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Calculette
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Article de presse Amnesty international dénonce les crimes de guerre palestinien contre Israël

Mer 13 Mai - 0:27
Des groupes armés palestiniens ont fait preuve d’un mépris flagrant pour la vie de civils, en lançant de nombreuses attaques aveugles à l’aide de roquettes et de mortiers en direction de zones civiles en Israël durant le conflit de juillet-août 2014, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public jeudi 26 mars et intitulé Unlawful and deadly: Rocket and mortar attacks by Palestinian armed groups during the 2014 Gaza/Israel conflict (pdf)

Ce document  fournit des éléments tendant à prouver que plusieurs attaques lancées depuis la bande de Gaza constituaient des crimes de guerre. Six civils, dont un petit garçon de quatre ans, ont été tués en Israël dans le cadre d’attaques de ce type, au cours de ce conflit ayant duré 50 jours. Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien, 13 civils palestiniens, dont 11 mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile tiré depuis la bande de Gaza s’est écrasé dans le camp de réfugiés d’al Shati. (…)
Toutes les roquettes utilisées par les groupes armés palestiniens sont des projectiles non guidés, avec lesquels on ne peut pas viser avec précision de cible spécifique et qui sont non discriminantes par nature ; recourir à ces armes est interdit par le droit international et leur utilisation constitue un crime de guerre. Les mortiers sont eux aussi des munitions imprécises et ne doivent jamais être utilisés pour attaquer des cibles militaires situées dans des zones civiles ou à proximité. (…)
Selon les données des Nations unies, plus de 4 800 roquettes et 1 700 mortiers ont été tirés depuis Gaza vers Israël au cours de ce conflit. Sur ces milliers de roquettes et mortiers, environ 224 auraient atteint des zones résidentielles israéliennes, tandis que le Dôme de fer, le système de défense anti-missile israélien, en a intercepté de nombreux autres. (…) Lors de l’attaque la plus mortelle attribuée à un groupe armé palestinien durant ce conflit, 13 civils palestiniens, dont 11 mineurs, ont été tués lorsqu’un projectile a explosé à côté d’un supermarché, dans le camp – surpeuplé – de réfugiés d’al Shati (bande de Gaza) le 28 juillet 2014, premier jour de l’Aïd al Fitr. Les enfants jouaient dans la rue et achetaient des chips et des boissons sucrées au supermarché au moment de l’attaque. Si les Palestiniens ont affirmé que l’armée israélienne était responsable de cette attaque, un expert indépendant, spécialiste des munitions, ayant examiné les éléments de preuve disponibles pour le compte d’Amnesty International, a conclu que le projectile utilisé dans le cadre de cette attaque était une roquette palestinienne. (…) Mahmoud Abu Shaqfa et son fils Khaled, âgé de cinq ans, ont été gravement blessés lors de cette attaque. Muhammad, son fils de huit ans, a été tué. (…) Il n’y pas d’abri contre les bombes ni de système d’alerte en place pour protéger les civils dans la bande de Gaza. Le rapport décrit en détail d’autres atteintes au droit international humanitaire commises par des groupes armés palestiniens durant le conflit, comme le fait de stocker des roquettes et d’autres munitions dans des immeubles civils, y compris des écoles administrées par les Nations unies, ainsi que des cas dans lesquels des groupes armés palestiniens ont lancé des attaques ou stocké des munitions très près de zones où se réfugiaient des centaines de civils déplacés. Amnesty international

La démarche palestinienne est toutefois une arme à double tranchant et pourrait avoir des conséquences désastreuses : si les Palestiniens décident de poursuivre des Israéliens en justice, l’inverse est également vrai. Ainsi, des membres du Hamas, qui contrôle de facto la bande de Gaza, pourraient être amenés à comparaître devant un tribunal pour avoir visé des civils lors de l’opération israélienne en 2014. Ce qui pourrait court-circuiter ou presque l’offensive judiciaire des Palestiniens en les obligeant à répondre de ces accusations.  L’Orient le jour
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