Grèce : Retour vers le futur
Lun 5 Déc - 17:55
La Grèce est en faillite. Le développement de l’appareil d'État est exponentiel : la fonction publique est le premier employeur du pays, le nombre de fonctionnaires par habitant est le plus élevé d’Europe. (...)
Dans un pays où le clientélisme règne en maître, les élus distribuent ces postes d’agents de l’État à leurs électeurs et leurs soutiens. Les capitaux étrangers, principalement anglais, qui affluent dans le pays, ne peuvent servir de leviers de croissance, tout entier dédié au remboursement des intérêts de la dette. Encouragée par l'étranger, la Grèce lance alors un emprunt international pour moderniser ce qui peut l’être. Les banques du monde entier se ruent pour prêter encore un peu plus aux hellènes. Le pays s’enfonce dans le puits sans fond de la dette.
Le Figaro résume ainsi la situation dans un article paru ......... en 1897 !
«La Grèce peut-elle payer les frais de la folie qu'elle a commise, ou, faute d'administration et de gouvernement n'est-elle pas exposée à tomber peu à peu au rang de la Crète, dont elle avait rêvé l’annexion à son profit.(…)
Les nouveaux et les anciens créanciers de la Grèce ne peuvent plus se contenter, pour obtenir raison d'elle, des promesses qu'elle inscrirait volontiers dans un traité de paix. Il faut que ces promesses soient doublées de gages tangibles, saisissables et qui échappent au risque d'être détournés de leur destination, soit par la mauvaise volonté, soit par le laisser-aller d'une administration mal dirigée.
Les revenus que le gouvernement grec doit affecter au payement de ses diverses dettes seront donc placés sous l'administration d'un contrôle européen, formé par un délégué de chacune des puissances signataires du traité de Constantinople. Aux yeux des Grecs, c'est le comble de l'humiliation.»
Dans un pays où le clientélisme règne en maître, les élus distribuent ces postes d’agents de l’État à leurs électeurs et leurs soutiens. Les capitaux étrangers, principalement anglais, qui affluent dans le pays, ne peuvent servir de leviers de croissance, tout entier dédié au remboursement des intérêts de la dette. Encouragée par l'étranger, la Grèce lance alors un emprunt international pour moderniser ce qui peut l’être. Les banques du monde entier se ruent pour prêter encore un peu plus aux hellènes. Le pays s’enfonce dans le puits sans fond de la dette.
Le Figaro résume ainsi la situation dans un article paru ......... en 1897 !
«La Grèce peut-elle payer les frais de la folie qu'elle a commise, ou, faute d'administration et de gouvernement n'est-elle pas exposée à tomber peu à peu au rang de la Crète, dont elle avait rêvé l’annexion à son profit.(…)
Les nouveaux et les anciens créanciers de la Grèce ne peuvent plus se contenter, pour obtenir raison d'elle, des promesses qu'elle inscrirait volontiers dans un traité de paix. Il faut que ces promesses soient doublées de gages tangibles, saisissables et qui échappent au risque d'être détournés de leur destination, soit par la mauvaise volonté, soit par le laisser-aller d'une administration mal dirigée.
Les revenus que le gouvernement grec doit affecter au payement de ses diverses dettes seront donc placés sous l'administration d'un contrôle européen, formé par un délégué de chacune des puissances signataires du traité de Constantinople. Aux yeux des Grecs, c'est le comble de l'humiliation.»
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