La traditionnelle crèche de Noël remonte à la Révolution
Dim 15 Déc - 12:06
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La traditionnelle crèche de Noël remonte à la Révolution
"Cette tradition, on peut l’admirer dans les vitrines, sur les places et les parvis d’église : la crèche de Noël. Elle remonte à saint François d’Assise, mais c’est la Révolution française qui l’a fait entrer dans les foyers quand les persécutions ont contraint les chrétiens à pratiquer leur foi de façon clandestine.
Aux bergers et aux rois de l’Écriture, la foi populaire a adjoint le garde champêtre, le boulanger, le maire, en un mot : le village. Ces personnages témoignent de l’universalité du mystère de Noël et de sa pérennité à travers les siècles. Mais le thème central de la crèche est, lui, immuable : un homme et une femme sont penchés sur un enfant reposant dans une mangeoire.
L’âne et le bœuf sont les attributs, sortis de l’imagination des hommes, de sa puissance et de son humilité, mais la présence de ses parents témoigne incontestablement de ce que la foi chrétienne confesse : Dieu n’est pas venu parmi les hommes à la façon d’un génie des Mille et Une Nuits surgissant d’une lampe qu’on frotte ni d’un dieu de la mythologie gréco-romaine prenant fugitivement les traits d’un humain : il s’est véritablement incarné dans une histoire domestique, en naissant d’une femme, Marie, au sein d’une famille, celle de Joseph, charpentier à Nazareth. Il a reçu le nom de Jésus.
C’est cette famille qui est symboliquement donnée ces jours-ci à l’adoration ou simplement à l’attendrissement de chacun d’entre nous. Qui ne se retrouverait dans ce tableau apparemment ordinaire ? Certaines familles peuvent avoir souffert des vicissitudes ou des accidents de l’existence, avoir perdu un de leurs membres, s’être recomposées de bien des façons, c’est bien le modèle d’un homme, d’une femme et d’un enfant qui a été transmis à travers les âges pour le bonheur et la perpétuation du genre humain.
Ainsi depuis deux mille ans, Noël est pour les chrétiens du monde entier la fête de la naissance de Jésus-Christ fils de Dieu et pour l’humanité entière celle de la famille réunie, dans sa fragilité recouverte de beaucoup d’amour, à l’instar de celle de Nazareth." (édito Le Figaro 24/12/12)
Gageons qu'avec la crèche interdite en gare de Villefranche-de-Rouergue, un gentil petit cheminot soit bientôt promu santon de Provence
Évangile selon Saint Luc 2,1-14
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, , arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant 'Gloire à Dieu au plus des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.' !"
J'invite mes fidèles lecteurs à découvrir, signer et partager notre pétition pour la destitution de François Hollande.
"Cette tradition, on peut l’admirer dans les vitrines, sur les places et les parvis d’église : la crèche de Noël. Elle remonte à saint François d’Assise, mais c’est la Révolution française qui l’a fait entrer dans les foyers quand les persécutions ont contraint les chrétiens à pratiquer leur foi de façon clandestine.
Aux bergers et aux rois de l’Écriture, la foi populaire a adjoint le garde champêtre, le boulanger, le maire, en un mot : le village. Ces personnages témoignent de l’universalité du mystère de Noël et de sa pérennité à travers les siècles. Mais le thème central de la crèche est, lui, immuable : un homme et une femme sont penchés sur un enfant reposant dans une mangeoire.
L’âne et le bœuf sont les attributs, sortis de l’imagination des hommes, de sa puissance et de son humilité, mais la présence de ses parents témoigne incontestablement de ce que la foi chrétienne confesse : Dieu n’est pas venu parmi les hommes à la façon d’un génie des Mille et Une Nuits surgissant d’une lampe qu’on frotte ni d’un dieu de la mythologie gréco-romaine prenant fugitivement les traits d’un humain : il s’est véritablement incarné dans une histoire domestique, en naissant d’une femme, Marie, au sein d’une famille, celle de Joseph, charpentier à Nazareth. Il a reçu le nom de Jésus.
C’est cette famille qui est symboliquement donnée ces jours-ci à l’adoration ou simplement à l’attendrissement de chacun d’entre nous. Qui ne se retrouverait dans ce tableau apparemment ordinaire ? Certaines familles peuvent avoir souffert des vicissitudes ou des accidents de l’existence, avoir perdu un de leurs membres, s’être recomposées de bien des façons, c’est bien le modèle d’un homme, d’une femme et d’un enfant qui a été transmis à travers les âges pour le bonheur et la perpétuation du genre humain.
Ainsi depuis deux mille ans, Noël est pour les chrétiens du monde entier la fête de la naissance de Jésus-Christ fils de Dieu et pour l’humanité entière celle de la famille réunie, dans sa fragilité recouverte de beaucoup d’amour, à l’instar de celle de Nazareth." (édito Le Figaro 24/12/12)
Gageons qu'avec la crèche interdite en gare de Villefranche-de-Rouergue, un gentil petit cheminot soit bientôt promu santon de Provence
Évangile selon Saint Luc 2,1-14
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu’ils étaient là, , arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : "Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.» Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant 'Gloire à Dieu au plus des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.' !"
J'invite mes fidèles lecteurs à découvrir, signer et partager notre pétition pour la destitution de François Hollande.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum