Debout les gars à l' @ump, le temps presse
Sam 9 Mar - 15:03
Changez de braquet à l' @ump, après il sera trop tard
42 % d’intentions de vote à gauche dans le sondage CSA pour Le FIGARO-BFMTV. Les 38 % réalisés par L’UMP et L’UDI sont encore insuffisants pour tabler sur une vague bleue. Le rapport de forces politiques en vue des municipales donne toujours un avantage à la gauche...
Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro dresse un excellent résumé de l'attentisme dans lequel les responsables de droite ont l'air de se complaire et qui risque fort de coûter cher à la France s'ils ne changent pas très vite de braquet.
"L’UMP donne parfois l’impression d’être en vacances. Certes, ses responsables s’offrent régulièrement une critique en règle du hollandisme, mais un peu comme on s’adonne à un aimable passe-temps.
Deux explications à cette apathie :
La première, c’est la défaite du printemps, qui donne à la droite une longue perspective d’opposition. Mais il y a également à l’UMP un sentiment dangereux qui s’installe au fur et à mesure que la gauche au pouvoir exhibe ses insuffisances. La droite n’est pas loin de penser que, pour s’assurer la victoire demain, il lui suffit de tracer à la craie sur les murs la succession des jours. Le fruit, disent-ils, tombera tout seul.
Malgré la présidence socialiste désastreuse, aucun regain en faveur de l'UMP
En est-on si sûr ? Le sondage que Le Figaro publie aujourd’hui devrait inquiéter l’UMP. Il n’indique aucun regain en sa faveur. Le phénomène n’est guère surprenant. Qu’a-t-on vu et entendu à l’UMP depuis dix mois ? Un duel fratricide, des coups en dessous de la ceinture, une histoire de Cocoe, des débats sur le « revote », sur de lointaines primaires, et des déclarations contradictoires sur le droit d’inventaire. Rien de fameux, donc, et rien, surtout, qui donne spontanément envie aux électeurs de droite de mettre un bulletin UMP dans une urne aux prochaines élections.
Réagir contre la surfiscalité, le laxisme et les 35h calamiteuses
La droite a le devoir de s’atteler dès aujourd’hui à un projet qui tienne compte des préoccupations majeures des Français, au premier rang desquelles figure la surfiscalité. Il ne suffit pas de dire que François Hollande est le maestro de l’impôt, il faut s’engager concrètement à baisser les prélèvements.
Il ne suffit pas de dire, non plus, que Christiane Taubira est l’incarnation du laxisme, il faut expliquer comment on rebâtira un arsenal judiciaire digne de ce nom, quitte à aller plus loin que ce qui fut fait entre 2007 et 2012.
Il ne suffit pas de dire, enfin, que les 35 heures sont une calamité, il faut se donner pour programme le retour aux 39 heures.
En refondant son projet, l’opposition n’a pas à avoir peur d’elle-même. Lorsqu’on entend JeanLuc Mélenchon dénoncer la supposée « droitisation » de François Hollande, l’UMP commettrait une erreur si elle n’assumait pas de défendre des valeurs réellement de droite. Puisque ce sont les siennes."
42 % d’intentions de vote à gauche dans le sondage CSA pour Le FIGARO-BFMTV. Les 38 % réalisés par L’UMP et L’UDI sont encore insuffisants pour tabler sur une vague bleue. Le rapport de forces politiques en vue des municipales donne toujours un avantage à la gauche...
Paul-Henri du Limbert dans Le Figaro dresse un excellent résumé de l'attentisme dans lequel les responsables de droite ont l'air de se complaire et qui risque fort de coûter cher à la France s'ils ne changent pas très vite de braquet.
"L’UMP donne parfois l’impression d’être en vacances. Certes, ses responsables s’offrent régulièrement une critique en règle du hollandisme, mais un peu comme on s’adonne à un aimable passe-temps.
Deux explications à cette apathie :
La première, c’est la défaite du printemps, qui donne à la droite une longue perspective d’opposition. Mais il y a également à l’UMP un sentiment dangereux qui s’installe au fur et à mesure que la gauche au pouvoir exhibe ses insuffisances. La droite n’est pas loin de penser que, pour s’assurer la victoire demain, il lui suffit de tracer à la craie sur les murs la succession des jours. Le fruit, disent-ils, tombera tout seul.
Malgré la présidence socialiste désastreuse, aucun regain en faveur de l'UMP
En est-on si sûr ? Le sondage que Le Figaro publie aujourd’hui devrait inquiéter l’UMP. Il n’indique aucun regain en sa faveur. Le phénomène n’est guère surprenant. Qu’a-t-on vu et entendu à l’UMP depuis dix mois ? Un duel fratricide, des coups en dessous de la ceinture, une histoire de Cocoe, des débats sur le « revote », sur de lointaines primaires, et des déclarations contradictoires sur le droit d’inventaire. Rien de fameux, donc, et rien, surtout, qui donne spontanément envie aux électeurs de droite de mettre un bulletin UMP dans une urne aux prochaines élections.
Réagir contre la surfiscalité, le laxisme et les 35h calamiteuses
La droite a le devoir de s’atteler dès aujourd’hui à un projet qui tienne compte des préoccupations majeures des Français, au premier rang desquelles figure la surfiscalité. Il ne suffit pas de dire que François Hollande est le maestro de l’impôt, il faut s’engager concrètement à baisser les prélèvements.
Il ne suffit pas de dire, non plus, que Christiane Taubira est l’incarnation du laxisme, il faut expliquer comment on rebâtira un arsenal judiciaire digne de ce nom, quitte à aller plus loin que ce qui fut fait entre 2007 et 2012.
Il ne suffit pas de dire, enfin, que les 35 heures sont une calamité, il faut se donner pour programme le retour aux 39 heures.
En refondant son projet, l’opposition n’a pas à avoir peur d’elle-même. Lorsqu’on entend JeanLuc Mélenchon dénoncer la supposée « droitisation » de François Hollande, l’UMP commettrait une erreur si elle n’assumait pas de défendre des valeurs réellement de droite. Puisque ce sont les siennes."
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