MALI La Françafrique du colonialiste @fhollande , le nouveau "Papamadit"

Retour en force de la Françafrique On se souvient de Jean-Christophe fils du président socialiste François Mitterrand, surnommé "Papamadit" alors qu'il orchestrait la "Françafrique" de 1986 à 1992. François Hollande en est le frère spirituel (Regardez D'un François, l'Autre...) Il s'est exprimé samedi 2 février au soir sur l'intervention française au Mali, à la suite de Dioncounda Traoré, Président de la République du Mali depuis la Place de l'Indépendance à Bamako.

Son discours entendu par inadvertance comporte des passages outrageusement paternalistes, colonialistes qui m'ont profondément choquée, à l'heure où l'émancipation de l'Afrique, la souveraineté des États sont sur toutes les lèvres. J'ai trouvé cette ingérence de François Hollande dans la politique malienne particulièrement arrogante pour ne pas dire méprisante D'autant plus qu'il considère s'être "acquitté d'une dette" en venant aider le président malien.
De la même manière, qu'aurait fait le Général de Gaulle si Churchill était venu donner des leçons de morale à la nation française fin 1944, enjoignant les Français de ne pas se comporter comme des sauvages et de respecter les Droits de l'Homme...Au principe qu'on (les pays "civilisés") les surveille ???
J'ai cherché dans les médias si j'étais seule à avoir réagi ainsi. Je n'ai retrouvé nulle part ces propos, et encore moins de commentaires...Les voici donc, retranscrits par mes soins et livrés à votre sagacité :

(Le "MOI, JE n'oublie pas" tout comme sa conclusion "la journée la plus importante de MA vie politique" témoignent de l'incapacité pathologique de François Hollande à représenter la France entière mais uniquement sa petite personne...

Discours avec le Président de la République du... par elysee

François Hollande a écrit:16'04
Nous nous battons ici pour que le Mali vive en paix et en démocratie (...) Parce que MOI, je n'oublie pas.
21'33
Ce sont les Maliens, les Africains qui eux-même assureront la sécurité, l'indépendance, la souveraineté. C'est ainsi que JE conçois les relations entre la France et l’Afrique : le respect, la démocratie, la transparence.
22'50
NOUS avons décidé d'être à vos côtés pour vous accompagner dans le redressement économique, dans la renaissance de vos services publics, pour l'éducation, la santé, la sécurité.
24'22
La justice n'est pas la vengeance, ce n'est pas l'exaction. Aucune souffrance ne peut excuser le pillage ou une exaction. On ne répare pas une injustice par une autre injustice.

Vous devez être exemplaires. Vous êtes regardés par toute la communauté internationale. Oui nous devons châtier les criminels, les terroristes mais nous devons le faire... "Vous" devez le faire avec le respect des Droits de l'Homme, ceux-là même qui ont été bafoués par les terroristes.

Faites de belles élections au mois de juillet. Montrez à toute l’Afrique, à tout le monde que le Mali est un exemple et faites en sorte que la France puisse se dire que ce que vous faites ici au Mali méritait bien le sacrifice de nos soldats. (...) Nous avons besoin de la France et du Mali uni, les deux peuples qui se retrouvent dans les même fondements, les mêmes valeurs... (

(...) la France est avec vous, la France est à vos côtés, la France est fière de vous et JE viens de vivre la journée la plus importante de ma vie politique.

©Calculette pour www.revolte.exprimetoi.com
A bientôt !

Jean-Christophe Mitterrand, c'est le petit prince du piston. Arrivé comme documentaliste au ministère des Affaires étrangères en 1982, le fils aîné de François va connaître une promotion à propulsion thermonucléaire. Il ne gravit pas les échelons. Non. Il fait du saut à la perche. En 1985, le jeune documentaliste se retrouve bombardé administrateur de la Comilog, une société gabonaise qui exploite le manganèse. Il est vrai que sa licence d'histoire et d'honnêtes débuts dans le journalisme lui confèrent une exceptionnelle maîtrise de tout ce qui touche à l'industrie minière...
En octobre 1986, il devient, à 40 ans, le très officiel "conseiller à la présidence de la République" de son chef d'État de père. De cette époque lui viendra son sobriquet "Papamadit". En six ans, le fiston moustachu va multiplier les bourdes et se révéler finalement plus manipulé que manipulateur. Papamadit est porté sur la bringue et s'entoure d'amis peu recommandables. En 1989, il file des sueurs froides à toute la Françafrique en s'emmêlant les crayons dans une vente d'armes secrètes à l'Afrique du Sud, alors sous embargo.
Finalement, il quitte la "Cellule africaine" fin 1992 et bénéficie, une nouvelle fois, du piston paternel. Mais pas pour longtemps. Il est embauché par une filiale de la Générale des eaux qui le foutra à la porte le jour des obsèques d'un papa que les Français avaient surnommé Tonton. Le pistonné devient alors pistonneur. Il ouvre son carnet d'adresses et accessoirement un commerce de poisson en Mauritanie. Ses relations lui rapportent visiblement plus que les filets de maquereaux. La justice française lui reproche aujourd'hui d'avoir perçu 13 millions de francs dans un trafic d'armes entre la France et l'Angola, piloté par le marchand de canons Pierre Falcone. Un homme que Jean-Chri jugeait récemment "intelligent" et "très doué pour les affaires". Tellement doué que Falcone est en taule depuis huit semaines. Et que sa môman à lui n'est toujours pas venue payer sa caution. (Source : Le Journal du jeudi)