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Le Vrai Train de Vie du pouvoir Socialiste
Jeu 12 Juil - 10:49
REUTERS
Avions, voitures, logements de fonction, gardes du corps: François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont décrété la chasse au gaspi. Derrière l'évident effet d'affichage, quelle réalité? Quelles économies budgétaires? L'Express a mené l'enquête.
L'avantage d'une visite confidentielle, c'est qu'elle permet tout. Y compris une grande première. Le 4 juillet, François Hollande monte à bord du sous-marin nucléaire le Terrible, au large de la Bretagne. Pour atteindre les lieux, pas de train, pas de voiture: le président, accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, emprunte un avion de la République -c'est la première fois qu'il en utilise un pour un déplacement intérieur.
>> Lire notre enquête complète sur le train de vie du pouvoir socialiste
Les 9 et 10 juin, il avait décliné celui qui lui avait été proposé pour se rendre à Tulle (Corrèze). Le 4 juillet, François Hollande est donc conduit à Orly. Deux Falcon 7X attendent sur le tarmac. Direction, la base aéronautique navale de Landivisiau (Finistère). Là, deux hélicoptères sont prêts. Le chef de l'Etat enfile une combinaison spéciale et monte à bord d'un NH 90 qui file vers le grand large. Au bout d'une heure, il est hélitreuillé - là encore, c'est la première fois de sa vie!
La vie politique normale
Le matin, au Conseil des ministres, il l'a encore martelé: "Je souhaite que les ministres soient exemplaires. Nos efforts doivent porter dans la durée." Mais, quand il s'agit du train de vie du pouvoir, il y a ce que l'on montre, que l'on exhibe même, et ce que l'on dissimule. Le 23 mai, toutes les caméras sont braquées sur un TGV.
Pour se rendre à un dîner informel à Bruxelles avec ses homologues européens, François Hollande prend le train. Si un ordre de mission pour envoyer sur place un avion a bien été passé, il est, selon l'Elysée, annulé quarante-huit heures avant le rendez-vous, quand le chef de l'Etat décide de privilégier le rail. Au terme du repas, alors que ses collaborateurs lui conseillent de dormir sur place et de rentrer par le premier Thalys du matin, lui opte pour la voiture. "Et alors? Qu'est-ce que ça peut faire s'il a envie d'y passer la nuit?" balaie un proche. [...]
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-vrai-train-de-vie-du-pouvoir-socialiste_1137128.html
Ils sont dans le contrôle total de leur image, ça risque un jour de se retourner contre eux, le plus vite possible sera le mieux , je ne supporte pas ces faux-semblants, cette démagogie qui leur est propre, ce mensonge permanent, qui vise à nous faire croire que le ciel est bleu quand il est gris.
Avions, voitures, logements de fonction, gardes du corps: François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont décrété la chasse au gaspi. Derrière l'évident effet d'affichage, quelle réalité? Quelles économies budgétaires? L'Express a mené l'enquête.
L'avantage d'une visite confidentielle, c'est qu'elle permet tout. Y compris une grande première. Le 4 juillet, François Hollande monte à bord du sous-marin nucléaire le Terrible, au large de la Bretagne. Pour atteindre les lieux, pas de train, pas de voiture: le président, accompagné du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, emprunte un avion de la République -c'est la première fois qu'il en utilise un pour un déplacement intérieur.
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Les 9 et 10 juin, il avait décliné celui qui lui avait été proposé pour se rendre à Tulle (Corrèze). Le 4 juillet, François Hollande est donc conduit à Orly. Deux Falcon 7X attendent sur le tarmac. Direction, la base aéronautique navale de Landivisiau (Finistère). Là, deux hélicoptères sont prêts. Le chef de l'Etat enfile une combinaison spéciale et monte à bord d'un NH 90 qui file vers le grand large. Au bout d'une heure, il est hélitreuillé - là encore, c'est la première fois de sa vie!
La vie politique normale
Le matin, au Conseil des ministres, il l'a encore martelé: "Je souhaite que les ministres soient exemplaires. Nos efforts doivent porter dans la durée." Mais, quand il s'agit du train de vie du pouvoir, il y a ce que l'on montre, que l'on exhibe même, et ce que l'on dissimule. Le 23 mai, toutes les caméras sont braquées sur un TGV.
Pour se rendre à un dîner informel à Bruxelles avec ses homologues européens, François Hollande prend le train. Si un ordre de mission pour envoyer sur place un avion a bien été passé, il est, selon l'Elysée, annulé quarante-huit heures avant le rendez-vous, quand le chef de l'Etat décide de privilégier le rail. Au terme du repas, alors que ses collaborateurs lui conseillent de dormir sur place et de rentrer par le premier Thalys du matin, lui opte pour la voiture. "Et alors? Qu'est-ce que ça peut faire s'il a envie d'y passer la nuit?" balaie un proche. [...]
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-vrai-train-de-vie-du-pouvoir-socialiste_1137128.html
Ils sont dans le contrôle total de leur image, ça risque un jour de se retourner contre eux, le plus vite possible sera le mieux , je ne supporte pas ces faux-semblants, cette démagogie qui leur est propre, ce mensonge permanent, qui vise à nous faire croire que le ciel est bleu quand il est gris.
- mps
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Re: Le Vrai Train de Vie du pouvoir Socialiste
Lun 16 Juil - 19:00
Pour le voyage "normal" à Bruxelles, quelques précisions de Belgique.
Si l'arrivée d'une personnalité en avion ne pose de problème que celui d'une garde renforcée à la zone VIP de l'aéroport, son déplacement en train veut une vérification de toute la ligne, mêtre par mêtre, des forces de sécurité à la gare et durant tout le trajet. 10 fois plus cher.
Idem pour le retour en voiture, exigeant une escorte et la sécurisation de la route.
Aucune économie d'avion : le Hollande-One était à Bruxelles, en stand by, "au cas où".
Bref, pour jouer la com "normale", Spuma a fait dépenser des sommes folles, et enragé les belges.
Si l'arrivée d'une personnalité en avion ne pose de problème que celui d'une garde renforcée à la zone VIP de l'aéroport, son déplacement en train veut une vérification de toute la ligne, mêtre par mêtre, des forces de sécurité à la gare et durant tout le trajet. 10 fois plus cher.
Idem pour le retour en voiture, exigeant une escorte et la sécurisation de la route.
Aucune économie d'avion : le Hollande-One était à Bruxelles, en stand by, "au cas où".
Bref, pour jouer la com "normale", Spuma a fait dépenser des sommes folles, et enragé les belges.
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