Montebourg et les syndicats voyous, déjà en 1981 sous Mitterrand...
Mer 20 Fév - 16:48
(Aussi publié dans Économie Matin)
Montebourg et les syndicats voyous, déjà en 1981 sous Mitterrand... La fin de non-recevoir du PDG de Titan International au ministre du redressement productif déclenche surprise et polémique. Et pourtant elle n'est que le reflet de l'opinion internationale sur le pouvoir exorbitant et délétère des syndicats en France. Petite illustration tirée de mes souvenirs...
Nous sommes en 1981 à l'arrivée de Mitterrand. Victoire écrasante de la gauche aux législatives, qui obtient la majorité absolue, on parle de " Vague rose ", quatre ministres communistes font leur entrée au gouvernement. L’histoire se passe à Vierzon, surnommée « Vierzon La Rouge » en raison de la forte tradition communiste qui s’attache à son tissu industriel.
Un an plus tôt , le patron de la LBM, entreprise vierzonnaise de fabrication de machines-outils pour le travail des métaux, s'exprimait à la tribune du CNPF (l’actuel Medef). Il expliquait en pleurant qu'il devait fermer l'usine. La mobilisation fut immédiate et sans précédent : pendant des mois, les salariés occupèrent l'entreprise et obtinrent en 1981, de transformer l'usine en coopérative ouvrière.
Le débarquement
C'est dans ce contexte politique que notre ami John débarque à Vierzon. Originaire de Californie, il arrive en France avec sa femme franco-américaine et ses tout jeunes enfants. Comme nouveau directeur, il est chargé de redresser l'usine française de cette entreprise américaine basée dans l’Ohio, usine menacée elle aussi de fermeture. Plein d'enthousiasme, de courage, il est résolu à mettre toute son énergie et son expertise au service de la mission de sauvetage qui lui a été confiée. Mais le pauvre garçon n'a pas encore mesuré la tâche terriblement ingrate qui l'attend dans sa confrontation avec l'idéologie syndicale marxiste au sein des usines françaises.
Seul au monde
Un physique à la Tom Hanks, je revois son grand sourire, son dynamisme, sa simplicité. Grâce à sa charmante épouse, je découvre pour la première fois le brunch, alors inconnu en France. Cela fait peu de temps que John a pris ses fonctions de directeur. Chaque matin, il arrive à l'usine, accueilli par les syndicalistes qui se font un malin plaisir de lui glisser un de leurs de tracts orduriers tous plus injurieux les uns que les autres. Des dessins sur le trottoir devant l’entrée de l'usine le représentent pendu. De son côté, sa charmante épouse reçoit des lettres haineuses et des coups de fil anonymes menaçants. La jeune femme finit par craindre pour ses enfants et en perd ses cheveux... Une perruque devient indispensable pour donner le change...
Ce calvaire dura environ 2 ans. Le rapatriement sanitaire vers Santa Barbara aux US fut vécu comme une véritable libération d'otages... Ils se remettront peu à peu de leurs mésaventure et y vivront heureux.
Épilogue
Les années 1990 ravagèrent le tissu industriel de Vierzon. Citons entre autres, la CASE (ex-SFV), première entreprise privée du Berry, qui ferma ses portes. Ou encore Fulmen, venue s'installer pendant la seconde guerre mondiale à Vierzon pour fabriquer des batteries et des accumulateurs qui quitta la ville avec fracas.
Nous sommes en 2013, l’État PS omnipotent démolit à nouveau la France, paralyse son économie, encourage la délinquance, détruit les valeurs, divise la nation, attise les haines et la lutte des classes... L’Histoire se répète. Mais cette fois la révolte syndicale et populaire gronde contre ce gouvernement d'amateurs et d'imposteurs Devant le mépris affiché des responsables socialistes pour les entrepreneurs, les forces vives quittent le pays et les investisseurs vont voir ailleurs et surtout n'hésitent pas à le clamer !
"Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? "
demande Maurice Taylor à Arnaud de Montebourg
Le magazine Les Échos s'est procuré la lettre de Monsieur Taylor en intégralité :
traduction en Français sous le spoiler
Montebourg et les syndicats voyous, déjà en 1981 sous Mitterrand... La fin de non-recevoir du PDG de Titan International au ministre du redressement productif déclenche surprise et polémique. Et pourtant elle n'est que le reflet de l'opinion internationale sur le pouvoir exorbitant et délétère des syndicats en France. Petite illustration tirée de mes souvenirs...
Nous sommes en 1981 à l'arrivée de Mitterrand. Victoire écrasante de la gauche aux législatives, qui obtient la majorité absolue, on parle de " Vague rose ", quatre ministres communistes font leur entrée au gouvernement. L’histoire se passe à Vierzon, surnommée « Vierzon La Rouge » en raison de la forte tradition communiste qui s’attache à son tissu industriel.
Un an plus tôt , le patron de la LBM, entreprise vierzonnaise de fabrication de machines-outils pour le travail des métaux, s'exprimait à la tribune du CNPF (l’actuel Medef). Il expliquait en pleurant qu'il devait fermer l'usine. La mobilisation fut immédiate et sans précédent : pendant des mois, les salariés occupèrent l'entreprise et obtinrent en 1981, de transformer l'usine en coopérative ouvrière.
Le débarquement
C'est dans ce contexte politique que notre ami John débarque à Vierzon. Originaire de Californie, il arrive en France avec sa femme franco-américaine et ses tout jeunes enfants. Comme nouveau directeur, il est chargé de redresser l'usine française de cette entreprise américaine basée dans l’Ohio, usine menacée elle aussi de fermeture. Plein d'enthousiasme, de courage, il est résolu à mettre toute son énergie et son expertise au service de la mission de sauvetage qui lui a été confiée. Mais le pauvre garçon n'a pas encore mesuré la tâche terriblement ingrate qui l'attend dans sa confrontation avec l'idéologie syndicale marxiste au sein des usines françaises.
Seul au monde
Un physique à la Tom Hanks, je revois son grand sourire, son dynamisme, sa simplicité. Grâce à sa charmante épouse, je découvre pour la première fois le brunch, alors inconnu en France. Cela fait peu de temps que John a pris ses fonctions de directeur. Chaque matin, il arrive à l'usine, accueilli par les syndicalistes qui se font un malin plaisir de lui glisser un de leurs de tracts orduriers tous plus injurieux les uns que les autres. Des dessins sur le trottoir devant l’entrée de l'usine le représentent pendu. De son côté, sa charmante épouse reçoit des lettres haineuses et des coups de fil anonymes menaçants. La jeune femme finit par craindre pour ses enfants et en perd ses cheveux... Une perruque devient indispensable pour donner le change...
Ce calvaire dura environ 2 ans. Le rapatriement sanitaire vers Santa Barbara aux US fut vécu comme une véritable libération d'otages... Ils se remettront peu à peu de leurs mésaventure et y vivront heureux.
Épilogue
Les années 1990 ravagèrent le tissu industriel de Vierzon. Citons entre autres, la CASE (ex-SFV), première entreprise privée du Berry, qui ferma ses portes. Ou encore Fulmen, venue s'installer pendant la seconde guerre mondiale à Vierzon pour fabriquer des batteries et des accumulateurs qui quitta la ville avec fracas.
Nous sommes en 2013, l’État PS omnipotent démolit à nouveau la France, paralyse son économie, encourage la délinquance, détruit les valeurs, divise la nation, attise les haines et la lutte des classes... L’Histoire se répète. Mais cette fois la révolte syndicale et populaire gronde contre ce gouvernement d'amateurs et d'imposteurs Devant le mépris affiché des responsables socialistes pour les entrepreneurs, les forces vives quittent le pays et les investisseurs vont voir ailleurs et surtout n'hésitent pas à le clamer !
"Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? "
demande Maurice Taylor à Arnaud de Montebourg
Pour finir je serais curieuse de lire le courrier du 31 janvier envoyé par Montebourg et auquel Taylor fait allusion dans sa réponse ... Je ne serais pas surprise d'y déceler l'arrogance et le mépris pour les entrepreneurs qui sont coutumiers du président et des ministres ou responsables socialistes...Maurice Taylor PDG Titan International a écrit:
J'ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l'ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m'ont répondu que c'était comme ça en France (...).
Monsieur, votre lettre indique que vous voulez que Titan entame une discussion. Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan est celui qui a l'argent et le savoir-faire pour produire des pneus. Qu'a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. (...)
Titan va acheter un fabricant de pneus chinois ou indien, payer moins d'un euro l'heure de salaire et exporter tous les pneus dont la France a besoin. Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n'est pas intéressé par l'usine d'Amiens nord.
©Calculette pour www.revolte.exprimetoi.com
Boutons de partage en marge à gauche en haut. Merci !💙💐
Boutons de partage en marge à gauche en haut. Merci !💙💐
Le magazine Les Échos s'est procuré la lettre de Monsieur Taylor en intégralité :
traduction en Français sous le spoiler
- Spoiler:
- Cher M. Montebourg,
Je viens juste d’arriver aux Etats-Unis en provenance d’Australie après un voyage d’affaires de plusieurs semaines. De ce fait je vous présente mes excuses pour ne pas avoir pu répondre à votre courrier du 31 janvier.
Je trouve bien que votre ministère essaye de protéger les activités industrielles et l’emploi en France. Titan et moi-même avons 40 années d’expériences dans l’achat et le redressement d’entreprises gravement en difficulté, pour les rendre bénéficiaires et offrir de bons salaires à nouveau. Goodyear a essayé pendant 4 ans de sauver une partie des emplois très coûteux d’Amiens, pendant que les syndicats et le gouvernement français ne faisaient rien d’autre que parler.
J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les ouvriers français, bien que largement payés ne travaillent que 3 heures. Ils ont 1 heure pour leurs pauses et leur repas, discutent pendant 3 heures et travaillent 3 heures. Je l’ai dit en face aux syndicats français, mais ils m’ont répondu que c’était la façon de faire française !
Vous êtes un politicien donc vous ne voulez pas faire de vagues. Mais les chinois expédient leurs pneus en France (et dans toute l’Europe) et vous vous ne faites rien. Le gouvernement chinois subventionne toutes ses industries de pneumatiques. Dans 5 ans, Michelin ne pourra plus produire en France. La France perdra son industrie parce que son gouvernement fait de la politique politicienne.
Cher monsieur, vous souhaitez que Titan ouvre des négociations. A quel point nous croyez-vous stupide ? Titan est le seul à posséder l’argent et le savoir-faire pour produire ces pneus. Que possèdent vos syndicats stupides à part l’aide du gouvernement français ? Les agriculteurs français veulent des pneus économiques. Ils s’en fichent si ceux-ci viennent de Chine ou d’Inde et si leurs gouvernements les subventionnent. Votre gouvernement s’en fiche aussi : « car nous sommes Français! »
Le gouvernement américain ne vaut pas mieux que le français. Titan a payé des millions de dollar à des avocats de Washington pour poursuivre en justice les sociétés chinoises qui exportaient grâce aux subventions. Nous avons gagné et le gouvernement en tire seul les bénéfices. Nous n’en profitons pas, le gouvernement si.
Titan va acheter une entreprise de pneumatique Chinoise ou Indienne, payer les ouvriers moins d’1 euro par heure travaillée et livrer à la France tous les pneus dont elle aura besoin. Vous pouvez garder vos soient-disant travailleurs. Titan n’est pas intéressé par l’usine d’Amiens nord.
Salutations,
Re: Montebourg et les syndicats voyous, déjà en 1981 sous Mitterrand...
Mer 20 Fév - 22:13
Et ici la réponse arrogante de Montebourg à Taylor
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Seconde lettre au vitriol de Taylor à Montebourg
Alors qu'Arnaud Montebourg avait qualifié l'homme d'affaires «d'extrémiste», la réponse du PDG a été immédiate:
Taylor a écrit:L'extrémiste Monsieur le ministre, c'est votre gouvernement et son manque de connaissances sur la façon de bâtir une entreprise. A aucun moment, Titan n'a demandé de baisser les salaires. Nous avons juste dit que si on voulait être payé pour sept heures de travail, il fallait en travailler au moins six. (...) Pourquoi le chômage est-il si élevé en France, et particulièrement chez les jeunes? C'est à cause de la politique de votre gouvernement, Monsieur.
(...)
Votre lettre n'a jamais mentionné pourquoi le gouvernement français n'était pas intervenu pour sauver l'activité agricole de Goodyear. Votre gouvernement a laissé les barjots du syndicat communiste détruire les emplois les mieux rémunérés
Encore une Tentative d' ASSASSINAT d'un chauffeur RATP non gréviste
Sam 16 Nov - 13:20
Encore une Tentative d' ASSASSINAT d'un chauffeur RATP non gréviste
Des malfaiteurs cagoulés ont incendié un bus et poignardé le chauffeur, jeudi soir dans l'Essonne. Selon le président de la compagnie Tice Stéphane Beaudet, il ne s'agit pas de violences urbaines, mais d'un règlement de compte syndicale. La victime appartient en effet à un syndicat qui ne prend pas part à la grève à laquelle participe plusieurs salariés de la compagnie.
http://www.rmc.fr/info/542159/essonne-un-chauffeur-bus-poignarde-quil-refusait-faire-greve/
Des malfaiteurs cagoulés ont incendié un bus et poignardé le chauffeur, jeudi soir dans l'Essonne. Selon le président de la compagnie Tice Stéphane Beaudet, il ne s'agit pas de violences urbaines, mais d'un règlement de compte syndicale. La victime appartient en effet à un syndicat qui ne prend pas part à la grève à laquelle participe plusieurs salariés de la compagnie.
http://www.rmc.fr/info/542159/essonne-un-chauffeur-bus-poignarde-quil-refusait-faire-greve/
Air France Le DRH manque de se faire lynché
Lun 5 Oct - 22:25
Deux directeurs d'Air France agressés par des... par ITELE
"Une scène hallucinante, le phénomène de foule typique, spontané et incontrôlable..." http://t.co/NTKeEI5Z6L #AFP pic.twitter.com/k7tEfYw9gz
— Making-of AFP (@AFPMakingof) October 5, 2015
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