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fabriceG
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Article de presse OGM...

Ven 1 Juil - 10:58
Depuis 1996, nous trouvons dans l'environnement et dans toute la chaîne alimentaire des produits agricoles transgéniques, sans que la volonté du consommateur soit partie prenante dans ces choix.
Le monde agricole lui-même a subi ce qu’on lui a présenté comme une évolution, en terme de productivité et d’efficacité.
Logiquement trustés par des multinationales, les OGM sont apparus dans le paysage de l'agriculture pour maximiser les bénéfices en réduisant le coût d'exploitation par rapport au modèle agricole en vigueur.
Symboliquement, les OGM nous ont été présentés sous un angle quasiment irrationnel, comme si leur usage allait permettre une miraculeuse multiplication des pains, mais quelques années plus tard, le constat est sans appel : aucune manne extraordinaire ne tombe sur le désert.
Il y a peut-être un peu moins de famine dans le monde, mais l’humanité n’est pas mieux nourrie pour autant.
Et le développement des maladies dites de civilisation accompagne souvent l’introduction des produits issus de notre industrie agricole.
Les OGM n’ont, jusqu’à preuve du contraire, résolu durablement aucun problème concernant les besoins mondiaux en matières premières agricoles et en termes de santé publique.
Les Monsanto et autres apprentis sorciers se sont crus les nouveaux Moïse apportant de nouvelles tables de la loi à l'humanité. Mais ces tables se brisent toutes seules, dès lors qu'elles sont confrontées à la réalité des faits scientifiques, c'est-à-dire aux conséquences de recherches fondées uniquement sur le profit.
Ces dernières années, les interventions de collectifs de politiques et de scientifiques se sont multipliées pour nous alerter sur les dangers liés autant aux résultats des premières expériences, qu’aux incertitudes liées à la proliférations d'OGM, de MUTAGENES et d'AGM.
Ces ambiguïtés, voire ces obscurités concernant la dissémination incontrôlée d’OGM touchent la faune, la flore et l’humanité dans son ensemble car elles concernent le milieu vivant global, ce qui inclut aussi les paysages.
Mais les interventions des politiques sont souvent sans effet.
Ainsi, le 22 janvier 2016, au cours de la discussion au Sénat sur le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, certains sénateurs ont tenté d’introduire, sous forme d’amendement, un article pour suspendre la vente de semences de colza et de tournesols tolérantes aux herbicides issues de mutagénèse.
Ceci se solda par un échec et doit nous interroger sur les compétences scientifiques incluant le médical et agricoles des politiques qui prennent de telles décisions.
Nous citerons la sénatrice PC Évelyne Didier : « Les scientifiques nous alertent des dangers de la transmission de gènes. Le colza se dissémine facilement, le colza ainsi génétiquement modifié s’intercalerait dans les cultures de blé et d’autres céréales, favorisant le développement de plantes adventices rendues elles-mêmes résistantes aux produits phytosanitaires : on risque en conséquence des atteintes irréversibles à notre biodiversité. »
Ou encore le sénateur EELV Joël Labbé : « On élabore des colzas résistants aux herbicides qui s’hybrideront facilement, on le sait, avec de nombreuses autres espèces de plantes sauvages, dont la dissémination est incontrôlable et que l’on devra traiter de plus en plus. »
Et pour la sénatrice EELV Marie-Christine Blandin : « Ces semences de mutagénèse sont vendues par ceux-là mêmes qui vendent des herbicides... . Cherchez l’erreur ! »
Aux vues de ces déclarations alarmantes d'élus de la République, les résistances de certains milieux politiques doivent particulièrement attirer notre attention, aussi bien sur l’ignorance des politiciens qui voteraient sans réfléchir sur ce sujet sensible, que sur le fait que la pression des lobbies atteint aisément même nos institutions prétendument les plus stables et les plus distanciées, ce qui est encore bien plus grave; car on peut palier l'ignorance, mais il sera beaucoup plus difficile de combattre la pression de lobbies, qui se traduit forcément quelque part par des avantages très concrets.
Des collectifs comme « Semons la biodiversité » oeuvrent inlassablement pour faire passer le message: « La progression très rapide des cultures de variétés rendues, par des modifications génétiques non naturelles, tolérantes à certains herbicides dissémine massivement des gènes de résistances à ces même herbicides, jusque dans le génome de nombreuses plantes sauvages. Il en résultera logiquement une forte augmentation des quantités d’herbicides utilisées dont on connaît déjà les impacts catastrophiques sur la biodiversité, l’environnement et la santé. »
L’association « Inf’OGM » nous informe qu' « actuellement, ce sont environ 4 millions de tonnes de soja génétiquement modifié qui sont importées chaque année en France. »
Et selon le ministère de l’Agriculture, en 2014, 17 000 hectares de colza et 110 000 hectares de tournesol génétiquement mutés, pour être rendus tolérants à un herbicide, ont été semés en France.
Nous savons que la réglementation est très stricte au niveau des OGM, mais qu'en est-il des semences mutagènes ? Elles ne sont pas classées comme OGM.
Pour clarifier le propos, il faut savoir qu’un OGM est un organisme qui a été modifié par une méthode dite de la transgénèse, c'est-à-dire qu'on y a introduit un gène étranger pour le doter de caractéristiques dont la nature ne l'a pas pourvu à l’origine. Ainsi, des plantes vont développer une résistance aux herbicides, ou produire directement un insecticide en continu, à partir de leur propre génome; et nous avons, des semences modifiées par une mutagénèse d’origine chimique, avec la dimension artificielle que cela suppose. Ces semences ne sont pas considérées comme des OGM par l'Union européenne, puisqu'il n'y a pas de nouvel ADN introduit, seulement l'action d'un processus chimique.
Ainsi le Diable se cache dans les détails, mais à qui profite le crime ?
Certainement pas au monde agricole qui devient le débiteur et le prisonnier de ce système pervers…mais rentable pour ceux qui le contrôlent d’un bout à l’autre de la chaîne.
Les réflexions des chercheurs, politiques, paysans, journalistes doivent nous faire prendre conscience de l’irréversibilité des processus de dissémination d’OGM dans la nature, car sur une parcelle censée recevoir uniquement des semences conventionnelles, qui peut certifier que cette parcelle ne sera pas contaminée par des semences génétiquement modifiées à proximité ? Les OGM ne contrôlent pas le vent, ni les insectes, ni les oiseaux, ni les écoulements d’eaux de pluies, ni les transports de terres, ni les pollens. La nature n’en fait qu’à sa tête.
Aucun scientifique au monde, même de bonne volonté, ne peut donc certifier qu’il maîtrise le processus de dissémination ni ses conséquences sur l’environnement.
Notons que le maïs et le soja constituent la plus grande partie des plantes génétiquement modifiées et que ces cultures OGM sont massivement importées par les pays riches, et destinées essentiellement à la nourriture animale.
Concernant la France, 90 % de l'alimentation de nos animaux provient de pays étrangers qui utilisent massivement les OGM.
90 % du bétail élevé en France peut avoir été nourri avec des OGM.
Actuellement, il est impossible de savoir si un animal a consommé du soja, du maïs ou du colza OGM.
Ainsi les produits laitiers, les poissons d'élevages, la viande, les œufs en dehors du BIO sont potentiellement contaminés.
A ce titre, le collectif « Consommateurs, pas cobayes ! » a déposé une plainte-recours devant la Commission Européenne et exige que tous les produits alimentaires issus d’animaux nourris aux OGM portent un étiquetage spécifique. A juste titre, ce collectif estime que les consommateurs sont mal informés.
Consommer une nourriture saine devrait être un de nos droits fondamentaux car actuellement, seuls les produits contenant volontairement des OGM sont étiquetés. Il s'agit d' un premier pas, qui ne devra pas être le dernier.
Tout le monde ne fume pas, or les paquets de cigarettes signalent bien le risque de cancer, qui est scientifiquement avéré.
Et nous devrions consommer les yeux fermés des aliments dont nous ignorons les conséquences pour notre santé et notre descendance ?
Le fait est que nous ignorons par manque de traçabilité ce que nous consommons, sans même parler de la qualité nutritionnelle, qui est un autre vaste sujet.
Alors si des femmes et hommes politiques, scientifiques et des collectifs avisés nous alertent sur la possibilité d'un danger de consommer des aliments génétiquement modifiés et sur la catastrophe écologique en marche, nous avons tout intérêt à les écouter, qui plus est quand nous constatons que des personnes de même sensibilité avaient tiré la sonnette d'alarme quant aux produits chimiques utilisés par notre modèle agricole.
Car qu'il s'agisse de la culture intensive de semences conventionnelles, d'OGM ou de mutagènes, des produits chimiques de traitement sont toujours présents.
Ainsi, dans son ouvrage Eat, Gilles LARTIGOT développe cette question à travers tout un chapitre concernant les perturbateurs endocriniens.
L'auteur s'appuie sur les travaux du professeur Pierre-Marie MARTIN établissant un lien entre le développement des maladies et notre alimentation moderne, et fait état des dangers engendrés par les perturbateurs endocriniens que l’on trouve dans les phytosanitaires, les plastiques et les médicaments. Nous devons prendre conscience que nous vivons dans des environnements pollués, certes, à des degrés divers, mais tout de même pollués.
Une fois ingérés ou respirés, la plupart des pesticides sont classés cancérogènes, mutagènes, c’est-à-dire toxique pour l'ADN ou nocifs pour la fertilité.
Ainsi, ces perturbateurs endocriniens peuvent influencer le système hormonal, même à très faible dose. Ils sont ainsi suspectés de favoriser le diabète de type 2, l'obésité, les cancers du sein, de la prostate ou de la thyroïde notamment.
Pire encore, deux substances inactives quand elles sont seules peuvent devenir toxiques ensemble : c'est l'effet cocktail.
Les femmes enceintes et les enfants sont les plus vulnérables.
Selon l’Institut de Veille Sanitaire, 100 % des français révèlent dans leur organisme des traces de polluants, à des doses variables.
La maladie de Parkinson est désormais estampillée « maladie professionnelle » en lien avec les pesticides, depuis 2012.
Hélas, nous constatons qu'après son lancement, le plan « Ecophyto », qui visait à réduire la quantité de pesticides épandus en France, se solde par un échec cuisant.
Le recours aux pesticides a augmenté de plus de 10 % entre 2009 et 2013, alors que l’objectif était de diminuer de moitié leur usage d’ici 2018.
Alors que le terme de résistance est au cœur de la problématique des OGM et produits phytosanitaires, l'association pour la prévention de la pollution atmosphérique - comité régional Nord Pas-de-Calais nous informe :« on observe une adaptation des espèces aux produits utilisés. On observe 600 espèces d'insectes et 60 espèces de végétaux résistants aux produits phytosanitaires aujourd'hui présents sur le marché.»
« La résistance et l’adaptation aux molécules chimiques, toujours plus puissantes, implique tout simplement qu’il faudra repousser toujours plus loin les limites d’utilisation. »
La messe est dite.
Nous ne pouvons pas traiter le sujet des OGM mutagènes sans les replacer dans une perspective globale en tant que nouvelle étape dans le système agribusiness.
Ainsi, le monde agricole a été poussé vers des modes de cultures hyper intensives qui ont été planifiées de manière parfois invasive, voire quasi autoritaire, dans les années 50-60.
Cette culture, pour devenir intensive, doit utiliser des produits phytosanitaires et intrants.
Ce terme de phytosanitaire peut faire momentanément illusion. Mais la réalité est toute autre sur le plan biologique, puisque ces produits sont plus proches de la médecine chimique allopathique que des médecines douces.
Mais gardons à l’esprit que cette course à la productivité boostée artificiellement par des engrais chimiques et des phytosanitaires trouve ses limites, puisque la productivité n’augmente plus réellement.
Toujours est-il que cette course aux profits bénéficie à certains, qui ne se préoccupent pas des intérêts de l’humanité et de la Terre.
Nous constatons que six multinationales se partagent les bénéfices de la vente de pesticides : Bayer, Monsanto, Syngenta, Dow, Basf et Dupont.
Selon le rapport 2016 du Sénat, la France consomme environ 110000 tonnes de pesticides par an, ce qui en fait le 1er consommateur européen et le 3ème mondial, après les USA et le Japon. Devons-nous être fiers de ce classement ?
Il est temps de développer une conscience des responsabilités envers le monde vivant et envers nos descendants. On peut travailler, gagner de l’argent, sans pour autant polluer la planète pour un temps indéterminé, surtout quand nous savons que la faune et la flore sont attaquées également, car nous ne sommes que les éléments interagissants et coopératifs du monde vivant.
Nous reprendrons un des exemples malheureusement les plus connus : celui de la disparition des abeilles. Il est admis que cette disparition est liée à l'utilisation de traitements phytosanitaires qui provoquent depuis les années 90 un taux de mortalité élevé : 30% en moyenne, parfois 50 à 80 % dans les essaims.
Cette surmortalité est attribuée à des parasites, comme le frelon asiatique, et à l'usage de pesticides, en particulier des insecticides de la classe des néonicotinoïdes.
Plusieurs études ont mis en évidence l'effet des néonicotinoïdes qui désorientent les abeilles, les empêchant de retrouver leur ruche, et contaminent durablement l'environnement. La réglementation sur les néonicotinoïdes relève de la compétence de l'Union européenne mais l'État français est souverain pour interdire ou autoriser les produits qui en contiennent. Mais pendant que les experts discutent, que les politiques tergiversent, et que les lobbies soutenus par leurs banques font pression… les abeilles meurent, la pollinisation s’effectue plus difficilement et la biodiversité perd de sa richesse.
Qui se souvient encore des champs de blé de son enfance, constellés de fleurs dites sauvages (bleuets, coquelicots, nielle des blés, camomille… ) ?
Ces plantes messicoles semblent être devenues insupportables à la vue de certains qui ont estimé qu’il fallait les éradiquer à coup de bombes phytosanitaires afin que les champs de céréales soient « propres », selon leurs critères.
Or, la présence de plantes messicoles ne posent pas de réel problème à la culture des céréales. Ni pour la consommation ultérieure de celles-ci, ni même pour la panification.
Cette biodiversité contribue d’ailleurs à protéger l’ensemble du milieu. Les maladies se propagent beaucoup plus facilement dans les monocultures intensives que dans les biotopes très diversifiés sur le plan des espèces, sans même parler du domaine non quantifiable de la beauté. Oui, certaines choses n’ont pas de prix.
Et un paysan qui contemple son champ peut le percevoir aussi comme le résultat de son labeur en harmonie avec le travail de la nature.
Pour revenir au monde froid du profit, une centaine de produits à base de néonicotinoïdes sont autorisés en France. Il faut rappeler que les néonicotinoïdes sont 100 fois plus toxiques que d'autres insecticides, déjà très nocifs.
Reprenons l’exemple de l'abeille, cet insecte pollinisateur est essentiel pour la survie de l’humanité car plus de 4000 variétés de fruits et de légumes disparaîtraient sans la pollinisation. Cela représente 35% de la production mondiale de nourriture. Soyons conscients que 80% de la pollinisation dépend des abeilles et des guêpes.
La disparition de ces insectes conduira à une famine apocalyptique, car la population mondiale ne semble pas en passe de se stabiliser.
Où est la promesse de la multiplication des pains ?
Que vaut-elle quand elle dépend juste du mensonge des forces de l’argent ?
Mais il y a une note d'espoir: dans le cadre de la deuxième lecture du projet de loi sur la biodiversité à l’Assemblée Nationale, les députés ont voté un amendement interdisant, sans dérogation, les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, à partir du 1er septembre 2018.
La question que l’on peut logiquement se poser est la suivante: en l' absence de changement de modèle agricole , ce produit ne risque-t-il d’être remplacé par quelque chose de plus toxique, et peut-être plus discrètement pernicieux ?
Si la question des OGM est assez accessible au grand public, étant donné la masse de livres, articles et émissions qui lui ont été consacrés, la majorité des gens ignorent l’existence des AGM qui sont potentiellement tout aussi nuisibles.
En effet, la manipulation du vivant ne pouvait se limiter au seul règne végétal; la course aux profits amènent les laboratoires à étendre à présent leurs recherches et expériences au monde animal.
Ceci a produit les AGM, les animaux génétiquement modifiés.
Par exemple, on a crée le Frankenfish, un saumon qui grossit deux fois plus vite qu’un saumon naturel. Ceci a seul fin de le commercialiser beaucoup plus vite et bien moins cher, puisque grâce à ces tours de passe-passe, le saumon s’est démocratisé et n’est plus considéré comme un produit de luxe.
La manœuvre a parfaitement réussit : on produit et vend deux fois plus vite.
Pas question d’améliorer le goût ni la qualité, simplement de doubler les volumes et les profits. Il apparaît prématuré d’évaluer les risques pour la santé humaine en l’absence de toute consommation de masse, mais que se passera-t-il à grande échelle quand des AGM vont par mésaventure disséminer leurs gênes parmi les populations sauvages ?
Y a-t-il un scientifique qui nous garantisse que ces monstres n'ont pas de capacité à se reproduire ?
Existe-t-il un risque sanitaire à consommer ces poissons bourrés d’antibiotiques, quand on sait qu'ils sont nourris principalement de protéines animales et végétales issues de l'agriculture industrialisée, donc de plantes mutées, infestées de pesticides ?
Tout un processus de destruction des équilibres et interactions délicats de la vie est en cours. Les multinationales de l’argent s’attaquent à tous les règnes du vivant. Or, nous sommes au cœur du vivant.
Le principe de précaution, parfois décrié, voudrait que les OGM, AGM, et semences MUTAGENES soient interdites en attendant que la science progresse suffisamment.
Cette interdiction devrait s’étendre aux traitements phytosanitaires dont les propres étiquettes, sans chercher plus loin, nous avertissent déjà du danger qu’ils représentent.
Mais pour rendre ceci possible les méthodes de culture doivent changer et évoluer. Nous devons tendre vers un autre modèle de production proche du consommateur dans lequel le respect de la Terre, de la vie et des hommes ne sera pas incompatible avec l’efficacité.
Car la population mondiale continue de croître et il faudra bien nourrir correctement 9 à 10 milliards de personnes vers 2050.
Il faut faire preuve de bons sens. Nous disposons d'une nature généreuse , d'un patrimoine absolument merveilleux en terme de variété des espèces et de connaissances traditionnelles.
Ne sous-estimons pas l’intérêt d'internet qui permet de créer des liens, des réseaux, de faire circuler l’information et de faciliter la reconnaissance des producteurs aussi bien sur le plan local, qu’en commercialisant certains produits à l'étranger.
L’internet bien utilisé, devrait permettre d’adapter la production local, tout en la diversifiant pour éviter que trop de produits agricoles parcourent des milliers de kilomètres avant d’arriver dans nos assiettes. Nous pourrions construire un véritable jardin d'Eden, mais pour cela nous devons cesser de jouer avec la création.
Depuis des millénaires, les hommes ont appris à œuvrer avec la loi naturelle. Nous sommes les héritiers de générations de paysans dont les savoirs constituent le patrimoine immatériel de l’humanité.
Sachons pourquoi nous luttons : notre pratique actuelle de l’agriculture industrielle intensive, infestée de surcroît par les OGM, MUTAGENES, AGM risquent de détruire d’inestimables lignées génétiques que l’évolution a produites naturellement et que les humains ont valorisées avec sagesse et intelligence.
D'un point de vue stratégique, quand un pays n'est plus capable d'assurer sa propre alimentation, et qu'il dépend de multinationales étrangères pour pourvoir à ses propres besoins alimentaires, qui impose sa loi à qui ?
Une société malade, préoccupée par son diabète, son cholestérol et ses cas de cancers sera bien moins efficace pour progresser, notamment vers son émancipation. Son premier combat doit être mené pour la qualité de notre vie, et pour la protection de cette nature que nous devrons transmettre à nos enfants, car l’introduction de l’écologie est au cœur de la problématique politique.
Que ce soit sur un plan scientifique ou éthique, c’est une obligation et non une option ! Car notre survie ne se marchande pas.
Il est urgent que nos exploitants, sous l'impulsion d'une grande politique publique, reprennent la place qui est la leur. Celle qui garantit notre souveraineté alimentaire et sanitaire. Le monde agricole est le vrai socle de la nation, sa pierre d’angle.
On pourra se passer de multiples acteurs de la société, même de politiques, mais personne ne pourra se passer un jour de manger.
Les paysans sont les premiers acteurs de la protection du vivant. Leur place n'est pas dans les rubriques de faits divers des journaux, où nous apprenons hélas qu'il n'est pas rare qu'ils se suicident, car méprisés et abandonnés dans un modèle agricole dépassé.
Le monde agricole ne peut plus être une simple variable d’ajustement de l’économie pensée à Bruxelles par des bureaucrates eux-mêmes soumis à la politique mondiale la plus indifférente au bien-être des individus et qui ne s’intéresse qu’aux bénéfices des multinationales.
Qu'importe si pour cela il faut empoisonner l’humanité entière et étouffer les paysans du monde sous le fardeau inhumain de la concurrence la plus déloyale et la plus impitoyable.
La Terre peut se passer des hommes, mais les hommes ne survivront pas sans une Terre saine. Nous jouissons du libre arbitre; agissons donc et cessons de nous prosterner devant le veau d'or.
Car la vie ne se marchande pas, et le travail doit permettre à chacun de vivre décemment, en harmonie avec lui-même, les autres, la nature… et l’avenir.
Amen.
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