Le KGB a formé la "bienpensance" qui détruit la France aujourd'hui
Mer 31 Oct - 11:45
Le KGB a formé la "bienpensance" qui détruit la France aujourd'hui
Dans cette période de turbulence économique, la rencontre de ces deux courants qui se "nourrissent" l'un l'autre, crée les conditions d'un cataclysme national. L'Islam fournit aux socialistes, électorat et neutralisation de la France attachée à ses valeurs judéo-chrétiennes, en échange du laxisme et de la complaisance.
Où la France a-t-elle bien pu égarer ses valeurs ?
C'est une véritable angoisse qui me saisie car je sens bien que cette absence est déterminante pour notre quotidien et surtout pour l'avenir de notre pays : Je vais tenter d'éclairer un processus de subversion vieux de presque 70 ans. Ce pourrait-il qu'il soit responsable de cet égarement alors que le régime soviétique s’est effondré avec le mur de Berlin le 9 novembre 1989 et que les chœurs l'armée soviétique ne plus sont plus rouges mais punck ?
Pourquoi devons-nous encore composer avec une gauche lunaire, pourquoi autant de profs formatés continuent de saper des générations d’écoliers, collégiens, étudiants,...Pourquoi les élèves journalistes votent-ils tous à gauche ? etc… Et pourquoi la lutte contre le socialisme marxiste, malgré toutes les preuves de sa nocivité pour notre nation, est toujours à l’ordre du jour dans les petites têtes qui nous gouvernent ?
Je soumets ma réflexion à votre sagacité afin de tenter d'expliquer la haine du "riche" de Hollande, la consternante incompréhension pour l’économie libérale, le mépris de son gouvernement pour les entrepreneurs, pour les épargnants, pour la France "rancie, moisie" comme la juge Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, biberonnée au lait trotskyste et éduquée par la république, le dédain pour la religion chrétienne fondatrice de notre civilisation et des Droits de l’Homme, la totale confusion concernant la laïcité, l'incurie sur l'Islam considéré comme un outil propagandiste contre les "réacs, les fachos", le rejet sectaire de tout ce qui vient de la Droite...
Comment ce parti de délinquants notoires menant campagne utopique et propagande haineuse a-t-il installé François Hollande, président fantoche aux commandes de l’État français ?
Comment est-ce arrivé ?
De la subversion à la perversion
Juste après la deuxième guerre mondiale, l’URSS et les USA se livraient à la fameuse "Guerre Froide". Et nos petites démocraties européennes devenaient un terrain de prédilection pour les soviétiques dans leurs grandes manœuvres de subversion. Ils entamaient au grand jour un processus de déstabilisation lent, terriblement pernicieux et hautement toxique :
La subversion
La subversion est l'action visant à renverser l'ordre établi, ses lois et ses principes.
Elle consiste essentiellement à manipuler l’opinion en changeant sa perception de la réalité, au point que malgré la profusion d’information, plus personne n’est capable de tenir un raisonnement correct afin de défendre ses propres intérêts, ceux de sa famille, de sa communauté, ou de son pays.
Ex-agent du KGB Yuri Alexandrovitch Bezmenov est certainement l'un des plus grands experts mondiaux en matière de propagande soviétique, de désinformation et de manipulation. Passé à l’Ouest dans les années1970, Il a raconté en 1985 les techniques de déstabilisation et de manipulation de l’opinion. Il révèle ainsi comment le bloc socialo-communiste :
- a sciemment mis en œuvre une politique globale de manipulation de l’opinion et des élites au niveau mondial,
- a conditionné les écoliers et étudiants occidentaux aux idéaux socialistes sur au moins trois générations. Cette tâche représentait selon lui 85% de l’activité du KGB. Et oui, désolée, c’est moins glamour qu'un James Bond !
- a systématiquement recruté tous les faiseurs d’opinion à l’Ouest pour influencer et déstabiliser le monde non-communiste.
- a “dé-moralisé” (perte des valeurs) et conditionné des pans entiers de la société, devenus les “idiots utiles” du socialisme.
Quatre phases achevant la perversion d'une nation
- dé-moralisation,
- déstabilisation
- insurrection
- normalisation
- La "dé-moralisation"
(Il faut entendre la perte de la morale, des valeurs fondatrices d'une civilisation.)
15 à 20 ans minimum sont nécessaires pour "pervertir" une génération de jeunes en l'exposant à une idéologie adverse, explique Yuri Alexandrovitch Bezmenov : C'est la phase de préparation la plus longue. En France, elle s’étale sur 65 ans depuis la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu'à nos jours ! Avec un tel succès pour les communistes qu’elle a rapidement été effectuée par les Français (syndicalistes, profs, journalistes,... désignés par le KGB par "prostitués politiques") sur les Français grâce à la disparition des repères moraux et des valeurs patriotiques au profit des théories marxistes.
Après guerre, le KGB a dû installer ces agents de subversion. Il fallait compiler un maximum d’information sur des personnes qui étaient ensuite instrumentalisées pour influencer l’opinion Il existait un réseau complet d’informateurs de gens habitant le pays cible qui savaient tout des personnes en mesure d’influencer l’opinion publique, jusqu’aux coiffeurs et chauffeurs de taxi !
Ceux qui soutenaient le communisme étaient promus à des postes de pouvoir grâce à la manipulation de l’opinion et des médias. Ceux qui refusaient l’influence du régime soviétique dans leur pays voyaient leur réputation ruinée.
Ses adeptes, le KGB les appelait « les idiots utiles » pour leur idéalisme, et leur naïveté…Yuri Bezmenov a écrit:Ces gens de gauche qui croient en la beauté du système soviétique, communistes, socialiste… peu importe son nom, en deviennent les pires ennemis quand ils ouvrent les yeux sur la réalité. Le KGB insistait particulièrement sur ce point : ne vous préoccupez jamais des gauchistes. Oubliez ces prostitués politiques. Visez plus haut. Essayez de pénétrer les média conservateurs bien établis, d’atteindre les producteurs de films riches à millions, les intellectuels, les milieux soit-disant académiques...
Et la suite est particulièrement troublante quand on connait François Hollande :Yuri Bezmenov a écrit:Le KGB disait à ses agents : "entrez en contact avec les cyniques, les égo-centriques qui peuvent vous mentir d’un air angélique en vous regardant droit dans les yeux. Voilà les gens qu’il fallait recruter : ceux qui n’avaient plus aucuns principes moraux, des gens avides de pouvoir, ceux qui se prennent pour quelqu’un , ou qui se croient très importants"
Ainsi, le lavage de cerveaux a commencé à prendre de l’ampleur dès les années 50.
Les théories marxistes ont été injectées depuis 1945 dans les esprits malléables sans rencontrer de résistance, sans être contrebalancée par les fondamentaux de la république démocratique française. Ajoutez à cela la défection dans les années qui ont suivi des parents absents qui ne remplissent plus leur rôle éducatif, la mode des familles éclatées qui peinent à remplir leur rôle éducatif, et les enfants n'ont plus comme référence que l'enseignement tendancieux qu'ils reçoivent à l'"école de la république".... Et c’est la catastrophe !Yuri Alexandrovitch Bezmenov a écrit:
La plupart qui ont fait leurs études dans les années 60, de ceux qui ont quitté l’école, et la plupart des pseudo-intellectuels occupent aujourd’hui des postes de pouvoir au gouvernement, dans l’administration, dans les affaires, les médias, ou dans le système éducatif.
Vous êtes coincés avec eux ! Vous ne pouvez pas vous en débarrasser. Ils sont contaminés : programmés pour penser et réagir à certains stimuli d’une façon déterminée. Vous ne pouvez pas changer leur façon de voir, même si vous leur présentez des informations véridiques. Même si vous leur démontrez que blanc c’est blanc, et noir c’est noir, vous ne pouvez pas modifier leurs perception de base et leur logique de comportement.
Chez ces gens là, le processus de dé-moralisation (rejet des valeurs) est total et irréversible.
Dire la vérité n’a plus aucune importance Une personne qui a perdu tout sens moral n’est plus en mesure de prendre en compte la réalité des faits. Les faits, le réel cela ne l’atteint plus. Même en la bombardant d’information, de preuves authentiques, de documents, de photos, même si on l’emmenait de force en ex-URSS pour lui montrer les camps de concentration, elle refuserait d’y croire. C’est le tragique de la perte de nos valeurs fondamentales.
Je suis allée en URSS, en 1982, le régime soviétique était à son apogée.
En pleine Guerre froide entre l'Est et l'Ouest, la subversion battait son plein.. Je voyageais avec un prof qui devait devenir, quelques années plus tard, le maire socialiste d'une grande ville bretonne. Je raconte mon aventure très révélatrice de l'atmosphère et des mentalités qui régnaient à l'époque : "A ses risques et périls chez les soviets"
Aujourd'hui encore, si vous voulez vous y rendre à des conditions exceptionnelles, il suffit de prendre la carte du PC. Mais rien est plus pareil... - La déstabilisation
Cela ne prend que 2 à 5 ans pour déstabiliser un pays, la durée d’un quinquennat socialiste.
Là, les révolutionnaires ne se soucient plus de vos idées ou de votre façon de vivre Tout cela ne compte plus Et ce qui compte ce sont l'économie, les relations étrangères, la défense. Et on peut voir clairement à la politique actuelle que dans les domaines aussi sensibles que la défense ou l’économie l’influence marxiste-léniniste est absolument prodigieuse... - L’insurrection
Cela prend 6 semaines pour précipiter un pays dans une crise sociétale majeure. Il suffit par exemple d’anéantir toutes les mesures salutaires prises par le gouvernement de l’UMP et de prendre des dispositions qui ruinent tout espoir de redressement national. - La normalisation
Après la crise, à la suite des violents changements de régime, de structure et d’ économie arrive ce qu’on appelle la normalisation. La phase de normalisation, issue de la propagande soviétique, est l'expression d’un grand cynisme. Quand les chars ont envahi la Tchécoslovaquie en 68, Brejnev a déclaré : "Maintenant la situation en Tchécoslovaquie est normalisée" !...
Nous n'en sommes pas là, grâce à Dieu ! Néanmoins voici quelques conséquences précises aujourd'hui en France, de la subversion socialiste soviétique.
L’école publique a décervelé pas moins de 3 générations.Aujourd’hui, les plus vieux des intoxiqués ont aujourd’hui entre 55 et 65 ans (comme Hollande et d'autres... au centre et même à droite !)… Et les plus jeunes sont nos enfants ! Nos chères têtes blondes seront définitivement contaminées si nous laissons les profs gauchistes leur enseigner l’Histoire réécrite "à la mode Filippetti", si nous laissons ces enseignants leur interdire tout esprit critique et dénigrer le patriotisme.
Entre ces deux générations, toute une palanquée de responsables de gauche, profs, journalistes, éditeurs, écrivains, acteurs, chanteurs, éducateurs, enseignants, profs de sciences politiques, de l’ENA (avec cette promo Voltaire qui tient la France en otage), responsables associatifs, hommes et femmes d’affaires… parfois même, prêtres !...L'étalonnage du degré d'intoxication sur les journalistes est parfait. Presque tous de gauche en complète contradiction avec leur charte déontologique! (cf "Prenez Brunet par compassion" )
Quand les caves se rebiffent
En juin1984, la France d’ordinaire invisible et silencieuse descend massivement dans la rue pour défendre l’école libre menacée d’intégrer le « grand service public unifié et laïc de l'éducation nationale », ce creuset gauchiste voulu par Mitterrand. (Je manifestais pour la première et unique fois de ma vie). Grâce à la détermination de millions de Français, les écoles privées demeurent un des derniers remparts contre la dilapidation de notre civilisation. Outre la qualité de leur enseignement, elles préservent une ébauche de civisme, de patriotisme, de discipline et de respect mutuel, ainsi que les religions chrétiennes et juives qui inculquent des valeurs universelles.
Yuri Alexandrovitch Bezmenov a écrit: Il faut de nouveau attendre 15 à 20 ans pour éduquer une nouvelle génération de jeunes, leur inculquer des idéaux patriotiques, en faire des gens de bon sens qui agissent dans l’intérêt de la société dans laquelle ils vivent."
Les prémices d’un ouragan frappent la France dans ses fondements avec une puissance accrue depuis la prise de pouvoir de la Gauche. Nous avons du pain sur la planche et il est grand temps de FORCER ces "idiots utiles" qui squattent l’Élysée, Matignon et le palais Bourbon à abandonner leurs postures et impostures !
J'invite mes lecteurs à cosigner la demande de destitution de François Hollande :
©Calculette pour revolte.exprimetoi.com
Boutons de partage en marge à gauche en haut. Merci ! 💙💐
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Lire aussi
Un extrait qui concerne l'Education nationale dans "La France aux ordres d'un cadavre" par l'académicien Maurice Druon
12/10/2013 Merci @Info3Re et @pjduvivier qui me font parvenir cette vidéo
* * * * *
"La Rose et le Coran - Socialisme et Islam même combat !"[/center]
- Hollande sous influence, à l'école de la "Falotcratie"
- J'accuse le PS de proxénétisme aggravé !
- Il faut "purifier" les riches
- Alerte Ouragan Nos valeurs balayées !
- Le KGB a formé "les idiots utiles" qui détruisent la France
- L'Algérie menace la France : Le Bras d'honneur de Longuet et le mien en prime
- " Vous entrez dans une zone contrôlée par la Charia " Flippant !
- La "Droitisation", une réaction salutaire
- Tous ces "bienpensants" qui trahissent la France en la confondant avec la République. Jean Raspail.
- Lettre ouverte aux socialistes. "Vous, les socialistes, vous allez échouer !"
- L'Education Nationale toujours aux ordre du cadavre avec Maurice Druon
Je viens de redécouvrir un article confirme mon hypothèse Publié dans le Monde le 10 05 2011, il est de Jean-Michel Fourgous, maire (UMP) d'Elancourt, député, membre de la Commission des finances de l'Assemblée nationale. En voici un extrait
"L'IDÉOLOGIE COMME HÉRITAGE"
Si le bilan économique des années Mitterrand est toujours prégnant, l'impact idéologique qu'il a insufflé au Parti socialiste l'est tout autant. En effet, depuis 1981, la gauche française n'a toujours pas adapté son kit intellectuel. Comme son mentor, qui déclarait en 1971 au congrès d'Epinay que "celui qui ne consent pas à la rupture avec la société capitaliste, ne peut être adhérent du Parti socialiste", les dirigeants actuels du PS continuent de faire de la lutte contre le capitalisme et l'économie de marché un axe majeur de leur politique. N'y a-t-il pas un écho évident entre le
programme du PS proposant l'encadrement des loyers et des salaires ou la création d'un "grand impôt citoyen" et le "programme commun" de 1981 qui visait à "briser la domination du grand capital" et à "transférer à la collectivité les moyens de productions" ?
Plusieurs questions se posent alors. Quand les dirigeants du PS rompront-ils officiellement avec le marxisme, à l'image de tous les autres partis de gauche en Europe ? Quand les dirigeants du PS comprendront-ils qu'avant de redistribuer de la richesse, il faut d'abord en créer ? Enfin, quand
réaliseront-ils que dans une économie mondialisée, les dépenses à tout va (les 300 000 emplois jeunes financées par de nouveaux impôts, les allocations étudiantes ou encore les primes pour partir en vacances…) risquent, comme en 1981, de se heurter à la contrainte extérieure et
d'aggraver considérablement notre déficit et notre dette publics ?
"L'IDÉOLOGIE COMME HÉRITAGE"
Si le bilan économique des années Mitterrand est toujours prégnant, l'impact idéologique qu'il a insufflé au Parti socialiste l'est tout autant. En effet, depuis 1981, la gauche française n'a toujours pas adapté son kit intellectuel. Comme son mentor, qui déclarait en 1971 au congrès d'Epinay que "celui qui ne consent pas à la rupture avec la société capitaliste, ne peut être adhérent du Parti socialiste", les dirigeants actuels du PS continuent de faire de la lutte contre le capitalisme et l'économie de marché un axe majeur de leur politique. N'y a-t-il pas un écho évident entre le
programme du PS proposant l'encadrement des loyers et des salaires ou la création d'un "grand impôt citoyen" et le "programme commun" de 1981 qui visait à "briser la domination du grand capital" et à "transférer à la collectivité les moyens de productions" ?
Plusieurs questions se posent alors. Quand les dirigeants du PS rompront-ils officiellement avec le marxisme, à l'image de tous les autres partis de gauche en Europe ? Quand les dirigeants du PS comprendront-ils qu'avant de redistribuer de la richesse, il faut d'abord en créer ? Enfin, quand
réaliseront-ils que dans une économie mondialisée, les dépenses à tout va (les 300 000 emplois jeunes financées par de nouveaux impôts, les allocations étudiantes ou encore les primes pour partir en vacances…) risquent, comme en 1981, de se heurter à la contrainte extérieure et
d'aggraver considérablement notre déficit et notre dette publics ?
Nouailhac - "Trotskistes un jour, trotskistes toujours ?"
Mer 27 Mai - 17:11
"Trotskistes un jour, trotskistes toujours ?"
Par Jean Nouailhac
Le Point - Publié le 27/05/2015
De Lionel Jospin à Jean-Christophe Cambadélis, en passant par Hamon, Mélenchon et tous les autres, l'histoire secrète d'un trotskisme d'État.
Pour Jean Nouailhac, Lionel Jospin était un "trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique".
Une vraie bonne idée, cette enquête solide et passionnante d’Émilie Lanez sur les trotskistes parue dans Le Point du 14 mai dernier ! Intitulée « Leurs années Trotski », elle mettait en scène des dirigeants socialistes formés au trotskisme des années 1970 et suivantes, comme David Assouline, Jean-Pierre Bel, Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, Gérard Filoche, Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon. Sans compter Lionel Jospin, Jean-Marie Le Guen, Pierre Moscovici, François Rebsamen ou Michel Sapin.
Tous, officiellement « ex-trotskistes » et ex-membres patentés de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) ou de l’OCI (Organisation communiste internationaliste). Pourquoi ex-trotskistes ? Auraient-ils renié leur trotskisme ? Seraient-ils passés en cours de route de l’extrême gauche à la droite ? Anticapitalistes et antilibéraux, seraient-ils devenus des hérauts de l’économie de marché et auraient-ils abandonné leurs convictions étatistes et marxistes ? Ces questions méritent d’être posées aujourd’hui quand on se rappelle, il n’y a pas si longtemps, les années de plomb (1997-2002) de Lionel Jospin à Matignon et ses conséquences désastreuses pour la France. L’histoire du trotskiste Lionel Jospin vaut d’être contée car elle nous conduit directement à François Hollande.
Des archéocommunistes
Comme un certain nombre de membres de l’OCI, ce groupuscule marxiste extrémiste, Jospin pratiquait son trotskisme en secret, son mentor Pierre Boussel, dit Lambert, étant un partisan de l’ « entrisme » pour ses meilleurs éléments. De quoi s’agit-il ? De s’installer dans un parti, une institution ou un syndicat, y cacher ses vraies convictions, y faire carrière et s’efforcer par tous les moyens d’arriver au sommet. Puis se servir de ce pouvoir pour mieux combattre le capitalisme honni qui, de toute façon, se désagrégera un jour, victime de ses propres contradictions. Et donc, le pousser à s’effondrer plus vite. C’est une lubie de certains archéocommunistes basée sur une vieille théorie marxiste. Lambert, à l’époque, y croit dur comme fer. Jospin aussi et, à partir de là, il fait son apprentissage d’espion avec Lambert, trop heureux d’avoir un si brillant énarque pour disciple.
Après ses études à l’ENA, Lionel Jospin reste cinq ans au Quai d’Orsay, jusqu’en 1970, puis passe dix ans à l’IUT de Sceaux comme professeur d’économie où il devient l’ami de Claude Allègre. Entre-temps, il a rejoint le Parti socialiste, à la demande de Lambert, et en grimpe très vite les échelons. Le journaliste Claude Askolovitch, auteur d’un livre sur Jospin, est le premier à avoir découvert le pot aux roses. Il raconte dans Le Nouvel Observateur du 31 août 2006 : « Quand, militant trotskiste, il entre au PS naissant de François Mitterrand, Pierre Lambert lui a confié une mission : empêcher que ce vieux "parti de la classe ouvrière" soit bradé à la bourgeoisie par ses nouveaux maîtres. La taupe Jospin doit être un gardien de la vraie foi. Un moine-soldat grimé pour la cause. Il entre en double vie au nom de la vulgate. Quatorze ans plus tard, le quadra Jospin, toujours secrètement lié aux lambertistes, est premier secrétaire du PS au pouvoir. » C’est à la même époque que Marc Blondel, un autre disciple de Lambert, prend d’assaut la direction de Force ouvrière, jusqu’alors dirigé par un syndicaliste neutre, André Bergeron. FO est, depuis, toujours contrôlé par des trotskistes.
Le trotskisme n'est pas une maladie de jeunesse
Nous sommes en juin 1985. Lionel Jospin est âgé de 46 ans, comme quoi la maturité ne change rien à la chose : le trotskisme n’est pas une maladie de jeunesse et on peut rester trotskiste toute sa vie. Il a donc une double vie d’espion et de taupe depuis plus de vingt ans et va pouvoir déployer ses talents de manipulateur, tapi dans l’ombre.
Devenu ministre de l’Éducation, il commence sa besogne par sa « loi Jospin » de 1989 qui place l’élève au centre du système et l’incite à « construire ses propres savoirs » comme le serine déjà à l’époque la rengaine « pédagogiste » dont nous constatons les méfaits grandissants aujourd’hui. Il est le principal responsable de ce que Jean-Paul Brighelli a appelé La Fabrique du crétin dans son livre paru il y a dix ans, en 2005, lequel Brighelli ajoutera plus tard : « Crétin, c’était gentil. Aujourd’hui, ce sont des barbares que l’école fabrique. » Merci Jospin.
Parvenu au pouvoir en 1997, grâce à une incroyable bévue de Chirac, Jospin met en place la fameuse « gauche plurielle » qui intègre l’extrême gauche, et s’attaque alors à sa grande œuvre, la démolition du capitalisme de l’intérieur avec sa loi sur les 35 heures, l’invention la plus diabolique qu’un cerveau humain ait jamais produite pour détruire une économie capitaliste déjà lourdement handicapée par un « modèle social » paralysant et un « modèle fiscal » inhumain. Manipulant Martine Aubry pour lui faire endosser ces funestes 35 heures, une brillante manœuvre trotskiste, Lionel Jospin aura ainsi fait doublement la fierté de son gourou, Pierre Lambert.
Les trotskistes, partisans d'une forme de communisme mou
Il est Premier ministre et personne ne sait qu’il est un trotskiste lambertiste. Pas même Jean-Christophe Cambadélis, qui, pourtant, faisait partie de la même secte politique : « Je n’avais que des ouï-dire et je savais que son frère en était. Le secret était la règle », a-t-il dit à Emmanuel Berretta du Point. Pas même ses meilleurs amis, Claude Allègre et Daniel Vaillant, qui ont confirmé cette ignorance au journaliste Jean-Michel Appatie dans son livre Liberté, égalité, réalité paru en 2006.
À la table du Conseil des ministres, pas un seul ministre ne peut se douter que la politique de la France est dirigée par un trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique, attaché pour l’apparence à des « valeurs » morales et des cohérences de gauche bien établies. On a beaucoup glosé sur la rigidité et même sur la rectitude de l’homme Jospin. L’explication ne serait-elle pas, tout simplement, celle du masque d’un homme habitué depuis toujours à un contrôle absolu de lui-même, de peur que soit découverte sa double vie ? Avoir choisi de vivre en clandestin des croyances politiques extrêmes n’est pas spécialement un encouragement à la gaudriole !
Alors, Lionel Jospin ex-trotskiste ou toujours trotskiste ? Alors Cambadélis, lui qui fut l’adjoint de Hollande à la direction du PS sous Jospin, lui qui veut aujourd’hui « réformer idéologiquement le socialisme » et se battre contre « le libéralisme thatchérien dévastateur » de la droite la plus gnangnan d’Europe, ex-trotskiste ou toujours trotskiste ? Et les autres, cités plus haut ? Dray, Filoche, Hamon ou Mélenchon, auraient-ils renié leurs convictions de jeunesse et abjuré leur passé ? Et les Moscovici, Le Guen, Rebsamen ou Sapin ? Ce qui est clair, c’est qu’ils sont tous entrés au PS à l’époque de Mitterrand pour y faire leur nid avec l’intention affichée de participer un jour au pouvoir.
Les trotskistes ne sont pas psychorigides comme les communistes. Ils ont l’échine plus souple, plus intellectuelle, et sont plutôt partisans d’une forme de communisme mou.
Le test "Veltroni"
Jean-François Revel, dans l’un de ses derniers livres, La Grande Parade, essai sur la survie de l’utopie socialiste, paru en janvier 2000, avait imaginé un moyen imparable pour les contraindre à se dévoiler : leur faire passer « le test Veltroni », du nom du secrétaire de l’ancien Parti communiste italien rebaptisé Parti des démocrates de gauche après la chute du mur de Berlin.
Walter Veltroni, contrairement au PC et aux groupuscules français d’extrême gauche, avait condamné officiellement et avec éclat aussi bien « la persécution nazie » que « les horreurs du stalinisme ». Dans le texte fondateur du nouveau parti, il avait écrit : « Nous avons mis le stalinisme sur le même pied que le nazisme, le Goulag sur le même pied qu’Auschwitz, défini le communisme comme tragédie du siècle. » Peut-on être plus clair ?
Lionel Jospin, qui a toujours refusé de reconnaître officiellement son trotskisme, a été soumis au « test Veltroni » en novembre 1997, à l’Assemblée nationale. Interpellé par un député UDF après la publication du Livre noir du communisme, le Premier ministre, hors de lui et en digne héritier du modèle culturel soviétique, avait rétorqué que « la révolution de 1917 [avait] été l’un des grands événements de ce siècle » et avait fini par refuser de « mettre un signe égal entre le nazisme et le communisme ». Jean-François Revel qui pose la question : « Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave que d’être assassiné par Hitler ? » en avait tiré la conclusion suivante : « Ce dérapage montre bien quelles extravagances peut proférer un homme intelligent et modéré lorsqu’il est en proie à la passion idéologique. »
Hollande, l'homme le plus assoiffé de pouvoir de toute la gauche
Dans sa Grande Parade, Jean-François Revel raconte qu’un deuxième homme a passé ce test Veltroni, à propos du même Livre noir, François Hollande. Commentant la sortie de l’ouvrage et pour éviter d’avoir à donner une vraie réponse, il avait répliqué par une pirouette : « Chercherait-on à préparer demain des alliances avec l’extrême droite, que l’on prétendrait ainsi légitimer d’avance ? » Hollande, sélectionné avec le plus grand soin par Jospin pour lui succéder à la tête du PS, a sans doute de qui tenir. Il lui a d’ailleurs rendu la politesse en le faisant nommer au Conseil constitutionnel. Quand on constate les porosités entre socialistes et trotskistes, lui, François Hollande, l’homme le plus secret, le plus manipulateur et le plus assoiffé de pouvoir de toute la gauche, aurait-il été marqué au fer rouge, jadis, par une révélation trotskiste ? Serait-il, lui aussi, un trotskiste caché ?
Par Jean Nouailhac
Le Point - Publié le 27/05/2015
De Lionel Jospin à Jean-Christophe Cambadélis, en passant par Hamon, Mélenchon et tous les autres, l'histoire secrète d'un trotskisme d'État.
Pour Jean Nouailhac, Lionel Jospin était un "trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique".
Une vraie bonne idée, cette enquête solide et passionnante d’Émilie Lanez sur les trotskistes parue dans Le Point du 14 mai dernier ! Intitulée « Leurs années Trotski », elle mettait en scène des dirigeants socialistes formés au trotskisme des années 1970 et suivantes, comme David Assouline, Jean-Pierre Bel, Jean-Christophe Cambadélis, Julien Dray, Gérard Filoche, Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon. Sans compter Lionel Jospin, Jean-Marie Le Guen, Pierre Moscovici, François Rebsamen ou Michel Sapin.
Tous, officiellement « ex-trotskistes » et ex-membres patentés de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) ou de l’OCI (Organisation communiste internationaliste). Pourquoi ex-trotskistes ? Auraient-ils renié leur trotskisme ? Seraient-ils passés en cours de route de l’extrême gauche à la droite ? Anticapitalistes et antilibéraux, seraient-ils devenus des hérauts de l’économie de marché et auraient-ils abandonné leurs convictions étatistes et marxistes ? Ces questions méritent d’être posées aujourd’hui quand on se rappelle, il n’y a pas si longtemps, les années de plomb (1997-2002) de Lionel Jospin à Matignon et ses conséquences désastreuses pour la France. L’histoire du trotskiste Lionel Jospin vaut d’être contée car elle nous conduit directement à François Hollande.
Des archéocommunistes
Comme un certain nombre de membres de l’OCI, ce groupuscule marxiste extrémiste, Jospin pratiquait son trotskisme en secret, son mentor Pierre Boussel, dit Lambert, étant un partisan de l’ « entrisme » pour ses meilleurs éléments. De quoi s’agit-il ? De s’installer dans un parti, une institution ou un syndicat, y cacher ses vraies convictions, y faire carrière et s’efforcer par tous les moyens d’arriver au sommet. Puis se servir de ce pouvoir pour mieux combattre le capitalisme honni qui, de toute façon, se désagrégera un jour, victime de ses propres contradictions. Et donc, le pousser à s’effondrer plus vite. C’est une lubie de certains archéocommunistes basée sur une vieille théorie marxiste. Lambert, à l’époque, y croit dur comme fer. Jospin aussi et, à partir de là, il fait son apprentissage d’espion avec Lambert, trop heureux d’avoir un si brillant énarque pour disciple.
Après ses études à l’ENA, Lionel Jospin reste cinq ans au Quai d’Orsay, jusqu’en 1970, puis passe dix ans à l’IUT de Sceaux comme professeur d’économie où il devient l’ami de Claude Allègre. Entre-temps, il a rejoint le Parti socialiste, à la demande de Lambert, et en grimpe très vite les échelons. Le journaliste Claude Askolovitch, auteur d’un livre sur Jospin, est le premier à avoir découvert le pot aux roses. Il raconte dans Le Nouvel Observateur du 31 août 2006 : « Quand, militant trotskiste, il entre au PS naissant de François Mitterrand, Pierre Lambert lui a confié une mission : empêcher que ce vieux "parti de la classe ouvrière" soit bradé à la bourgeoisie par ses nouveaux maîtres. La taupe Jospin doit être un gardien de la vraie foi. Un moine-soldat grimé pour la cause. Il entre en double vie au nom de la vulgate. Quatorze ans plus tard, le quadra Jospin, toujours secrètement lié aux lambertistes, est premier secrétaire du PS au pouvoir. » C’est à la même époque que Marc Blondel, un autre disciple de Lambert, prend d’assaut la direction de Force ouvrière, jusqu’alors dirigé par un syndicaliste neutre, André Bergeron. FO est, depuis, toujours contrôlé par des trotskistes.
Le trotskisme n'est pas une maladie de jeunesse
Nous sommes en juin 1985. Lionel Jospin est âgé de 46 ans, comme quoi la maturité ne change rien à la chose : le trotskisme n’est pas une maladie de jeunesse et on peut rester trotskiste toute sa vie. Il a donc une double vie d’espion et de taupe depuis plus de vingt ans et va pouvoir déployer ses talents de manipulateur, tapi dans l’ombre.
Devenu ministre de l’Éducation, il commence sa besogne par sa « loi Jospin » de 1989 qui place l’élève au centre du système et l’incite à « construire ses propres savoirs » comme le serine déjà à l’époque la rengaine « pédagogiste » dont nous constatons les méfaits grandissants aujourd’hui. Il est le principal responsable de ce que Jean-Paul Brighelli a appelé La Fabrique du crétin dans son livre paru il y a dix ans, en 2005, lequel Brighelli ajoutera plus tard : « Crétin, c’était gentil. Aujourd’hui, ce sont des barbares que l’école fabrique. » Merci Jospin.
Parvenu au pouvoir en 1997, grâce à une incroyable bévue de Chirac, Jospin met en place la fameuse « gauche plurielle » qui intègre l’extrême gauche, et s’attaque alors à sa grande œuvre, la démolition du capitalisme de l’intérieur avec sa loi sur les 35 heures, l’invention la plus diabolique qu’un cerveau humain ait jamais produite pour détruire une économie capitaliste déjà lourdement handicapée par un « modèle social » paralysant et un « modèle fiscal » inhumain. Manipulant Martine Aubry pour lui faire endosser ces funestes 35 heures, une brillante manœuvre trotskiste, Lionel Jospin aura ainsi fait doublement la fierté de son gourou, Pierre Lambert.
Les trotskistes, partisans d'une forme de communisme mou
Il est Premier ministre et personne ne sait qu’il est un trotskiste lambertiste. Pas même Jean-Christophe Cambadélis, qui, pourtant, faisait partie de la même secte politique : « Je n’avais que des ouï-dire et je savais que son frère en était. Le secret était la règle », a-t-il dit à Emmanuel Berretta du Point. Pas même ses meilleurs amis, Claude Allègre et Daniel Vaillant, qui ont confirmé cette ignorance au journaliste Jean-Michel Appatie dans son livre Liberté, égalité, réalité paru en 2006.
À la table du Conseil des ministres, pas un seul ministre ne peut se douter que la politique de la France est dirigée par un trotskiste anticapitaliste et antilibéral, caché derrière le paravent d’un socialisme étatique, attaché pour l’apparence à des « valeurs » morales et des cohérences de gauche bien établies. On a beaucoup glosé sur la rigidité et même sur la rectitude de l’homme Jospin. L’explication ne serait-elle pas, tout simplement, celle du masque d’un homme habitué depuis toujours à un contrôle absolu de lui-même, de peur que soit découverte sa double vie ? Avoir choisi de vivre en clandestin des croyances politiques extrêmes n’est pas spécialement un encouragement à la gaudriole !
Alors, Lionel Jospin ex-trotskiste ou toujours trotskiste ? Alors Cambadélis, lui qui fut l’adjoint de Hollande à la direction du PS sous Jospin, lui qui veut aujourd’hui « réformer idéologiquement le socialisme » et se battre contre « le libéralisme thatchérien dévastateur » de la droite la plus gnangnan d’Europe, ex-trotskiste ou toujours trotskiste ? Et les autres, cités plus haut ? Dray, Filoche, Hamon ou Mélenchon, auraient-ils renié leurs convictions de jeunesse et abjuré leur passé ? Et les Moscovici, Le Guen, Rebsamen ou Sapin ? Ce qui est clair, c’est qu’ils sont tous entrés au PS à l’époque de Mitterrand pour y faire leur nid avec l’intention affichée de participer un jour au pouvoir.
Les trotskistes ne sont pas psychorigides comme les communistes. Ils ont l’échine plus souple, plus intellectuelle, et sont plutôt partisans d’une forme de communisme mou.
Le test "Veltroni"
Jean-François Revel, dans l’un de ses derniers livres, La Grande Parade, essai sur la survie de l’utopie socialiste, paru en janvier 2000, avait imaginé un moyen imparable pour les contraindre à se dévoiler : leur faire passer « le test Veltroni », du nom du secrétaire de l’ancien Parti communiste italien rebaptisé Parti des démocrates de gauche après la chute du mur de Berlin.
Walter Veltroni, contrairement au PC et aux groupuscules français d’extrême gauche, avait condamné officiellement et avec éclat aussi bien « la persécution nazie » que « les horreurs du stalinisme ». Dans le texte fondateur du nouveau parti, il avait écrit : « Nous avons mis le stalinisme sur le même pied que le nazisme, le Goulag sur le même pied qu’Auschwitz, défini le communisme comme tragédie du siècle. » Peut-on être plus clair ?
Lionel Jospin, qui a toujours refusé de reconnaître officiellement son trotskisme, a été soumis au « test Veltroni » en novembre 1997, à l’Assemblée nationale. Interpellé par un député UDF après la publication du Livre noir du communisme, le Premier ministre, hors de lui et en digne héritier du modèle culturel soviétique, avait rétorqué que « la révolution de 1917 [avait] été l’un des grands événements de ce siècle » et avait fini par refuser de « mettre un signe égal entre le nazisme et le communisme ». Jean-François Revel qui pose la question : « Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave que d’être assassiné par Hitler ? » en avait tiré la conclusion suivante : « Ce dérapage montre bien quelles extravagances peut proférer un homme intelligent et modéré lorsqu’il est en proie à la passion idéologique. »
Hollande, l'homme le plus assoiffé de pouvoir de toute la gauche
Dans sa Grande Parade, Jean-François Revel raconte qu’un deuxième homme a passé ce test Veltroni, à propos du même Livre noir, François Hollande. Commentant la sortie de l’ouvrage et pour éviter d’avoir à donner une vraie réponse, il avait répliqué par une pirouette : « Chercherait-on à préparer demain des alliances avec l’extrême droite, que l’on prétendrait ainsi légitimer d’avance ? » Hollande, sélectionné avec le plus grand soin par Jospin pour lui succéder à la tête du PS, a sans doute de qui tenir. Il lui a d’ailleurs rendu la politesse en le faisant nommer au Conseil constitutionnel. Quand on constate les porosités entre socialistes et trotskistes, lui, François Hollande, l’homme le plus secret, le plus manipulateur et le plus assoiffé de pouvoir de toute la gauche, aurait-il été marqué au fer rouge, jadis, par une révélation trotskiste ? Serait-il, lui aussi, un trotskiste caché ?
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