Le Coran et l'Islam Vraie fausse religion (Par Maurice D.)
Ven 22 Aoû - 10:36
L'ISLAM ET LE CORAN, UNE VRAIE-FAUSSE RELIGION ? (par Maurice D.)
La plupart des gens ne connaissent Zarathoustra que par la musique de Richard Strauss qui a servi d'ouverture au film “2001 Odyssée de l'Espace”. Pourtant Zarthoustra, un Perse qui vécut en Iran à la fin du VIIe siècle av. J.C. fut l'inventeur du premier monothéisme moral et universel et sans lui, le judaïsme, le christianisme et l'islam ne seraient pas ce qu'ils sont.
Il fonda la religion dite “mazdéenne” du nom de son dieu Ahura-Mazda, qui fut pratiquée dans tout le Moyen-Orient et en Inde jusqu'au saccage presque complet de la civilisation perse par les musulmans au VIIe siècle ap. J.C. Quelques milliers de Guèbres iraniens et dizaines de milliers de Parsis en Inde la pratiquent toujours.
En rentrant dans leur pays, la Judée (actuelle Cisjordanie), après leur déportation à Babylone, les Juifs rapportèrent les grands principes du zoroastrisme qui influencèrent durablement leur religion. Ces religions premières ont été soumises à la critique historique et les faits sont établis. Il n'en est pas de même pour l'islam qui interdit cette critique historique qualifiée de blasphématoire par les musulmans. Toute enquête historique sur les origines de Mahomet, de la Mecque et de l'islam déclenche la colère des théologiens musulmans.
Il faut en effet que l'islam reste une religion purement arabe, donnée par Allah à Mahomet en langue arabe pure, et La Mecque une ancienne cité arabe pour que l'islam reste un monopole arabe, ce qui fait de l'islam une religion fondamentalement arabe, urbaine et mercantile.
C'est pourquoi, de même qu'il a rasé la civilisation perse, l'islam veut aujourd'hui faire disparaître Israël et détruit les églises chrétiennes, ces trois religions monothéistes matrices de l'islam contrariant la thèse de l'islam révélation universelle depuis Adam et Ève qui doit s'imposer au monde entier.
Mohamed est né en 569 à Maaka (La Mecque) d'Amina Wahib qui l'a eu avec Abdallah Mottalib, du clan Banû Hâchim. Tous deux étaient membres de la tribu bédouine des Quraychites, une tribu nombreuse, forte et riche. La date de 569 n'est pas absolument certaine.
Le clan Hâchim survit par les “hachémites”, la famille du roi de Jordanie.
Les bédouins avaient trois activités : la guerre pour le butin et les esclaves, l'élevage nomade de chameaux et de chèvres et leur commercialisation. Les Quraychites faisaient partie de la troisième catégorie et circulaient pour leur commerce du Yémen à la Syrie. Vendre des chameaux fut la première activité commerciale du jeune Mahomet vite devenu orphelin et élevé par son oncle Abû Talib.
Les Quraychites, et donc Mahomet, étaient dans le domaine religieux des “hânifs”, une variante de la religion abrahamiste (les descendant d'Ismaël, fils d'Abraham) et parlaient le dialecte hijazi (dialecte du Hedjaz). Chaque tribu ayant son dialecte, les échanges commerciaux se faisaient dans un pidgin utilisant des mots de diverses autres langues compréhensibles de tous, une sorte de globish appelé “arrabbiyya” qui n'avait ni grammaire précise, ni support écrit, ni même de voyelles à ses débuts. L'arabe dit classique s'est formé entre le VIIe et le IXe siècle.
Il y avait dans le Hedjaz, la partie ouest de la péninsule arabique (actuelle Arabie Saoudite), trois grandes oasis : Tâ'if, Khaïbar et Yathrib (aujourd'hui Médine). Ta'if était majoritairement chrétienne, Khaïbar et Médine plutôt juives. La Mecque que nous connaissons n'est mentionnée par aucun des géographes pré-islamiques, ni directement ni sous un nom proche, et ils placent Maâka en Syrie ! Et il y avait dans cette Maâka où serait né Mahomet une kaâba, autrement dit un sanctuaire où l'on vénérait les divinités régionales.
Ce n'est que 40 ans après la mort de Mahomet, vers 670, que les repreneurs de la bonne affaire “islam” ont entrepris la construction d'une nouvelle Maâka, La Mecque actuelle, avec une kaâba qui fut d'abord en bois, dont ils conservèrent le nom syrien de manière à faire coller leur fiction avec la réalité. L'objectif était d'arabiser La Mecque. Après l'avoir brûlé en 683, la kaâba fut reconstruite en pierre et de forme semi-circulaire. En 693 elle fut détruite au cours d'une guerre et pour être plus conforme à l'originale (quatre murs sans toiture) reconstruite en forme de gros parallélépipède. L'actuel de 11 m sur 13 et 13 m de hauteur recouvert de tentures noires contenant la pierre noire qu'Allah aurait donné à Abraham date de 1630. C'est la Kaâba que les musulmans vénèrent de nos jours en croyant qu'elle date d'Abraham. Sa porte est recouverte de 280 kg d'or pur, mais ne rêvez pas, elle est très bien gardée.
Pour les théologiens musulmans, tout celà est faux : La Mecque existe depuis qu'elle a été fondée par Agar, la maîtresse d'Abraham et son fils Ismaël dans une vallée désertique et sans eau du Hadj, à l'écart de la piste commerciale de la soie qui, venant du Yémen, allait au Nord jusqu'à Petra et à 80 km de la Mer Rouge à l'ouest. C'est l'archange Gabriel lui-même qui, d'un coup de talon, aurait fait jaillir une source pour qu'ils ne meurent pas de soif. Jolie légende, mais dont aucune preuve archéologique n'existe.
Les archéologues européens arabisants, ces mécréants, voulurent dans les années 60’, procéder à des études pour dater les ruines qui leurs étaient présentées comme préislamiques et médiévales. L'autorisation refusée, ils repartirent vers l'Europe décadente et aussitôt la ville de La Mecque fut soigneusement nettoyée de toutes ses ruines et son accès interdit aux non-musulmans. Ainsi, il est impossible de prouver une date de création quelle qu'elle soit.
L'historien syrien Jacques d'Edesse (en syrien Ya'quv Urhoyo) qui traversa la région en 660, dit que la plupart des musulmans qu'il rencontra se tournaient pour prier vers le Nord, vers une Mecque et une kaâba situées “au nord du Neguev, vers Jérusalem” (dans la Syrie actuelle). Les historiens musulmans ne nient pas ces faits incontestables, ils se contentent juste de les avancer de presque un siècle, vers 500-600, de manière à ce qu'ils soient historiquement placés juste avant les premières révélations afin de ne pas contredire l'islam officiel et que Al Coran arrive bien avec une Mecque et une Kaâba préexistantes et, surtout, arabes.
Le Coran fut écrit par les secrétaires de Mahomet, lui-même ne sachant ni lire ni écrire, ainsi que tous les Bédouins de son époque. Ils notaient ses révélations sur ce qu'ils avaient sous la main : peaux de bêtes, stipes de palmiers, omoplates de chameaux… Ils n'ont même pas pensé à utiliser des plaquettes d'argile, procédé connu depuis longtemps en Mésopotamie.
La révélation s’est arrêtée avec la mort de Mahomet, et les interprétations actuelles de la charia et du Coran que font les imams et mollahs islamistes les plus radicaux semblent éloignées du Coran des origines. Le Coran révélé fut écrit en hijazi, que les musulmans sincères cherchent à retrouver, mais dont toutes les traces écrites par les scribes de Mahomet ont été volontairement détruites par le Calife Uthman. Il voulait éviter que l'on conteste la recension qu'il avait faite de la parole du prophète environ vingt ans après sa mort.
Trois jours avant sa mort, Mahomet demanda que ses dernières volontés soient écrites afin, dit-il, « que les Arabes ne retombent pas dans l'erreur ». Mais, quand Omar et Abou Bakr eurent entendu ce qu'il dictait, ils prétendirent que Mahomet avait parlé dans le délire de l'agonie et détruisirent le testament. C'est que cela ne leur convenait pas du tout ! Mahomet y désignait comme successeur Ali, son gendre préféré, l'époux de sa fille Fatima. De là date la haine implacable que les Chiites, partisans d'Ali, vouent à Omar le Sunnite, car ils pensent que c'est surtout lui qui insista pour que l'on détruise le testament de Mahomet.
Bref. Abû Bakr, son beau-père, reprit le flambeau, mâta les dissidents et entreprit les conquêtes musulmanes hors d’Arabie avec le succès que l'on sait.
Ensuite, les érudits se battirent pendant des siècles pour savoir quelle était la meilleure traduction du hijazi en arabe, et quelle était la meilleure interprétation à donner au sens souvent obscur des phrases du prophète.
Il s'ensuit que les musulmans sont divisés en plusieurs firqas (branches ou sectes au sens classique du terme — sunnites, chiites, alaouites, malékites, etc.) dans lesquelles chacun pense détenir le coran et l’islam vrai, le dîn-al-haqq, et appartenir à la seule firqa qui, selon la tradition, connaîtrait le salut.
Avec la conquête de pays très populeux comme l’Indonésie, l’islam a progressé et progresse peut-être encore en termes d’effectifs, mais il continue à décliner en termes culturels et religieux. Les Égyptiens sont particulièrement sensibles à ce phénomène.
Les zélateurs sunnites en ont rajouté des couches pour justifier la mission divine de Mahomet, lui attribuant des miracles dont Mahomet lui-même se défend dans le Coran. Il y affirme n'avoir eu d'autre mission que d'annoncer le Jugement de Dieu et d'appeler les Arabes au culte d'Allah. Les miracles qui lui sont attribués ne sont que le fruit de quelques propos équivoques de Mahomet, embellis et propagés par ses partisans, qui ont donné naissance à des récits absurdes de prodiges, telle l'ascension au ciel, la lune fendue, et une foule d'autres tout aussi invraisemblables les uns que les autres. Seuls les musulmans les plus éclairés ne se contentent pas de quelques allusions vagues et des interprétations forcées du Coran en faveur des miracles.
En 934, on officialisa sept lectures différentes du Coran faites par des savants ayant résidé au VIIIe siècle dans différentes villes. Puis, on passa à quatorze lectures coraniques reconnues. Aujourd’hui, l’édition réalisée en 1924 au Caire, et qu’une majorité de musulmans accepte, reprend pour l'essentiel la lecture d’un savant, Asim, mort en 744, qui vivait dans l’oasis de Kûfa.
La qualité de la version d’Asim vient de ce qu’il s’est efforcé, quand il avait le choix entre plusieurs révélations qui se contredisaient ou différaient, de retenir la dernière révélée, supposée abroger les précédentes. Il se basait sur le Coran lui-même : « Nous n’abrogeons un verset, ou le faisons oublier, sans en apporter un meilleur ou semblable. » (2 :106).
Mais en 1972, un pan du mur de la Grande Mosquée de Sana'a au Yémen est tombé. Des ouvriers qui rénovaient le mur dans les combles de la Grande Mosquée ont trouvé par hasard environ un millier de volumes différents, dont les plus anciens remontent au 1er siècle de l'Hégire, constitués de fragments sur parchemins (le papier inventé par les Chinois n'a été découvert par les Arabes qu'en 752 après qu'ils eurent capturé quelques Chinois, mais ils ne réussirent à le vernir pour qu'ils ne pompe pas l'encre comme un buvard que 150 ans plus tard). Qadhi Ismail al-Akwa’, alors président de l'Autorité des Antiquités yéménites, s'est rendu compte de ce que pouvait représenter cette découverte et a demandé une aide internationale pour examiner et sauvegarder les fragments. En étudiant les caractéristiques paléographiques, la décoration et l’enluminure des manuscrits, von Bothmer a daté le texte de la dernière décennie du 1er siècle de l'Hégire, soit 710-715, le règne du calife omeyyade Al-Walid, un peu plus de 90 ans après la mort de Mahomet.
La restauration des manuscrits révèle des ordonnancements de versets non conformes à la tradition et des variations du texte. Certains des manuscrits sont des exemples rares de ceux qui ont été écrits en hijazi. Bien que ces pièces appartiennent au premier coran qui existe, certaines sont aussi des palimpsestes, c'est-à-dire des versions écrites sur d'autres plus anciennes qui avaient précédemment été effacées.
Mêmes mineures, ces variantes sont en complète contradiction avec la croyance musulmane orthodoxe selon laquelle le Coran tel qu'il nous est parvenu aujourd'hui est tout simplement “la Parole de Dieu, parfaite, intemporelle et immuable”. Ce texte correspond en fait au corpus du calife Uthman, qui fut ensuite travaillé, corrigé, modifié souvent en fonction des besoins politiques ou théologiques des califes et des religieux musulmans.
De ce fait, les autorités yéménites ne souhaitent plus que ces documents soient étudiés, car cela prouverait que le Coran a une histoire, que c'est donc aussi une fabrication humaine.
Un article d′Atlantic Monthly (1990) cite l'islamologue Gerd-Rüdiger Puin qui a étudié les sextes yéménites : « Mon idée est que le Coran est une sorte de cocktail de textes qui n'étaient déjà pas entièrement compris même à l'époque de Mahomet. Beaucoup d'entre eux peuvent même être plus vieux que l'Islam lui-même d'une centaine d'années. Même dans les traditions islamiques, il existe une énorme quantité d'informations contradictoires, y compris un important substrat chrétien ; on peut, si l'on veut, en tirer toute une histoire alternative de l'islam. Le Coran lui-même proclame qu'il est clair, mais si vous le regardez de près, vous remarquerez qu'une phrase sur cinq ou à peu près n'a tout simplement pas de sens. Beaucoup de musulmans vous diront le contraire bien sûr, mais c'est un fait qu'un cinquième du texte coranique est absolument incompréhensible. C'est ce qui est à l'origine de la gêne traditionnelle concernant la traduction. Si le Coran n'est pas compréhensible, si même traduit en arabe on ne peut pas le comprendre, alors il n'est traduisible dans aucune langue. Voilà pourquoi les musulmans ont peur. Puisque le Coran répète à plusieurs reprises qu'il est clair alors qu'il ne l'est pas, il y a là une contradiction évidente et très grave. Il faut passer à autre chose. »
En résumé, La Mecque se trouvait en Syrie. Elle est mentionnée dans la Bible (2 Samuel 10,8). La Mecque du Hedjaz a été créée pour occulter La Mecque nazaréenne, donnant ainsi à la naissance et à la prédication de Mahomet une origine arabe. Les textes originaux dictés par Mahomet ont été détruits, d'abord par Abou Bakr, puis Uthman qui a rédigé un premier coran. Celui-ci a subi ensuite de multiples arrangements pendant des siècles, jusqu'à arriver à la version du Caire que la plupart des musulmans prennent pour la parole vraie de leur Dieu.
L'islam étant une affaire arabe, cela explique qu'il ait toujours eu tant de mal à être accepté par l'Occident. On peut croire à l'islam, mais c'est une question de foi, pas de raison.
Maurice D.
source
La plupart des gens ne connaissent Zarathoustra que par la musique de Richard Strauss qui a servi d'ouverture au film “2001 Odyssée de l'Espace”. Pourtant Zarthoustra, un Perse qui vécut en Iran à la fin du VIIe siècle av. J.C. fut l'inventeur du premier monothéisme moral et universel et sans lui, le judaïsme, le christianisme et l'islam ne seraient pas ce qu'ils sont.
Il fonda la religion dite “mazdéenne” du nom de son dieu Ahura-Mazda, qui fut pratiquée dans tout le Moyen-Orient et en Inde jusqu'au saccage presque complet de la civilisation perse par les musulmans au VIIe siècle ap. J.C. Quelques milliers de Guèbres iraniens et dizaines de milliers de Parsis en Inde la pratiquent toujours.
En rentrant dans leur pays, la Judée (actuelle Cisjordanie), après leur déportation à Babylone, les Juifs rapportèrent les grands principes du zoroastrisme qui influencèrent durablement leur religion. Ces religions premières ont été soumises à la critique historique et les faits sont établis. Il n'en est pas de même pour l'islam qui interdit cette critique historique qualifiée de blasphématoire par les musulmans. Toute enquête historique sur les origines de Mahomet, de la Mecque et de l'islam déclenche la colère des théologiens musulmans.
Il faut en effet que l'islam reste une religion purement arabe, donnée par Allah à Mahomet en langue arabe pure, et La Mecque une ancienne cité arabe pour que l'islam reste un monopole arabe, ce qui fait de l'islam une religion fondamentalement arabe, urbaine et mercantile.
C'est pourquoi, de même qu'il a rasé la civilisation perse, l'islam veut aujourd'hui faire disparaître Israël et détruit les églises chrétiennes, ces trois religions monothéistes matrices de l'islam contrariant la thèse de l'islam révélation universelle depuis Adam et Ève qui doit s'imposer au monde entier.
Mohamed est né en 569 à Maaka (La Mecque) d'Amina Wahib qui l'a eu avec Abdallah Mottalib, du clan Banû Hâchim. Tous deux étaient membres de la tribu bédouine des Quraychites, une tribu nombreuse, forte et riche. La date de 569 n'est pas absolument certaine.
Le clan Hâchim survit par les “hachémites”, la famille du roi de Jordanie.
Les bédouins avaient trois activités : la guerre pour le butin et les esclaves, l'élevage nomade de chameaux et de chèvres et leur commercialisation. Les Quraychites faisaient partie de la troisième catégorie et circulaient pour leur commerce du Yémen à la Syrie. Vendre des chameaux fut la première activité commerciale du jeune Mahomet vite devenu orphelin et élevé par son oncle Abû Talib.
Les Quraychites, et donc Mahomet, étaient dans le domaine religieux des “hânifs”, une variante de la religion abrahamiste (les descendant d'Ismaël, fils d'Abraham) et parlaient le dialecte hijazi (dialecte du Hedjaz). Chaque tribu ayant son dialecte, les échanges commerciaux se faisaient dans un pidgin utilisant des mots de diverses autres langues compréhensibles de tous, une sorte de globish appelé “arrabbiyya” qui n'avait ni grammaire précise, ni support écrit, ni même de voyelles à ses débuts. L'arabe dit classique s'est formé entre le VIIe et le IXe siècle.
Il y avait dans le Hedjaz, la partie ouest de la péninsule arabique (actuelle Arabie Saoudite), trois grandes oasis : Tâ'if, Khaïbar et Yathrib (aujourd'hui Médine). Ta'if était majoritairement chrétienne, Khaïbar et Médine plutôt juives. La Mecque que nous connaissons n'est mentionnée par aucun des géographes pré-islamiques, ni directement ni sous un nom proche, et ils placent Maâka en Syrie ! Et il y avait dans cette Maâka où serait né Mahomet une kaâba, autrement dit un sanctuaire où l'on vénérait les divinités régionales.
Ce n'est que 40 ans après la mort de Mahomet, vers 670, que les repreneurs de la bonne affaire “islam” ont entrepris la construction d'une nouvelle Maâka, La Mecque actuelle, avec une kaâba qui fut d'abord en bois, dont ils conservèrent le nom syrien de manière à faire coller leur fiction avec la réalité. L'objectif était d'arabiser La Mecque. Après l'avoir brûlé en 683, la kaâba fut reconstruite en pierre et de forme semi-circulaire. En 693 elle fut détruite au cours d'une guerre et pour être plus conforme à l'originale (quatre murs sans toiture) reconstruite en forme de gros parallélépipède. L'actuel de 11 m sur 13 et 13 m de hauteur recouvert de tentures noires contenant la pierre noire qu'Allah aurait donné à Abraham date de 1630. C'est la Kaâba que les musulmans vénèrent de nos jours en croyant qu'elle date d'Abraham. Sa porte est recouverte de 280 kg d'or pur, mais ne rêvez pas, elle est très bien gardée.
Pour les théologiens musulmans, tout celà est faux : La Mecque existe depuis qu'elle a été fondée par Agar, la maîtresse d'Abraham et son fils Ismaël dans une vallée désertique et sans eau du Hadj, à l'écart de la piste commerciale de la soie qui, venant du Yémen, allait au Nord jusqu'à Petra et à 80 km de la Mer Rouge à l'ouest. C'est l'archange Gabriel lui-même qui, d'un coup de talon, aurait fait jaillir une source pour qu'ils ne meurent pas de soif. Jolie légende, mais dont aucune preuve archéologique n'existe.
Les archéologues européens arabisants, ces mécréants, voulurent dans les années 60’, procéder à des études pour dater les ruines qui leurs étaient présentées comme préislamiques et médiévales. L'autorisation refusée, ils repartirent vers l'Europe décadente et aussitôt la ville de La Mecque fut soigneusement nettoyée de toutes ses ruines et son accès interdit aux non-musulmans. Ainsi, il est impossible de prouver une date de création quelle qu'elle soit.
L'historien syrien Jacques d'Edesse (en syrien Ya'quv Urhoyo) qui traversa la région en 660, dit que la plupart des musulmans qu'il rencontra se tournaient pour prier vers le Nord, vers une Mecque et une kaâba situées “au nord du Neguev, vers Jérusalem” (dans la Syrie actuelle). Les historiens musulmans ne nient pas ces faits incontestables, ils se contentent juste de les avancer de presque un siècle, vers 500-600, de manière à ce qu'ils soient historiquement placés juste avant les premières révélations afin de ne pas contredire l'islam officiel et que Al Coran arrive bien avec une Mecque et une Kaâba préexistantes et, surtout, arabes.
Le Coran fut écrit par les secrétaires de Mahomet, lui-même ne sachant ni lire ni écrire, ainsi que tous les Bédouins de son époque. Ils notaient ses révélations sur ce qu'ils avaient sous la main : peaux de bêtes, stipes de palmiers, omoplates de chameaux… Ils n'ont même pas pensé à utiliser des plaquettes d'argile, procédé connu depuis longtemps en Mésopotamie.
La révélation s’est arrêtée avec la mort de Mahomet, et les interprétations actuelles de la charia et du Coran que font les imams et mollahs islamistes les plus radicaux semblent éloignées du Coran des origines. Le Coran révélé fut écrit en hijazi, que les musulmans sincères cherchent à retrouver, mais dont toutes les traces écrites par les scribes de Mahomet ont été volontairement détruites par le Calife Uthman. Il voulait éviter que l'on conteste la recension qu'il avait faite de la parole du prophète environ vingt ans après sa mort.
Trois jours avant sa mort, Mahomet demanda que ses dernières volontés soient écrites afin, dit-il, « que les Arabes ne retombent pas dans l'erreur ». Mais, quand Omar et Abou Bakr eurent entendu ce qu'il dictait, ils prétendirent que Mahomet avait parlé dans le délire de l'agonie et détruisirent le testament. C'est que cela ne leur convenait pas du tout ! Mahomet y désignait comme successeur Ali, son gendre préféré, l'époux de sa fille Fatima. De là date la haine implacable que les Chiites, partisans d'Ali, vouent à Omar le Sunnite, car ils pensent que c'est surtout lui qui insista pour que l'on détruise le testament de Mahomet.
Bref. Abû Bakr, son beau-père, reprit le flambeau, mâta les dissidents et entreprit les conquêtes musulmanes hors d’Arabie avec le succès que l'on sait.
Ensuite, les érudits se battirent pendant des siècles pour savoir quelle était la meilleure traduction du hijazi en arabe, et quelle était la meilleure interprétation à donner au sens souvent obscur des phrases du prophète.
Il s'ensuit que les musulmans sont divisés en plusieurs firqas (branches ou sectes au sens classique du terme — sunnites, chiites, alaouites, malékites, etc.) dans lesquelles chacun pense détenir le coran et l’islam vrai, le dîn-al-haqq, et appartenir à la seule firqa qui, selon la tradition, connaîtrait le salut.
Avec la conquête de pays très populeux comme l’Indonésie, l’islam a progressé et progresse peut-être encore en termes d’effectifs, mais il continue à décliner en termes culturels et religieux. Les Égyptiens sont particulièrement sensibles à ce phénomène.
Les zélateurs sunnites en ont rajouté des couches pour justifier la mission divine de Mahomet, lui attribuant des miracles dont Mahomet lui-même se défend dans le Coran. Il y affirme n'avoir eu d'autre mission que d'annoncer le Jugement de Dieu et d'appeler les Arabes au culte d'Allah. Les miracles qui lui sont attribués ne sont que le fruit de quelques propos équivoques de Mahomet, embellis et propagés par ses partisans, qui ont donné naissance à des récits absurdes de prodiges, telle l'ascension au ciel, la lune fendue, et une foule d'autres tout aussi invraisemblables les uns que les autres. Seuls les musulmans les plus éclairés ne se contentent pas de quelques allusions vagues et des interprétations forcées du Coran en faveur des miracles.
En 934, on officialisa sept lectures différentes du Coran faites par des savants ayant résidé au VIIIe siècle dans différentes villes. Puis, on passa à quatorze lectures coraniques reconnues. Aujourd’hui, l’édition réalisée en 1924 au Caire, et qu’une majorité de musulmans accepte, reprend pour l'essentiel la lecture d’un savant, Asim, mort en 744, qui vivait dans l’oasis de Kûfa.
La qualité de la version d’Asim vient de ce qu’il s’est efforcé, quand il avait le choix entre plusieurs révélations qui se contredisaient ou différaient, de retenir la dernière révélée, supposée abroger les précédentes. Il se basait sur le Coran lui-même : « Nous n’abrogeons un verset, ou le faisons oublier, sans en apporter un meilleur ou semblable. » (2 :106).
Mais en 1972, un pan du mur de la Grande Mosquée de Sana'a au Yémen est tombé. Des ouvriers qui rénovaient le mur dans les combles de la Grande Mosquée ont trouvé par hasard environ un millier de volumes différents, dont les plus anciens remontent au 1er siècle de l'Hégire, constitués de fragments sur parchemins (le papier inventé par les Chinois n'a été découvert par les Arabes qu'en 752 après qu'ils eurent capturé quelques Chinois, mais ils ne réussirent à le vernir pour qu'ils ne pompe pas l'encre comme un buvard que 150 ans plus tard). Qadhi Ismail al-Akwa’, alors président de l'Autorité des Antiquités yéménites, s'est rendu compte de ce que pouvait représenter cette découverte et a demandé une aide internationale pour examiner et sauvegarder les fragments. En étudiant les caractéristiques paléographiques, la décoration et l’enluminure des manuscrits, von Bothmer a daté le texte de la dernière décennie du 1er siècle de l'Hégire, soit 710-715, le règne du calife omeyyade Al-Walid, un peu plus de 90 ans après la mort de Mahomet.
La restauration des manuscrits révèle des ordonnancements de versets non conformes à la tradition et des variations du texte. Certains des manuscrits sont des exemples rares de ceux qui ont été écrits en hijazi. Bien que ces pièces appartiennent au premier coran qui existe, certaines sont aussi des palimpsestes, c'est-à-dire des versions écrites sur d'autres plus anciennes qui avaient précédemment été effacées.
Mêmes mineures, ces variantes sont en complète contradiction avec la croyance musulmane orthodoxe selon laquelle le Coran tel qu'il nous est parvenu aujourd'hui est tout simplement “la Parole de Dieu, parfaite, intemporelle et immuable”. Ce texte correspond en fait au corpus du calife Uthman, qui fut ensuite travaillé, corrigé, modifié souvent en fonction des besoins politiques ou théologiques des califes et des religieux musulmans.
De ce fait, les autorités yéménites ne souhaitent plus que ces documents soient étudiés, car cela prouverait que le Coran a une histoire, que c'est donc aussi une fabrication humaine.
Un article d′Atlantic Monthly (1990) cite l'islamologue Gerd-Rüdiger Puin qui a étudié les sextes yéménites : « Mon idée est que le Coran est une sorte de cocktail de textes qui n'étaient déjà pas entièrement compris même à l'époque de Mahomet. Beaucoup d'entre eux peuvent même être plus vieux que l'Islam lui-même d'une centaine d'années. Même dans les traditions islamiques, il existe une énorme quantité d'informations contradictoires, y compris un important substrat chrétien ; on peut, si l'on veut, en tirer toute une histoire alternative de l'islam. Le Coran lui-même proclame qu'il est clair, mais si vous le regardez de près, vous remarquerez qu'une phrase sur cinq ou à peu près n'a tout simplement pas de sens. Beaucoup de musulmans vous diront le contraire bien sûr, mais c'est un fait qu'un cinquième du texte coranique est absolument incompréhensible. C'est ce qui est à l'origine de la gêne traditionnelle concernant la traduction. Si le Coran n'est pas compréhensible, si même traduit en arabe on ne peut pas le comprendre, alors il n'est traduisible dans aucune langue. Voilà pourquoi les musulmans ont peur. Puisque le Coran répète à plusieurs reprises qu'il est clair alors qu'il ne l'est pas, il y a là une contradiction évidente et très grave. Il faut passer à autre chose. »
En résumé, La Mecque se trouvait en Syrie. Elle est mentionnée dans la Bible (2 Samuel 10,8). La Mecque du Hedjaz a été créée pour occulter La Mecque nazaréenne, donnant ainsi à la naissance et à la prédication de Mahomet une origine arabe. Les textes originaux dictés par Mahomet ont été détruits, d'abord par Abou Bakr, puis Uthman qui a rédigé un premier coran. Celui-ci a subi ensuite de multiples arrangements pendant des siècles, jusqu'à arriver à la version du Caire que la plupart des musulmans prennent pour la parole vraie de leur Dieu.
L'islam étant une affaire arabe, cela explique qu'il ait toujours eu tant de mal à être accepté par l'Occident. On peut croire à l'islam, mais c'est une question de foi, pas de raison.
Maurice D.
source
- Le combat contre l'apostaphobie musulmane - grande cause nationale
- Mona Walter convertie au christianisme: "le Coran m'a révélé une religion de haine"
- Il déchire le Coran "C'est à cause de cette pourriture de coran que nous courons dans un cercle démoniaque qui ne finira jamais."
- Coran de LA MECQUE et Coran de MEDINE
- BUZZ Terrorisme : RÉVÉLATIONS stupéfiantes sur l'implication de l'Élysée
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