A propos des indemnités parlementaires, Mr le Président de la République, ...par @falempin1
Dim 19 Aoû - 12:59
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Mardi 24 juillet 2012
Monsieur le Président de la République,
c'est un électeur de droite qui s'adresse à vous. Un électeur qui attendait que vous mettiez en place une présidence "normale", totalement normale comme vous l'avez promis et asséné à la France entière pendant près d'un an, matin, midi et soir, jours après jours en faisant de ce précepte l'élément centrale de vos promesses électorales et le faisant relayer également jours après jours, matin, midi et soir, par les médias dans leur quasi totalité acquis à votre cause et à celle du PS et des autres partis de gauche !
Un électeur qui sent bien que l'ambiance dans l'Hexagone ne s'est pas apaisée depuis votre élection, vous rapprochant dangereusement d'idées intolérantes et stigmatisantes pour tenter de ponctionner quelques malheureuses voix d'électeurs égarés (celles qui vous ont permis d'être élu).
Autant je ne suis pas soulagé par votre arrivée à la tête de notre pays, ni par
l'énergie que vous mettez à faire respecter votre programme dangereux et
totalement inadapté à la crise que subit et traverse notre pays, autant il y a un sujet qui est presque passé inaperçu, et qui ne me semble pas du tout aller dans le sens de vos engagements.
Je veux ici parler des indemnités représentatives de frais de mandat IRFM.
Je rappelle qu'il s'agit d'une somme de 6 412 euros brut mensuels (5 800 euros net environ) destinée à couvrir les frais de ces messieurs les députés, sans qu'ils soient assujettis à l'impôt sur le revenu, ni qu'ils aient à justifier de leur utilisation, ni même à en rembourser la partie qui n'aurait pas été dépensée.
Totale impunité, donc. Le Monde du 21 juillet dernier nous rappelle que ce
n'est pas un socialiste, mais Charles de Courson de l'UDI (Union des démocrates et indépendants), un proche de Jean-Louis Borloo, et ce dernier qui se sont courageusement attaqués à ce privilège d'un autre temps, sans que cela ait changé quoi que ce soit à cet état de fait, puisque la commission des Finances a rejeté leur proposition de fiscaliser la part IRFM non utilisée à des fins professionnelles. Il n'y eut que trois votes favorables sur à peine vingt députés présents dans l'hémicycle, alors même que vous re-fiscalisez les heures supplémentaires des pauvres smicards...
Permettez-moi de vous dire que je pense qu'une présidence normale, totalement normale, se doit de faire respecter par l'ensemble de ses acteurs une exemplarité absolue...Surtout quand cela rejoint également votre loi de finances publiques visant l'équilibre en 2017, pour laquelle vous avez enjoint la sobriété à l'ensemble des serviteurs de l'État, tout en n'intégrant toujours pas les œuvres d'art dans le calcul de l'ISF ...
Votre engagement 46 précise que la prochaine présidence soit celle de l'impartialité de l'État, de l'intégrité des élus et du respect des contre-pouvoirs
Alors, expliquez-nous pourquoi les représentants du peuple seraient au-dessus des lois ? Ceux-là mêmes qui ont les mêmes droits, pourquoi n'auraient-ils pas les mêmes devoirs ?
Allez-vous enfin faire cesser ces privilèges ? Que vont penser vos millions d'électeurs et d'électrices qui gagnent péniblement le smic, quand ils voient que les députés gagnent l'équivalent de cinq fois plus, uniquement en frais, sans aucun compte à rendre?
Il ne s'agit pas d'un sujet anodin, mais également de pratiques inadmissibles qu'un président socialiste se doit de faire cesser au plus vite !
Et puisque les députés nous ont malheureusement montré, depuis bien longtemps, qu'ils sont incapables de se réformer quand cela touche à leurs intérêts personnels - et qui passent apparemment bien avant ceux du peuple (car ce débat revient régulièrement sur le tapis depuis des années sans que rien bouge) -, nous attendons une prise de position ferme et définitive de votre part.
Il en va aussi de l'image que les Français auront de leurs politiques si ces
derniers continuent d'agir de façon aussi irresponsable, comme s'il s'agissait pour eux de préserver leurs petits acquis, alors que leur mission de service public les somme de se mettre au service de leur pays et de ses habitants.
S'ils ne s'en souviennent pas, alors [b]que le chef de l'État tout nouvellement élu que vous êtes le leur rappelle par le moyen qui vous semblera le plus adapté, c'est votre rôle !
Henri SENE
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(Aussi publiée sur son Blog )
Mardi 24 juillet 2012
Monsieur le Président de la République,
c'est un électeur de droite qui s'adresse à vous. Un électeur qui attendait que vous mettiez en place une présidence "normale", totalement normale comme vous l'avez promis et asséné à la France entière pendant près d'un an, matin, midi et soir, jours après jours en faisant de ce précepte l'élément centrale de vos promesses électorales et le faisant relayer également jours après jours, matin, midi et soir, par les médias dans leur quasi totalité acquis à votre cause et à celle du PS et des autres partis de gauche !
Un électeur qui sent bien que l'ambiance dans l'Hexagone ne s'est pas apaisée depuis votre élection, vous rapprochant dangereusement d'idées intolérantes et stigmatisantes pour tenter de ponctionner quelques malheureuses voix d'électeurs égarés (celles qui vous ont permis d'être élu).
Autant je ne suis pas soulagé par votre arrivée à la tête de notre pays, ni par
l'énergie que vous mettez à faire respecter votre programme dangereux et
totalement inadapté à la crise que subit et traverse notre pays, autant il y a un sujet qui est presque passé inaperçu, et qui ne me semble pas du tout aller dans le sens de vos engagements.
Je veux ici parler des indemnités représentatives de frais de mandat IRFM.
Je rappelle qu'il s'agit d'une somme de 6 412 euros brut mensuels (5 800 euros net environ) destinée à couvrir les frais de ces messieurs les députés, sans qu'ils soient assujettis à l'impôt sur le revenu, ni qu'ils aient à justifier de leur utilisation, ni même à en rembourser la partie qui n'aurait pas été dépensée.
Totale impunité, donc. Le Monde du 21 juillet dernier nous rappelle que ce
n'est pas un socialiste, mais Charles de Courson de l'UDI (Union des démocrates et indépendants), un proche de Jean-Louis Borloo, et ce dernier qui se sont courageusement attaqués à ce privilège d'un autre temps, sans que cela ait changé quoi que ce soit à cet état de fait, puisque la commission des Finances a rejeté leur proposition de fiscaliser la part IRFM non utilisée à des fins professionnelles. Il n'y eut que trois votes favorables sur à peine vingt députés présents dans l'hémicycle, alors même que vous re-fiscalisez les heures supplémentaires des pauvres smicards...
Permettez-moi de vous dire que je pense qu'une présidence normale, totalement normale, se doit de faire respecter par l'ensemble de ses acteurs une exemplarité absolue...Surtout quand cela rejoint également votre loi de finances publiques visant l'équilibre en 2017, pour laquelle vous avez enjoint la sobriété à l'ensemble des serviteurs de l'État, tout en n'intégrant toujours pas les œuvres d'art dans le calcul de l'ISF ...
Votre engagement 46 précise que la prochaine présidence soit celle de l'impartialité de l'État, de l'intégrité des élus et du respect des contre-pouvoirs
Alors, expliquez-nous pourquoi les représentants du peuple seraient au-dessus des lois ? Ceux-là mêmes qui ont les mêmes droits, pourquoi n'auraient-ils pas les mêmes devoirs ?
Allez-vous enfin faire cesser ces privilèges ? Que vont penser vos millions d'électeurs et d'électrices qui gagnent péniblement le smic, quand ils voient que les députés gagnent l'équivalent de cinq fois plus, uniquement en frais, sans aucun compte à rendre?
Il ne s'agit pas d'un sujet anodin, mais également de pratiques inadmissibles qu'un président socialiste se doit de faire cesser au plus vite !
Et puisque les députés nous ont malheureusement montré, depuis bien longtemps, qu'ils sont incapables de se réformer quand cela touche à leurs intérêts personnels - et qui passent apparemment bien avant ceux du peuple (car ce débat revient régulièrement sur le tapis depuis des années sans que rien bouge) -, nous attendons une prise de position ferme et définitive de votre part.
Il en va aussi de l'image que les Français auront de leurs politiques si ces
derniers continuent d'agir de façon aussi irresponsable, comme s'il s'agissait pour eux de préserver leurs petits acquis, alors que leur mission de service public les somme de se mettre au service de leur pays et de ses habitants.
S'ils ne s'en souviennent pas, alors [b]que le chef de l'État tout nouvellement élu que vous êtes le leur rappelle par le moyen qui vous semblera le plus adapté, c'est votre rôle !
Henri SENE
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