N’ayant pas démérité, je refuse d'être culpabilisé ...
Dim 17 Juin - 21:21
(Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ce billet qui n'émane pas d'un de nos membres, ou plutôt... manifeste servi par une plume qui n'est pas encore inscrite sur notre site )
La stigmatisation des « Riches » en France ! Par Philippe Bouvard
Avril 2012
Je ne suis pas un héritier.
Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’ai gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo. Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler à 82 ans, dix heures par jour et 365 jours par an.
J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée. J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
J’ai financé des porte-avions qu’on ne pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a oublié de me convier.
Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables, voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles !
Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois. Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
Hors, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires mais aucune subvention.
Je n’ai touché d’autre argent publique que la maigre solde de sous-officier durant mes quinze mois de service militaire. Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une République qui examine à la loupe les additions des restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler. Je n’ai pas fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens.
Une seule fois je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise. A la distribution des bonus, des stock-options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.
Je ne suis le protégé de personne sauf celui du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
J’ai versé à la collectivité d’avantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait qu’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution, ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions. Quant à moi, j’aurai nourri des enfants, construit des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie.
Philippe BOUVARD
http://twitts.fr/~awp
La stigmatisation des « Riches » en France ! Par Philippe Bouvard
Avril 2012
Je ne suis pas un héritier.
Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’ai gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo. Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler à 82 ans, dix heures par jour et 365 jours par an.
J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée. J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.
J’ai financé des porte-avions qu’on ne pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a oublié de me convier.
Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables, voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles !
Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois. Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic.
Hors, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires mais aucune subvention.
Je n’ai touché d’autre argent publique que la maigre solde de sous-officier durant mes quinze mois de service militaire. Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une République qui examine à la loupe les additions des restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler. Je n’ai pas fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens.
Une seule fois je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise. A la distribution des bonus, des stock-options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.
Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.
Je ne suis le protégé de personne sauf celui du public auquel je dois la longueur de mon parcours.
J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.
J’ai versé à la collectivité d’avantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.
Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.
Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait qu’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution, ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions. Quant à moi, j’aurai nourri des enfants, construit des maisons, planté des arbres.
Mission accomplie.
Philippe BOUVARD
http://twitts.fr/~awp
Re: N’ayant pas démérité, je refuse d'être culpabilisé ...
Dim 17 Juin - 22:15
Bravo et merci Monsieur Bouvard pour ces rires et sourires que vous nous offrez depuis tant d'années, et aussi pour ce témoignage intime et courageux.
Être obligé de justifier sa réussite pour ne pas être mis au ban de l'empire socialiste, de la bienpensance boboïsante, quelle tristesse et quelle honte pour la France, d'en arriver là !
Être obligé de justifier sa réussite pour ne pas être mis au ban de l'empire socialiste, de la bienpensance boboïsante, quelle tristesse et quelle honte pour la France, d'en arriver là !
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