"La légende du 8 mai 1945 en Algérie" par Roger Vétillard
Sam 9 Mai - 18:29
7 ans d'enquête historique sur les évènements de mai 1945 en Algérie d'un enfant de Sétif
Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie par luette
Roger Vétillard est né à Sétif. Il a donc très tôt entendu parler de ce qu’il est convenu d’appeler, les massacres de Sétif et de Guelma. Un beau jour, lassé d’entendre le récit d’une histoire falsifiée à force de manipulation politique et d’occultation idéologique, ce médecin de Toulouse décide de mener sa propre enquête historique. Pendant près de 7 ans, il va consulter les archives françaises, algériennes, anglo-saxonnes, et aller à la rencontre de nombreux témoins. Le fruit de ce travail est concentré dans un livre objectif et rigoureux "Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie" (Editions de Paris).
Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie- seconde... par luette
14.25 après la déclaration de Jacques Verges "Un génocide ? vraiment ?"
Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie par luette
Roger Vétillard est né à Sétif. Il a donc très tôt entendu parler de ce qu’il est convenu d’appeler, les massacres de Sétif et de Guelma. Un beau jour, lassé d’entendre le récit d’une histoire falsifiée à force de manipulation politique et d’occultation idéologique, ce médecin de Toulouse décide de mener sa propre enquête historique. Pendant près de 7 ans, il va consulter les archives françaises, algériennes, anglo-saxonnes, et aller à la rencontre de nombreux témoins. Le fruit de ce travail est concentré dans un livre objectif et rigoureux "Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie" (Editions de Paris).
Sétif, mai 1945 : massacres en Algérie- seconde... par luette
14.25 après la déclaration de Jacques Verges "Un génocide ? vraiment ?"
La repentance, notamment au sujet de Sétif, interdit de construire une vraie politique franco-algérienne par Bernard Lugan
Les nations n'ont ni amis ni ennemis éternels. Leurs intérêts présents doivent donc prendre le pas sur les tragédies qui, hier, ont pu les opposer. Cependant, il n'est possible d'aller de l'avant qu'à la condition que ne subsiste pas le non-dit, ce terreau de la repentance qui met l'un des partenaires en position de faiblesse.
Que la situation actuelle conduise la France et l'Algérie à se rapprocher et même à construire un partenariat, notamment dans la lutte contre le terrorisme islamique et contre le « grand remplacement », pourquoi pas ? Mais que le président socialiste français décide de fonder cette nouvelle relation entre les deux pays en envoyant à Sétif, sur le chemin de Canossa, un membre de son gouvernement, est inadmissible politiquement, insupportable moralement, inconcevable historiquement.
Pour être clair :
1) Tant que le postulat de l'exploitation coloniale permettra aux dirigeants algériens d'expliquer leurs échecs, aucune relation solide ne pourra être construite avec la France. Gouvernée par l' « alliance des baïonnettes et des coffres-forts »[1], l'Algérie est en effet, de toutes les possessions françaises, celle qui reçut le plus de son ancienne métropole: de 1830 à 1962, la France l'unifia et lui offrit un Sahara qu’elle n’avait par définition jamais possédé. En 1962, elle lui légua 70.000 kilomètres de routes et 4300 de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, d'immeubles ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc. ; des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités, d’hôpitaux, de maternités, de dispensaires, de centres de santé etc. Sans parler d’une agriculture largement exportatrice et des hydrocarbures que ses géologues et prospecteurs avaient découverts[2].
2) Tant que le mythe de l'unité de la population dressée contre le colonisateur français permettra aux satrapes qui ont fait main basse sur l'Algérie de cacher les profondes divisions du pays, rien de durable ne pourra être édifié entre Paris et Alger. En effet, entre 1954 et 1962, 200 000 Algériens combattirent dans les rangs de l’armée française (tirailleurs, spahis, harkis, moghaznis etc.), ce qui constitua des effectifs au moins quatre fois supérieurs à ceux des maquisards de l’intérieur ou des membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.
3) Tant que les nombreuses associations d’ayants-droit composées d'auto proclamés acteurs ou héritiers de la « guerre de libération », imposeront aux historiens leur propre lecture de l'histoire, aucune vraie politique franco-algérienne ne pourra être fondée. Or, ces rentiers de l'indépendance qui forment le noyau dur du régime prélèvent, à travers le ministère des anciens combattants, 6% du budget de l'Etat algérien, soit plus que ceux des ministères de l'Agriculture (5%) et de la Justice (2%)...
[1] L'expression est d'Omar Benderra (Algeria-Watch, décembre 2014), en ligne.
[2] Pierre Goinard, Algérie : l’œuvre française. Paris, 1986.
source
Les nations n'ont ni amis ni ennemis éternels. Leurs intérêts présents doivent donc prendre le pas sur les tragédies qui, hier, ont pu les opposer. Cependant, il n'est possible d'aller de l'avant qu'à la condition que ne subsiste pas le non-dit, ce terreau de la repentance qui met l'un des partenaires en position de faiblesse.
Que la situation actuelle conduise la France et l'Algérie à se rapprocher et même à construire un partenariat, notamment dans la lutte contre le terrorisme islamique et contre le « grand remplacement », pourquoi pas ? Mais que le président socialiste français décide de fonder cette nouvelle relation entre les deux pays en envoyant à Sétif, sur le chemin de Canossa, un membre de son gouvernement, est inadmissible politiquement, insupportable moralement, inconcevable historiquement.
Pour être clair :
1) Tant que le postulat de l'exploitation coloniale permettra aux dirigeants algériens d'expliquer leurs échecs, aucune relation solide ne pourra être construite avec la France. Gouvernée par l' « alliance des baïonnettes et des coffres-forts »[1], l'Algérie est en effet, de toutes les possessions françaises, celle qui reçut le plus de son ancienne métropole: de 1830 à 1962, la France l'unifia et lui offrit un Sahara qu’elle n’avait par définition jamais possédé. En 1962, elle lui légua 70.000 kilomètres de routes et 4300 de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, d'immeubles ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc. ; des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités, d’hôpitaux, de maternités, de dispensaires, de centres de santé etc. Sans parler d’une agriculture largement exportatrice et des hydrocarbures que ses géologues et prospecteurs avaient découverts[2].
2) Tant que le mythe de l'unité de la population dressée contre le colonisateur français permettra aux satrapes qui ont fait main basse sur l'Algérie de cacher les profondes divisions du pays, rien de durable ne pourra être édifié entre Paris et Alger. En effet, entre 1954 et 1962, 200 000 Algériens combattirent dans les rangs de l’armée française (tirailleurs, spahis, harkis, moghaznis etc.), ce qui constitua des effectifs au moins quatre fois supérieurs à ceux des maquisards de l’intérieur ou des membres de l’ALN stationnés en Tunisie ou au Maroc.
3) Tant que les nombreuses associations d’ayants-droit composées d'auto proclamés acteurs ou héritiers de la « guerre de libération », imposeront aux historiens leur propre lecture de l'histoire, aucune vraie politique franco-algérienne ne pourra être fondée. Or, ces rentiers de l'indépendance qui forment le noyau dur du régime prélèvent, à travers le ministère des anciens combattants, 6% du budget de l'Etat algérien, soit plus que ceux des ministères de l'Agriculture (5%) et de la Justice (2%)...
[1] L'expression est d'Omar Benderra (Algeria-Watch, décembre 2014), en ligne.
[2] Pierre Goinard, Algérie : l’œuvre française. Paris, 1986.
source
Re: "La légende du 8 mai 1945 en Algérie" par Roger Vétillard
Jeu 14 Mai - 15:52
Les Algériens de France demandent à #Hollande de sévir contre #Ménard !Que doit on demander aux algériens d'Algérie ? pic.twitter.com/XoTe9n0pGq
— Raymond Calascione ن (@exbabacool) 7 Mai 2015
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