Le grand secret de l'ISLAM
Mar 26 Mai - 0:18
Synthèse du grand secret de l'islam > http://fr.scribd.com/doc/270735098/Synthese-Grand-Secret-de-l-Islam-1-Sur-2-Resume
"Du nouveau sur les origines de l’islam"
Lun 1 Juin - 11:43
Du nouveau sur les origines de l’islam
source AgoraVox
Des historiens spécialistes du Moyen Âge oriental ont étudié le Coran pour tenter de comprendre les origines de l’islam en lien avec les luttes d’influence entre l’empire perse et l’empire byzantin.
Un chercheur de l’université de Strasbourg, Edouard-Marie Gallez, a soutenu en 2004 une thèse de doctorat en théologie et histoire des religions fondée sur ses recherches personnelles et sur des recherches précédentes ayant accompli des percées importantes sur les origines de l’islam. Il cite notamment Régis Blachère, orientaliste, membre de l’Institut, Patricia Crone, professeur à Princeton, Marie-Thérèse Urvoy, professeur à l’université catholique de Toulouse et Gerd Puin, spécialiste des manuscrits de Sanaa.
Un livre intitulé « Le grand secret de l’islam » auquel a collaboré Edouard-Marie Gallez a été mis en ligne en 2010 par Olaf (pseudonyme). En reliant les différents points abordés par les chercheurs cités ci-dessus, l’auteur assemble les pièces du puzzle dans le cadre d’une approche globale étayée par des faits, des témoignages et des indices convergents. Il propose une explication rationnelle à l’apparition de l’islam, fondée sur des événements historiques majeurs qui lui ont permis de se constituer comme religion.
Cet article résume brièvement la thèse d’Edouard-Marie Gallez qui est présentée par Olaf en une centaine de pages.
L’histoire commence lorsque Jésus dénonce la corruption de la pratique religieuse en Israël. Les autorités du temple organisent un complot pour l’arrêter et le condamner à mort, puis ils s’arrangent avec les Romains qui l’exécutent en le clouant sur une croix. Mais à l’aube du troisième jour le tombeau est vide et Jésus apparaît à plusieurs de ses disciples qui croient à sa résurrection et forment peu à peu la communauté chrétienne. Les événements de la vie de Jésus et ses prédications seront mis par écrit quelques années plus tard pour aboutir aux Evangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean.
Une violente révolte des Juifs de Jérusalem a lieu en 70. Les Romains répriment durement l’insurrection et le temple est détruit. Une nouvelle révolte a lieu en 132. Tous les juifs sont expulsés de Jérusalem.
Une poignée de juifs chrétiens, auxquels Gallez a donné le nom de judéonazaréens, se sépare de la communauté chrétienne dès le premier siècle pour former une secte qui va s’installer en Syrie. Contrairement à la communauté chrétienne, elle a conservé toutes les pratiques juives. Les judéonazaréens croient que Jésus n’a pas été crucifié mais qu’il a été enlevé par Dieu. Ils attendent son retour pour prendre la tête d’une armée victorieuse qui établira le royaume de Dieu sur terre. Alors, pensent-ils, Jérusalem sera libérée et le temple sera reconstruit. Malgré leur petit nombre, ils tentent de reprendre Jérusalem en 272 avec l’aide de la reine Zénobie de Palmyre, en Syrie. Mais ils sont battus par l’armée romaine, et Zénobie est emmenée à Rome comme captive. Malgré cet échec, les judéonazaréens ont compris qu’ils peuvent s’appuyer sur des supplétifs arabes pour faire réussir leur projet.
Au 6e siècle, les judéonazaréens sont toujours établis en Syrie. Les dernières découvertes archéologiques et les études historiques permettent maintenant de localiser leurs foyers d’habitat. Des fouilles archéologiques dans le Golan ont mis en évidence la cohabitation entre des groupes judéonazaréens et des groupes arabes nomades.
Pour gagner les Arabes à leur cause, les judéonazaréens leur disent : « Nous sommes descendants d’Abraham par son fils Isaac. Vous êtes descendants d’Abraham par son fils Ismaël. Nous partageons donc le même ancêtre, qui est le fondateur de la vraie religion. Nous sommes cousins. Nous devons obéir aux mêmes lois issues des textes sacrés reçus de Moïse. Nous devons obéir aux commandements du Messie-Jésus. Vous devez nous faire allégeance. Nous vous conduirons et tous ensemble nous pourrons sauver le monde. »
Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé de petits manuels, recueils de leurs principaux textes, de leurs lois et de leurs rites. Le « catéchisme » judéonazaréen présentait donc des extraits de l’ancien et du nouveau testament. Ainsi s’est constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit.
Pendant ce temps, les Perses conduits par la dynastie sassanide et les Byzantins conduits par l’empereur Héraclius se combattent pour la domination du Moyen-Orient. Les Perses envahissent la Palestine avec des mercenaires arabes. Jérusalem est prise en 614. On assiste alors à des massacres effroyables des populations chrétiennes locales. Près de 35 000 chrétiens sont déportés ou réduits en esclavage.
Les Perses confient le gouvernement de la ville aux Juifs locaux. Ils peuvent ainsi occuper l’esplanade du temple et rétablir le culte. Mais ils ne comprennent pas ce que ces autres Juifs, bien étranges avec leurs amis arabes, viennent faire sur l’esplanade. Des rixes éclatent. Les judéonazaréens et leurs amis arabes sont expulsés de Jérusalem et chassés de Palestine. Ils ne reviendront qu’en 637. Les judéonazaréens invoquent le messie et appellent son retour sur terre. Mais il ne revient pas. Le temps passe et les Arabes comprennent qu’ils se sont fait berner. En 640 les chefs arabes ont compris : le messie ne reviendra pas, il n’y a pas de royaume pour les élus, ils ont été trompés. Les judéonazaréens sont des escrocs et des traîtres qui les ont entraînés pour rien dans 40 années de fausses promesses, d’efforts, d’exil, de sacrifices et de guerres. Alors que périssent les judéonazaréens puisqu’ils n’ont ni messie ni royaume des élus à donner aux Arabes !
Il existe pourtant un royaume terrestre : celui que les Arabes viennent de conquérir au nom du projet judéonazaréen. En 640, profitant de l’épuisement de l’empire byzantin, les successeurs de Mahomet, mort en 632, ont pris le contrôle militaire de tout Moyen Orient. L’empire byzantin est réduit par la poussée arabe aux frontières de l’actuelle Turquie. En éliminant les judéonazaréens, le calife Omar fait d’une pierre deux coups : non seulement il s’approprie la conquête, mais il récupère aussi le commandement religieux. L’intuition de l’islam vient de naître. Il faudra deux siècles pour que l’islam s’impose définitivement.
Restait à justifier l’antériorité de la révélation des Arabes sur la révélation des Juifs. Muawiya, le premier calife omeyade (661-680), choisit un site dans le désert à 400 km au sud de Médine. Ce sera La Mecque. Il y fait construire un sanctuaire d’Abraham et demande qu’y soit pointée la direction de la prière, à la place de Jérusalem.
Ceci est un simple résumé de la thèse soutenue par Edouard-Marie Gallez. Elle a été publiée en deux tomes sous le titre « Le Messie et son Prophète » (Editions de Paris, 2005-2010).
source AgoraVox
Des historiens spécialistes du Moyen Âge oriental ont étudié le Coran pour tenter de comprendre les origines de l’islam en lien avec les luttes d’influence entre l’empire perse et l’empire byzantin.
Un chercheur de l’université de Strasbourg, Edouard-Marie Gallez, a soutenu en 2004 une thèse de doctorat en théologie et histoire des religions fondée sur ses recherches personnelles et sur des recherches précédentes ayant accompli des percées importantes sur les origines de l’islam. Il cite notamment Régis Blachère, orientaliste, membre de l’Institut, Patricia Crone, professeur à Princeton, Marie-Thérèse Urvoy, professeur à l’université catholique de Toulouse et Gerd Puin, spécialiste des manuscrits de Sanaa.
Un livre intitulé « Le grand secret de l’islam » auquel a collaboré Edouard-Marie Gallez a été mis en ligne en 2010 par Olaf (pseudonyme). En reliant les différents points abordés par les chercheurs cités ci-dessus, l’auteur assemble les pièces du puzzle dans le cadre d’une approche globale étayée par des faits, des témoignages et des indices convergents. Il propose une explication rationnelle à l’apparition de l’islam, fondée sur des événements historiques majeurs qui lui ont permis de se constituer comme religion.
Cet article résume brièvement la thèse d’Edouard-Marie Gallez qui est présentée par Olaf en une centaine de pages.
L’histoire commence lorsque Jésus dénonce la corruption de la pratique religieuse en Israël. Les autorités du temple organisent un complot pour l’arrêter et le condamner à mort, puis ils s’arrangent avec les Romains qui l’exécutent en le clouant sur une croix. Mais à l’aube du troisième jour le tombeau est vide et Jésus apparaît à plusieurs de ses disciples qui croient à sa résurrection et forment peu à peu la communauté chrétienne. Les événements de la vie de Jésus et ses prédications seront mis par écrit quelques années plus tard pour aboutir aux Evangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean.
Une violente révolte des Juifs de Jérusalem a lieu en 70. Les Romains répriment durement l’insurrection et le temple est détruit. Une nouvelle révolte a lieu en 132. Tous les juifs sont expulsés de Jérusalem.
Une poignée de juifs chrétiens, auxquels Gallez a donné le nom de judéonazaréens, se sépare de la communauté chrétienne dès le premier siècle pour former une secte qui va s’installer en Syrie. Contrairement à la communauté chrétienne, elle a conservé toutes les pratiques juives. Les judéonazaréens croient que Jésus n’a pas été crucifié mais qu’il a été enlevé par Dieu. Ils attendent son retour pour prendre la tête d’une armée victorieuse qui établira le royaume de Dieu sur terre. Alors, pensent-ils, Jérusalem sera libérée et le temple sera reconstruit. Malgré leur petit nombre, ils tentent de reprendre Jérusalem en 272 avec l’aide de la reine Zénobie de Palmyre, en Syrie. Mais ils sont battus par l’armée romaine, et Zénobie est emmenée à Rome comme captive. Malgré cet échec, les judéonazaréens ont compris qu’ils peuvent s’appuyer sur des supplétifs arabes pour faire réussir leur projet.
Au 6e siècle, les judéonazaréens sont toujours établis en Syrie. Les dernières découvertes archéologiques et les études historiques permettent maintenant de localiser leurs foyers d’habitat. Des fouilles archéologiques dans le Golan ont mis en évidence la cohabitation entre des groupes judéonazaréens et des groupes arabes nomades.
Pour gagner les Arabes à leur cause, les judéonazaréens leur disent : « Nous sommes descendants d’Abraham par son fils Isaac. Vous êtes descendants d’Abraham par son fils Ismaël. Nous partageons donc le même ancêtre, qui est le fondateur de la vraie religion. Nous sommes cousins. Nous devons obéir aux mêmes lois issues des textes sacrés reçus de Moïse. Nous devons obéir aux commandements du Messie-Jésus. Vous devez nous faire allégeance. Nous vous conduirons et tous ensemble nous pourrons sauver le monde. »
Les propagandistes judéonazaréens, Juifs de langue syro-araméenne, dont beaucoup connaissent l’hébreu liturgique, ont expliqué leurs textes aux Arabes. Plus encore, ils ont formé des prédicateurs arabes, traduit leurs textes en arabe et les leur ont appris. Pour cela, ils ont réalisé de petits manuels, recueils de leurs principaux textes, de leurs lois et de leurs rites. Le « catéchisme » judéonazaréen présentait donc des extraits de l’ancien et du nouveau testament. Ainsi s’est constitué un ensemble de prédications diverses et de lectures saintes, certaines bénéficiant d’une mise par écrit.
Pendant ce temps, les Perses conduits par la dynastie sassanide et les Byzantins conduits par l’empereur Héraclius se combattent pour la domination du Moyen-Orient. Les Perses envahissent la Palestine avec des mercenaires arabes. Jérusalem est prise en 614. On assiste alors à des massacres effroyables des populations chrétiennes locales. Près de 35 000 chrétiens sont déportés ou réduits en esclavage.
Les Perses confient le gouvernement de la ville aux Juifs locaux. Ils peuvent ainsi occuper l’esplanade du temple et rétablir le culte. Mais ils ne comprennent pas ce que ces autres Juifs, bien étranges avec leurs amis arabes, viennent faire sur l’esplanade. Des rixes éclatent. Les judéonazaréens et leurs amis arabes sont expulsés de Jérusalem et chassés de Palestine. Ils ne reviendront qu’en 637. Les judéonazaréens invoquent le messie et appellent son retour sur terre. Mais il ne revient pas. Le temps passe et les Arabes comprennent qu’ils se sont fait berner. En 640 les chefs arabes ont compris : le messie ne reviendra pas, il n’y a pas de royaume pour les élus, ils ont été trompés. Les judéonazaréens sont des escrocs et des traîtres qui les ont entraînés pour rien dans 40 années de fausses promesses, d’efforts, d’exil, de sacrifices et de guerres. Alors que périssent les judéonazaréens puisqu’ils n’ont ni messie ni royaume des élus à donner aux Arabes !
Il existe pourtant un royaume terrestre : celui que les Arabes viennent de conquérir au nom du projet judéonazaréen. En 640, profitant de l’épuisement de l’empire byzantin, les successeurs de Mahomet, mort en 632, ont pris le contrôle militaire de tout Moyen Orient. L’empire byzantin est réduit par la poussée arabe aux frontières de l’actuelle Turquie. En éliminant les judéonazaréens, le calife Omar fait d’une pierre deux coups : non seulement il s’approprie la conquête, mais il récupère aussi le commandement religieux. L’intuition de l’islam vient de naître. Il faudra deux siècles pour que l’islam s’impose définitivement.
Restait à justifier l’antériorité de la révélation des Arabes sur la révélation des Juifs. Muawiya, le premier calife omeyade (661-680), choisit un site dans le désert à 400 km au sud de Médine. Ce sera La Mecque. Il y fait construire un sanctuaire d’Abraham et demande qu’y soit pointée la direction de la prière, à la place de Jérusalem.
Ceci est un simple résumé de la thèse soutenue par Edouard-Marie Gallez. Elle a été publiée en deux tomes sous le titre « Le Messie et son Prophète » (Editions de Paris, 2005-2010).
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