incarcération de Salah Abdeslam et elle fustige cette réglementation qui permet à un détenu de bénéficier gratuitement d'un avocat en l'absence de revenus.
"Allons-nous payer leurs avocats, leur donner le confort de leur cellule ? demande Elisabeth Boissinot. "Allons nous encore une fois baisser la tête et ne pas réagir ? continue-t-elle avant d'ajouter : "Je ne veux pas et je le dis et je le redirai que mes impôts (parce que moi monsieur le president je travaille) servent a défendre celui qui a assassiné ma fille ma Chloe."
source
Elisabeth Boissinot est d'autant plus en colère qu'elle doit être assistée par un avocat et payer ses honoraires. Avec son mari, elle a en effet déposé plainte dès le lendemain de la mort de sa fille et comme elle entend accèder au rapport d'autopsie de Chloé, l'assistance d'un avocat est nécessaire.
"Je veux savoir qui a tiré la balle qui a tué ma fille, nous dit-elle, car cela nous aidera à faire notre deuil." Et elle ajoute : "J'ai une autre exigence, même si je pense qu'on ne me l'accordera jamais : m'asseoir devant Salah Abdeslam, le regarder dans les yeux, lui parler de Chloé, lui montrer la photo de ma fille, lui dire qu'elle était pleine d'énergie et qu'elle adorait la vie..."
La mère de Chloé se repose désormais sur sa famille pour traverser cette épreuve. Elle ressent un sentiment d'abandon, pointant du doigt l'absence totale de contacts avec les autorités depuis plusieurs semaines. Il lui reste son combat pour tenir et cette volonté : "Je veux qu'Abdeslam soit condamné à la prison à vie, nous explique-t-elle. Il n'est pas question, de mon point de vue, qu'il puisse être libre un jour."
http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/vienne/en-colere-la-mere-de-chloe-boissinot-menace-de-geler-ses-impots-988011.html
Les morts paient la défense d'Abdeslam
Mar 3 Mai - 10:15
Nadine Ribet-Reinhart, mère de Valentin, jeune avocat de 26 ans, assassiné au Bataclan a écrit:"Avant on était parent d'élèves. Il y a encore quelques mois, on vivait dans un monde idyllique où on n'avait qu'à surveiller les carnets de notes. Maintenant, je reçois un rappel des impôts de Valentin (son fils assassiné) avec des pénalités ! Juliette Méadel secrétaire d'État à l'aide aux victimes dit qu'il n'y a pas de problème pour les victimes parce que de toute façon on a reçu notre chèque ! Vous en voulez d'autres des histoires comme ça ? J'en ai un bon paquet ! [...] Quand on a choisi les derniers vêtements pour son fils, on n'a plus peur de rien !"
(source)
\"Babette Boissinot, mère de Chloé assassinée au Bataclan a écrit:Je viens de lire que Frank Berton avocat de Salah Abdeslam est payé avec l'aide juridictionelle offerte à tous ceux qui ne peuvent payer leur avocat.....Donc si je recapitule dans ma petite cervelle...Chloe doit cette année payer ses impôts ( meme si assassinée ) pour aider à la defense de cet assassin .....bravo la France... Pourquoi il ne demande pas à Daech de l'aider ? Quand on tue on assume.. aucun avocat ne devrait le defendre.. il va s'en sortir avec des arguments débiles.... je devrais quitter ce pays qui trahit ses propres habitants (...) Je ne veux pas et je le dis et je le redirai que mes impôts (parce que moi monsieur le président je travaille) servent à défendre celui qui a assassiné ma fille.
(source)
Gal Desportes à Juppé : "Non, les militaires n'ont pas à la fermer comme un ministre"
Jeu 5 Mai - 15:16
Commentant des propos tenus le 25 avril à Bordeaux, dans lesquels Juppé "Un militaire, c'est comme un ministre: ça ferme sa gueule ou ça s'en va", le général Desportes, aujourd'hui professeur à Sciences Po, connu pour son franc-parler, lui a répondu: "Vous avez tort, M. Juppé."
Pas le "discernement" d'un président
"Méprisants, vos propos montrent une profonde méconnaissance de la réalité stratégique", écrit l'officier. "Non, les militaires n'ont pas à la fermer comme un ministre. La première loyauté d'un ministre au service d'une politique fluctuante, souvent politicienne, est envers son président" estime le général Desportes, alors que "la première loyauté d'un militaire au service permanent de la nation, de ses intérêts et de ses valeurs, est envers la France", ajoute-t-il. "Structuré par l'éthique de conviction, il doit prendre la parole pour lui rester fidèle, plutôt que la renier."
A l'adresse du candidat à la primaire de la droite, il lance: "Votre réponse à l'emporte-pièce contredit le discernement attendu de celui qui vise la plus haute magistrature."
source
Pas le "discernement" d'un président
"Méprisants, vos propos montrent une profonde méconnaissance de la réalité stratégique", écrit l'officier. "Non, les militaires n'ont pas à la fermer comme un ministre. La première loyauté d'un ministre au service d'une politique fluctuante, souvent politicienne, est envers son président" estime le général Desportes, alors que "la première loyauté d'un militaire au service permanent de la nation, de ses intérêts et de ses valeurs, est envers la France", ajoute-t-il. "Structuré par l'éthique de conviction, il doit prendre la parole pour lui rester fidèle, plutôt que la renier."
A l'adresse du candidat à la primaire de la droite, il lance: "Votre réponse à l'emporte-pièce contredit le discernement attendu de celui qui vise la plus haute magistrature."
source
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