Pourquoi je ne soutiendrai pas les "Pussy Riots"
Sam 18 Aoû - 12:05
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Les Pussy Riot, les punkettes anti-Poutine qui ont été condamnées pour "hooliganisme motivé par la haine religieuse" portaient des cagoules fabriquées à la main pour conserver leur anonymat.
Elles ont réussi à faire parler d’elles. Il s’agit d’un groupe radical de « féministes punck » qui organise des provocations médiatiques en divers lieux symboliques de Moscou. La « performance » ayant causé le plus grand scandale a eu lieu dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, où le groupe s’est livré à un (bref) spectacle blasphématoire, associant des insultes contre la religion, l’ Église et le gouvernement.
Condamnées à deux ans de camp.
Pour ce tombereau d'injures anti-Poutine, anti-hiérarchie orthodoxe, anti-Vierge Marie, anti-religieux et attentatoire à la sérénité et à la "sacralité " d'un lieu de culte, elles ont été arrêtées, jugées et condamnées à deux ans de camp. Certes avec nos yeux d'occidentaux et nos âmes pétries d'humanisme et de défense des droits de l'homme, nous jugerons la condamnation sévère. Moi aussi. Néanmoins, ne comptez pas sur moi pour les soutenir de quelques manières que ce soit. Oui, pour juger la sanction rude mais néanmoins très " russe "; non, pour me joindre à ce grand mouvement, typiquement gauchisant, de défense. Pourquoi ? Parce que ...
La liberté d’expression doit être exercée de façon pluraliste et respectueuse
Dans une société démocratique « adulte », c'est-à-dire parvenue à un usage apaisé des libertés publiques, la liberté d’expression doit être exercée de façon pluraliste et respectueuse. Cela signifie que la confrontation, même violente, des diverses opinions doit être accompagnée d’un minimum de respect entre les personnes. Ainsi, du point de vue des autorités publiques, la façon d’exprimer ses opinions compte autant, si ce n’est plus, que le contenu de l’opinion. Comme la Cour européenne des droits de l’homme est souvent amenée à le rappeler, la liberté d’expression n’a pas pour but de protéger l’insulte, la provocation blessante et gratuite ; cela est particulièrement vrai
s’agissant des « discours de haine » proférés contre des groupes raciaux ou religieux particuliers.
Pas d'immunité au titre de la liberté d’expression.
En Europe, les lieux de cultes, les mosquées et les synagogues mais plus encore les églises et les cimetières, font l’objet d’un nombre croissant d’actes de vandalisme et de provocations antireligieux. Ces actes portent volontairement atteinte à la nature sacrée de ces lieux et blessent profondément les croyants. De tels actes sont des délits et ne peuvent – sous couvert d’un discours politique ou artistique- prétendre à une forme d’immunité au titre de la liberté d’expression.
Il n’y a pas de gloire à s’attaquer à un sanctuaire chrétien et il existe d’autres façons, plus dignes et plus respectueuses, pour exprimer ses opinions. Dans aucun pays européen, des actes de vandalisme comme ceux qui se sont produits à la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, resteraient impunis. Ainsi des provocateurs qui on mimé un mariage homosexuel et agressé un prêtre pendant la célébration de la messe à la cathédrale de Paris ont été condamnés par la justice française.
Une forme « d’anarchisme petit bourgeois »
Plus généralement, de telles provocations perdraient toute prétendue valeur politique et artistique si elles n’aboutissaient pas à la condamnation pénale de leurs auteurs. C’est une forme « d’anarchisme petit bourgeois » que de prétendre commettre des attentats sous la protection de la loi. D’ailleurs, s’attaquer aux églises et au christianisme, c’est de nos jours faire preuve d’un conformisme certain et s’assurer de la bienveillance de nombreux médias. Il faut aujourd’hui plus de courage pour défendre l’Eglise que pour l’attaquer.
On aimerait que ces mêmes autorités européennes qui se mobilisent aujourd’hui pour la libération des « pussy riot » ne refusent pas leur soutien politique aux Chrétiens lorsqu’ils sont victimes d’intolérance en Europe et de persécution dans le monde. "
Corto74
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[NDR: Billet publié initialement sur le blog personnel de Corto74 " A toi l'Honneur ! "
Les Pussy Riot, les punkettes anti-Poutine qui ont été condamnées pour "hooliganisme motivé par la haine religieuse" portaient des cagoules fabriquées à la main pour conserver leur anonymat.
Pourquoi je ne soutiendrai pas les "Pussy Riots"
Les "Pussy Riots" font le buzz. Elles ont réussi à faire parler d’elles. Il s’agit d’un groupe radical de « féministes punck » qui organise des provocations médiatiques en divers lieux symboliques de Moscou. La « performance » ayant causé le plus grand scandale a eu lieu dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, où le groupe s’est livré à un (bref) spectacle blasphématoire, associant des insultes contre la religion, l’ Église et le gouvernement.
Condamnées à deux ans de camp.
Pour ce tombereau d'injures anti-Poutine, anti-hiérarchie orthodoxe, anti-Vierge Marie, anti-religieux et attentatoire à la sérénité et à la "sacralité " d'un lieu de culte, elles ont été arrêtées, jugées et condamnées à deux ans de camp. Certes avec nos yeux d'occidentaux et nos âmes pétries d'humanisme et de défense des droits de l'homme, nous jugerons la condamnation sévère. Moi aussi. Néanmoins, ne comptez pas sur moi pour les soutenir de quelques manières que ce soit. Oui, pour juger la sanction rude mais néanmoins très " russe "; non, pour me joindre à ce grand mouvement, typiquement gauchisant, de défense. Pourquoi ? Parce que ...
La liberté d’expression doit être exercée de façon pluraliste et respectueuse
Dans une société démocratique « adulte », c'est-à-dire parvenue à un usage apaisé des libertés publiques, la liberté d’expression doit être exercée de façon pluraliste et respectueuse. Cela signifie que la confrontation, même violente, des diverses opinions doit être accompagnée d’un minimum de respect entre les personnes. Ainsi, du point de vue des autorités publiques, la façon d’exprimer ses opinions compte autant, si ce n’est plus, que le contenu de l’opinion. Comme la Cour européenne des droits de l’homme est souvent amenée à le rappeler, la liberté d’expression n’a pas pour but de protéger l’insulte, la provocation blessante et gratuite ; cela est particulièrement vrai
s’agissant des « discours de haine » proférés contre des groupes raciaux ou religieux particuliers.
Pas d'immunité au titre de la liberté d’expression.
En Europe, les lieux de cultes, les mosquées et les synagogues mais plus encore les églises et les cimetières, font l’objet d’un nombre croissant d’actes de vandalisme et de provocations antireligieux. Ces actes portent volontairement atteinte à la nature sacrée de ces lieux et blessent profondément les croyants. De tels actes sont des délits et ne peuvent – sous couvert d’un discours politique ou artistique- prétendre à une forme d’immunité au titre de la liberté d’expression.
Il n’y a pas de gloire à s’attaquer à un sanctuaire chrétien et il existe d’autres façons, plus dignes et plus respectueuses, pour exprimer ses opinions. Dans aucun pays européen, des actes de vandalisme comme ceux qui se sont produits à la Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou, resteraient impunis. Ainsi des provocateurs qui on mimé un mariage homosexuel et agressé un prêtre pendant la célébration de la messe à la cathédrale de Paris ont été condamnés par la justice française.
Une forme « d’anarchisme petit bourgeois »
Plus généralement, de telles provocations perdraient toute prétendue valeur politique et artistique si elles n’aboutissaient pas à la condamnation pénale de leurs auteurs. C’est une forme « d’anarchisme petit bourgeois » que de prétendre commettre des attentats sous la protection de la loi. D’ailleurs, s’attaquer aux églises et au christianisme, c’est de nos jours faire preuve d’un conformisme certain et s’assurer de la bienveillance de nombreux médias. Il faut aujourd’hui plus de courage pour défendre l’Eglise que pour l’attaquer.
On aimerait que ces mêmes autorités européennes qui se mobilisent aujourd’hui pour la libération des « pussy riot » ne refusent pas leur soutien politique aux Chrétiens lorsqu’ils sont victimes d’intolérance en Europe et de persécution dans le monde. "
Corto74
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[NDR: Billet publié initialement sur le blog personnel de Corto74 " A toi l'Honneur ! "
Re: Pourquoi je ne soutiendrai pas les "Pussy Riots"
Sam 18 Aoû - 12:15
Évidemment je suis à 100% de ton avis
Si seulement ce gouvernement pouvait s'inspirer de la fermeté des russes en la matière !! Mais non .. c'est tout le contraire !
L'article suivant est édifiant sur la mentalité des " ir-responsables " de la gauche :
Najat Vallaud-Belkacem défend le groupe russe Pussy Riot
La ministre des Droits des femmes a tenu à s’exprimer sur cette affaire. "Cette condamnation sanctionne trois jeunes femmes dont le tort est d’avoir chanté en février une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. A travers cette sentence, c’est la liberté de création et la liberté d’expression qui se trouvent remises en cause" a déclaré la porte-parole du gouvernement ce vendredi par voie de communiqué. La Lyonnaise a tenu à apporter son soutien à ces trois jeunes femmes mais aussi à rappeler "l’attachement de la France à la liberté d’expression, valeur essentielle de nos démocraties".
Les trois jeunes femmes, membres du groupe punk rock féministe, ont été condamnées ce vendredi à deux ans de prison. Fin février, elles avaient chanté une prière à Moscou contre le président Vladimir Poutine.
En Europe comme aux Etats-Unis, cette décision de justice a vivement été contestée.
( mlyon.fr )
Si seulement ce gouvernement pouvait s'inspirer de la fermeté des russes en la matière !! Mais non .. c'est tout le contraire !
L'article suivant est édifiant sur la mentalité des " ir-responsables " de la gauche :
Najat Vallaud-Belkacem défend le groupe russe Pussy Riot
La ministre des Droits des femmes a tenu à s’exprimer sur cette affaire. "Cette condamnation sanctionne trois jeunes femmes dont le tort est d’avoir chanté en février une "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. A travers cette sentence, c’est la liberté de création et la liberté d’expression qui se trouvent remises en cause" a déclaré la porte-parole du gouvernement ce vendredi par voie de communiqué. La Lyonnaise a tenu à apporter son soutien à ces trois jeunes femmes mais aussi à rappeler "l’attachement de la France à la liberté d’expression, valeur essentielle de nos démocraties".
Les trois jeunes femmes, membres du groupe punk rock féministe, ont été condamnées ce vendredi à deux ans de prison. Fin février, elles avaient chanté une prière à Moscou contre le président Vladimir Poutine.
En Europe comme aux Etats-Unis, cette décision de justice a vivement été contestée.
( mlyon.fr )
- Marysienka
- Nombre de messages : 2
Re: Pourquoi je ne soutiendrai pas les "Pussy Riots"
Sam 18 Aoû - 16:58
Pussy Riot : pourquoi une telle médiatisation?
"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa,
journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.
Lire son article en cliquant sur le Spoiler
"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa,
journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie". Il collabore également avec l'Institut de Relations Internationales et Stratégique (IRIS), l'institut Eurasia-Riviesta, et participe à diverses autres publications.
Lire son article en cliquant sur le Spoiler
- Spoiler:
La presse étrangère s’est passionnée pour un fait divers pourtant relativement sans importance : le dit procès des Pussy Riot. Reprenons les faits. Le 21 février 2012, 3 jeunes femmes encagoulées et déguisées envahissent la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou avec guitares et matériel sonores, et y entament une sorte de prière sous forme de chanson, blasphématoire et grossière (Avec des paroles telles que "Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe" ou encore "merde, merde, merde du Seigneur"), politiquement dirigée contre le candidat à l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de "croire en Poutine plus qu’en dieu". Les jeunes femmes sont rapidement interpellées, arrêtées et déférées devant un tribunal qui ordonne leur mise en détention préventive en attendant leur procès, qui a lieu actuellement. L’église orthodoxe a de son côté réagi en organisant une grande manifestation autour de cette même cathédrale en avril dernier, manifestation dédiée à "a correction de ceux qui souillent les lieux sacrés et la réputation de l’Eglise" et a laquelle ont pris part des dizaines de milliers de fideles pour afficher leur soutien à l’église et au patriarche.
Le main Stream médiatique a largement surmédiatisé cette affaire. Pour certains la Russie "retournerait au moyen âge", quand d’autres estiment que le pouvoir "durcit sa répression" qui serait dirigée contre la « société civile qui se mobilise». Enfin la majorité des commentateurs ont estimé que les 3 jeunes femmes seraient en prison à cause de leur "prière anti-Poutine". Le groupe Pussy Riot s’est créé en 2011 quand il a semblé clair à ces jeunes femmes que la Russie manquait cruellement d’émancipation politique et sexuelle. L’une des trois jeunes femmes arrêtée, Nadezhda Tolokonnikova, est par ailleurs une militante active LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Les chansons du groupe traitent principalement des ravages de la routine dans la vie quotidienne, des conditions de travail difficiles pour les femmes et de la bonne façon de réprimer les hommes.
Si beaucoup de journalistes français présentent les jeunes filles comme les victimes d’une Russie quasi-totalitaire, il faut néanmoins rappeler que les Pussy Riot ont plusieurs fois durant les derniers mois organisé des actions "coup de poing" portant atteinte à l’ordre public (voir par exemple ici ou la). Pussy Riot n’est en outre pas seulement un groupe de rock, mais le volet musical d’un groupe anarchiste du nom de Voina (la guerre) et qui ces derniers mois a revendiqué de nombreuses actions que l’on peut ne pas trouver ni "drôles" ni "subversives". Parmi elles l’organisation d’une orgie sexuelle avec des femmes enceintes dans un musée (le nom de l’action étant une insulte violente adressée au président Medvedev), se montrer en public nul et couvert de cafards, se masturber avec une carcasse de poulet dans une épicerie et en sortir en marchant avec la carcasse enfoncée dans les parties génitales, l’attaque à l’urine sur des policiers ou encore de tenter d’embrasser sur la bouche des représentants de l’or
dre du même sexe. Ajoutez à cela de dessiner à la peinture des penis géants sur les routes ou encore la destruction de véhicules de police.
Bien sur donc, celles-ci ne sont pas en détention provisoire et jugée pour des délits d’opinion, contrairement ) ce que l’on peut être amené à croire en lisant la presse internationale, mais parce qu’elles font face à une accusation de hooliganisme, punie de jusqu’à 7 ans de prison en Russie. Les commentateurs français qui lèvent les yeux au ciel lorsqu’ils prononcent cette durée de peine feraient bien de relire le code pénal français, et surtout l’article 322-3-1 qui punit de sept ans de prison et 100.000 € d’amende la dégradation d’un bien culturel exposé dans un lieu de culte. A ce jour, si aucune dégradation n’a cependant été (à ce qu’il semble) constatée lors de leur intervention, il est plausible que les Pussy Riot soient condamnées pour dédommager "les profondes blessures morales infligées à des chrétiens orthodoxes" et ce malgré l’intervention en leur faveur de Vladimir Poutine. Mais surtout et probablement à titre d’exemple pour créer un précédent destine à ne pas déstabiliser la société russe. La Russie est un pays multiconfessionnel, pluriculturel, et qui sort de relatives tensions interreligieuses et intercommunautaires à la dislocation de l’Union-Soviétique. C’est un pays encore aujourd’hui victime du terrorisme fondamentaliste et qui maintient assez habilement et une cohabitation entre des groupes religieux et ethniques très variés, sur un territoire gigantesque. Plus que cela, au sortir de presqu’un siècle de dictature athéiste, le renouveau de la foi est quelque chose de particulièrement sensible.
Leur procès qui a débuté le 30 juillet 2012, passionne sans doute plus les commentateurs étrangers que russes. De nombreuses figures de la société civile et de l’intelligentsia libérale russe ont manifesté leur soutien aux Pussy Riot, tout comme l’internationale du Show-bizness, allant des stars de musique internationalement connues comme Madonna, Sting, Patty Smith ou encore des acteurs américains comme Danny de Vito. En face, l’église orthodoxe fait relativement front unique, le porte-parole du patriarcat (le très conservateur Vsevolod Tchapline) affirmant même que les jeunes femmes avaient commis un "crime pire qu’un meurtre" et devaient être "punies". Le département d’état américain, via le porte-parole de la diplomatie américaine Patrick Ventrell, a enfin lui déclaré que du point de vue des États-Unis, l'affaire Pussy Riot était politiquement motivée et que Washington la considérait comme un harcèlement de l'opposition. Récemment c’est donc le président russe Vladimir Poutine lui-même est lui-même interv
enu, appelant à la clémence et jugeant que les Pussy Riot avaient obtenu ce qu’elles souhaitaient, à savoir un battage médiatique fort. Ce faisant, il coupe l’herbe sous le pied à ceux qui ont affirmé que les Pussy Riot étaient enfermées pour des raisons politiques, car elles s’en seraient prises à lui via les paroles de leurs chansons. Mais malgré l’énorme battage médiatique qui est consacré à ce procès, seuls 15% des Russes sondés à ce sujet souhaitent que ces dernières soient amnistiées.
Je reste donc perplexe face a cette affaire et doute par ailleurs très sincèrement que nombre de commentateurs puissent trouver "drôle et subversive" une action similaire dans une mosquée, une synagogue ou un temple bouddhiste, notamment en France. On peut du reste se demander ce qui pousse des gens quels qu’ils soient à aller importuner des croyants quels qu’ils soient et porter atteinte à l’intégrité de lieux de cultes quels qu’ils soient.
Preuve de l’utilité certainement unique de leur action, un journaliste au pseudo de Dick Riot accompagne désormais chaque événement politique de l’opposition en tentant de discuter et de poser des questions, le visage vêtu d’une cagoule noire, tout comme les Pussy Riot. Visiblement, les leaders de l’opposition interrogés, qui soutiennent pourtant tous très activement les Pussy Riot, n’apprécient guère la plaisanterie (voir ici).
Deux poids deux mesures ?
- clclo
- Nombre de messages : 27
Re: Pourquoi je ne soutiendrai pas les "Pussy Riots"
Sam 18 Aoû - 18:56
lorsque l'on compare le nombre et l'intensité des réactions entre la condamnation de ces " rebelles " et les réactions aux déclarations du président iranien qui traite l'état d'Israel de " tumeur cancéreuse" on reste pantois devant l'échelle des valeurs pratiquées par nos journalistes et nos hommes politiques
Re: Pourquoi je ne soutiendrai pas les "Pussy Riots"
Lun 20 Aoû - 13:51
De ton avis clclo!
Voici publié dans Le Monde
Si Kasparov est un génie pour les joueurs d’Échecs, il n'en reste pas moins un caractériel ... Comme tous les joueurs d'échecs (dont je fais partie ! ) d'ailleurs ...
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M. Kasparov a été interpellé vendredi à Moscou au cours d'une manifestation de soutien aux Pussy Riot, près du tribunal, qui a condamné ce jour-là trois jeunes femmes membres de ce groupe à deux ans de camp pour avoir chanté une "prière punk" contre Vladimir Poutine dans une cathédrale.
Si Kasparov est un génie pour les joueurs d’Échecs, il n'en reste pas moins un caractériel ... Comme tous les joueurs d'échecs (dont je fais partie ! ) d'ailleurs ...
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