Les petites phrases de notre Nicolas durant son quinquennat
Jeu 3 Juil - 14:41
source :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/15/1285111-les-petites-phrases-de-nicolas-sarkozy.html
+ 6 mai 2007 à Paris. Première déclaration de président élu. Il fait de la défense des droits de l'Homme la priorité de sa diplomatie. "Je veux que partout dans le monde, les opprimés, les femmes martyrisées, les enfants emprisonnés ou condamnés au travail, sachent qu'il y a un pays dans le monde qui sera généreux pour tous les persécutés, c'est la France".
+ 26 juillet 2007 à Dakar, discours à l'université: "Le drame de l'Afrique, c'est que l'Homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". Ces propos, écrits par sa plume Henri Guaino, ne lui seront jamais pardonnés en Afrique.
+ 7 octobre 2007, lors d'une émission télévisée, il épingle les magistrats: "Je n'ai pas envie d'avoir (...) tout le monde qui se ressemble, aligné comme des petits pois, la même couleur, même gabarit, même absence de saveur". Les juges lui en veulent encore.
+ 6 novembre 2007 sur le port du Guilvinec (Finistère), il est violemment injurié par un pêcheur en colère. Riposte immédiate: "C'est toi qui as dit ça ? Eh ben, descends un peu le dire, descends un peu !".
+ 20 décembre 2007, lors de sa première visite au Vatican et à Benoît XVI, en la basilique de Saint-Jean de Latran: "Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur". La gauche dénonce une remise en cause de la laïcité.
+ 31 décembre 2007, premiers voeux télévisés, il lance ce concept tiré des écrits du sociologue Edgar Morin: "J'ai la conviction que, dans l'époque où nous sommes, nous avons besoin de ce que j'appelle une politique de civilisation". Le concept disparaît rapidement des discours présidentiels.
+ 8 janvier 2008, première grande conférence de presse du quinquennat et deux phrases qui resteront célèbres: d'abord "avec Carla, c'est du sérieux" sur sa romance avec l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni qu'il épousera le mois suivant, puis "qu'est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?".
+ 4 février 2008, visite de soutien aux salariés des aciéries de Gandrange (Moselle), menacées de fermeture: "Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire, car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France (...) L'Etat est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires". Un an plus tard, la moitié des 1.100 salariés est frappée par un plan de licenciement.
+ 24 février 2008, au salon de l'agriculture, cette algarade avec un visiteur sur sa route qui lui lance "touche-moi pas, tu me salis": "Eh ben, casse-toi alors, pov' con !" Le propos lui est encore reproché et alimente son procès en "désacralisation" de la fonction présidentielle.
+ 5 juillet 2008, devant un conseil national de l'UMP: "Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit", lance-t-il pour vanter sa réforme sur le service minimum dans les transports en commun.
+ 25 septembre 2008, à Toulon: "Cette crise financière marque la fin d'un monde (...) c'est la crise d'un système qui s'est éloigné des valeurs les plus fondamentales du capitalisme, qui, en quelque sorte, a trahi l'esprit du capitalisme".
+ 7 janvier 2009, aux parlementaires, cette réflexion: "On dit l'omniprésident. Je préfère que l'on dise cela plutôt que le roi fainéant. On en a connu !" Tout le monde y voit une attaque contre son prédécesseur Jacques Chirac.
+ 22 janvier 2009, à l'Elysée, à des chercheurs inquiets de la réforme de la recherche: "A budget comparable, un chercheur français publie de 30 à 50% en moins qu'un chercheur britannique dans certains secteurs. Evidemment, si l'on ne veut pas voir cela, je vous remercie d'être venus, il y a de la lumière, c'est chauffé...".
+ 12 novembre 2009 à La Chapelle-en-Vercors, contribution au débat très controversé sur l'identité nationale dans ce haut-lieu de la Résistance: en parler "n'est pas dangereux, c'est nécessaire. Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler (...) C'est avec cette politique de l'autruche qu'on laisse le champ libre à tous les extrémismes".
+ 6 mars 2010, au Salon de l'agriculture, cette réflexion: "Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire".
+ 10 juillet 2010, après des émeutes à Grenoble, il se rend sur place: "J'ai demandé au ministre de l'Intérieur de mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms". Tollé à gauche, à droite et même au Vatican.
+ 24 janvier 2011, rare mea culpa sur la réserve de la France au début des "printemps arabes": "Nous n'avons pas pris la juste mesure de la désespérance et de la souffrance" en Tunisie.
+ 29 janvier 2012, à la télévision, interrogé sur ce qui pourrait faire -il n'est pas encore candidat- la différence avec son rival François Hollande: "Si j'avais un mot à dire, je dirais la sincérité ou l'authenticité".
+ 15 février 2012, sur TF1 dans le journal de 20H00: "Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle". "Il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés", a-t-il dit en dévoilant son slogan de campagne: "La France forte".
http://www.ladepeche.fr/article/2012/02/15/1285111-les-petites-phrases-de-nicolas-sarkozy.html
+ 6 mai 2007 à Paris. Première déclaration de président élu. Il fait de la défense des droits de l'Homme la priorité de sa diplomatie. "Je veux que partout dans le monde, les opprimés, les femmes martyrisées, les enfants emprisonnés ou condamnés au travail, sachent qu'il y a un pays dans le monde qui sera généreux pour tous les persécutés, c'est la France".
+ 26 juillet 2007 à Dakar, discours à l'université: "Le drame de l'Afrique, c'est que l'Homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". Ces propos, écrits par sa plume Henri Guaino, ne lui seront jamais pardonnés en Afrique.
+ 7 octobre 2007, lors d'une émission télévisée, il épingle les magistrats: "Je n'ai pas envie d'avoir (...) tout le monde qui se ressemble, aligné comme des petits pois, la même couleur, même gabarit, même absence de saveur". Les juges lui en veulent encore.
+ 6 novembre 2007 sur le port du Guilvinec (Finistère), il est violemment injurié par un pêcheur en colère. Riposte immédiate: "C'est toi qui as dit ça ? Eh ben, descends un peu le dire, descends un peu !".
+ 20 décembre 2007, lors de sa première visite au Vatican et à Benoît XVI, en la basilique de Saint-Jean de Latran: "Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur". La gauche dénonce une remise en cause de la laïcité.
+ 31 décembre 2007, premiers voeux télévisés, il lance ce concept tiré des écrits du sociologue Edgar Morin: "J'ai la conviction que, dans l'époque où nous sommes, nous avons besoin de ce que j'appelle une politique de civilisation". Le concept disparaît rapidement des discours présidentiels.
+ 8 janvier 2008, première grande conférence de presse du quinquennat et deux phrases qui resteront célèbres: d'abord "avec Carla, c'est du sérieux" sur sa romance avec l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni qu'il épousera le mois suivant, puis "qu'est-ce que vous attendez de moi ? Que je vide des caisses qui sont déjà vides ?".
+ 4 février 2008, visite de soutien aux salariés des aciéries de Gandrange (Moselle), menacées de fermeture: "Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire, car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France (...) L'Etat est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires". Un an plus tard, la moitié des 1.100 salariés est frappée par un plan de licenciement.
+ 24 février 2008, au salon de l'agriculture, cette algarade avec un visiteur sur sa route qui lui lance "touche-moi pas, tu me salis": "Eh ben, casse-toi alors, pov' con !" Le propos lui est encore reproché et alimente son procès en "désacralisation" de la fonction présidentielle.
+ 5 juillet 2008, devant un conseil national de l'UMP: "Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s'en aperçoit", lance-t-il pour vanter sa réforme sur le service minimum dans les transports en commun.
+ 25 septembre 2008, à Toulon: "Cette crise financière marque la fin d'un monde (...) c'est la crise d'un système qui s'est éloigné des valeurs les plus fondamentales du capitalisme, qui, en quelque sorte, a trahi l'esprit du capitalisme".
+ 7 janvier 2009, aux parlementaires, cette réflexion: "On dit l'omniprésident. Je préfère que l'on dise cela plutôt que le roi fainéant. On en a connu !" Tout le monde y voit une attaque contre son prédécesseur Jacques Chirac.
+ 22 janvier 2009, à l'Elysée, à des chercheurs inquiets de la réforme de la recherche: "A budget comparable, un chercheur français publie de 30 à 50% en moins qu'un chercheur britannique dans certains secteurs. Evidemment, si l'on ne veut pas voir cela, je vous remercie d'être venus, il y a de la lumière, c'est chauffé...".
+ 12 novembre 2009 à La Chapelle-en-Vercors, contribution au débat très controversé sur l'identité nationale dans ce haut-lieu de la Résistance: en parler "n'est pas dangereux, c'est nécessaire. Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler (...) C'est avec cette politique de l'autruche qu'on laisse le champ libre à tous les extrémismes".
+ 6 mars 2010, au Salon de l'agriculture, cette réflexion: "Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire".
+ 10 juillet 2010, après des émeutes à Grenoble, il se rend sur place: "J'ai demandé au ministre de l'Intérieur de mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms". Tollé à gauche, à droite et même au Vatican.
+ 24 janvier 2011, rare mea culpa sur la réserve de la France au début des "printemps arabes": "Nous n'avons pas pris la juste mesure de la désespérance et de la souffrance" en Tunisie.
+ 29 janvier 2012, à la télévision, interrogé sur ce qui pourrait faire -il n'est pas encore candidat- la différence avec son rival François Hollande: "Si j'avais un mot à dire, je dirais la sincérité ou l'authenticité".
+ 15 février 2012, sur TF1 dans le journal de 20H00: "Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle". "Il faut que les Français comprennent que si la France est forte, ils seront protégés", a-t-il dit en dévoilant son slogan de campagne: "La France forte".
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