NICE attentat : Il faut sauver le ministre Cazeneuve

NICE attentat : Il faut sauver le ministre Cazeneuve
(par Fabienne Galot)

Devant la  « polémique » Cazeneuve contre Bertin, on est un peu perdu. La policière municipale, ment-elle ? Est-elle manipulée ? Ou bien, est-ce le gouvernement qui fait bloc, pour couvrir une affaire d’état ?
 
On entend çà et là dans la presse : « La policière est proche de la mairie » BFMTV, « Sandra Bertin, une policière très engagée » titre Le Parisien, « Une fliquette anonyme s est fait instrumentaliser par des supérieurs sans vergogne et va sortir essorée de la machine à laver médiatique » twitte Bruno Masure avant de rectifier, probablement parce que, plus juteux car incriminant Nicolas Sarkozy « Errare humanum est . #SandraBertin n' est pas une obscure "fliquette" mais une militante sarkozyste pure et dure ... »  etc.
Cette presse, engagée, pourrie, loin de toutes réalités. N’envisage pas une seconde que l’on puisse être, et de droite et intègre. De plus, depuis qu’elle a découvert que la policière municipale était sarkozyste, elle se déchaîne contre la pauvre fonctionnaire.

Vous l’aurez compris du côté de la presse non « rance » : Sos Cazeneuve
Ils ont du mal à croire que Cazeneuve ait pu mentir, toujours Masure : « Question probité intellectuelle, @BCazeneuve et @cestrosi ,au vu de leurs parcours, c est le jour et la nuit, non ? Et une nuit bien sombre! » (vous pouvez constater la neutralité et la sobriété de ce tweet),

Pour vous mettre les points sur les  i Monsieur Masure, reprenons l’historique de ce que nous dit le ministre de l’Interieur :
Le 15 juillet : pas lié à un attentat islamique
Le 16 juillet : L'état islamique revendique l’attentat, Cazeneuve temporise : Radicalisation rapide

Radicalisation rapide avant que l’enquête ne révèle que la radicalisation avait commencé il y a plus d’un an. Notez au passage que vous ne vous êtes pas empressé de souligner les constants changements d’opinion de notre ministre à propos de cet attentat..
comme dirait la grand-mère de Martin Aubry : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ».
Au départ Cazeneuve parlait que 64 policier sur les lieux, aujourd’hui on n’en est plus qu’à 39.

Les journalistes feraient mieux de se demander qu’elles auraient été leurs réactions si de tel faits s’étaient déroulés avec un gouvernement de droite et une municipalité de gauche.
NB : nous n’attendons pas de réponse mais juste qu’ils y réfléchissent honnêtement pour eux-mêmes.

Fabienne Galot

(A suivre)