Lettre à JF Copé : Les "Malgré-Elles" de la parité
Ven 8 Mar - 18:08
(Aussi dans Économie Matin)
Lettre à J-F Copé pour la "Journée de la femme" les "Malgré-Elles" de la parité
Cher Jean-François, je suis heureuse de vous lire même si cette "Journée de la Femme" n'est qu'un prétexte comme un autre...
Mon engagement permanent n'est pas pour une "famille politique" précise mais plutôt pour notre pays tout comme l'était celui de Nicolas Sarkozy et je n'en doute pas, le vôtre, au-delà de votre présidence de l'UMP. En ce sens, je vous soutiens, vous Jean-François Copé et aussi certains autres au sein de l'UMP et d'autres, ailleurs, qui me paraissent fidèles aux fondamentaux qui ont forgé la France de nos mères et de nos pères et les défendent pieds à pieds.
Vous me parlez de parité mais en tant que femme, fière de l'être, je n'ai aucune envie d'être "plus égale" qu'égale de l'homme.
Nous sommes égaux devant la loi et différents par nature grâce à Dieu. Parité, mariage homosexuel, théorie du genre, dilution de nos particularités... tout ce qui ressemble à une uniformisation artificielle des sexes me consterne en ce qu'elle crée une discrimination soi-disant "positive". Vous connaissant, j'imagine que votre fonction vous condamne à sacrifier, là aussi, à la mode idéologique. Mais vous ne pouvez nier que la parité en favorisant le sexe au détriment de la compétence et du mérite est source de profonde injustice.
Les femmes en France sont libres de s'engager dans le "rôle social" qui leur convient et non pas dans celui que la société veut leur imposer à travers une "carrière" professionnelle. Pourquoi les politiques s'obstinent-ils toujours à vouloir faire ce qu'ils considèrent être le bonheur des gens malgré eux ?
Chacun et chacune d'entre nous avons un rôle éminemment social même si celui-ci n'est pas rémunéré : les mères qui se consacrent à l'éducation de leurs enfants et au bien-être de leurs proches, les retraitées qui s'investissent dans des mouvements caritatifs... même la mamie grabataire qui fait vivre les soignants et leurs familles ...
Je ne crois pas aux stéréotypes : la fameuse ménagère de moins de 50 ans moquée par les "beaux esprits" n'est "reconnue" dans un registre économique que par les publicitaires. Mais est-ce vraiment sa seule fonction sociale à l'heure où le gouvernement dissout la famille à coup d'extravagance électoraliste, à l'heure où Vincent Peillon veut "arracher" l'enfant à sa culture familiale sous prétexte de déterminisme ? Croyez-vous vraiment que les femmes n'aient pas autant sinon plus de responsabilités que les hommes ? A commencer par l'équilibre au sein de la famille, première cellule sociétale ?
Quant à celles qui œuvrent en entreprise, certains experts estiment que davantage de femmes aux commandes doperaient la croissance, permettant une progression sensible du PIB français dans les vingt ans qui viennent... N'en déplaisent à tous ces théoriciens du "genre" cela n'a rien de surprenant.
Outre une résistance, un courage et un sens des responsabilité que la majorité ont la chance d' acquérir à travers la maternité, elles ont dans leurs gênes la prudence qui freine les emprunts inconsidérés, le pragmatisme qui offre à chaque problème une solution, la polyvalence, le sens du management avec pédagogie, la fibre relationnelle, une forme d'humilité qui protège de la folie des grandeurs... Un rapport de l'OCDE sur 3 ans, indique d'ailleurs que les entreprises dirigées par des femmes embauchent plus que celles détenues par des hommes...
Pourquoi en serait-il autrement dans tous les domaines, en particulier dans la fonction publique ?
Je pense que la société ferait bien de considérer homme ou femme, jeune ou vieux, vaillant ou malade, blanc ou noir, croyant ou athée, décisionnaire ou exécutant ... chaque individu comme indispensable pour la collectivité, à des degrés divers mais avec un constant respect et non pas uniquement en fonction de son poste ou de ses diplômes, de son compte en banque ou de son bulletin électoral...
Vous pouvez compter sur moi, cher Jean-François, comme je compte énormément sur vous pour nous tirer du cauchemar socialiste.
La France a besoin d'hommes comme vous ou comme Nicolas Sarkozy. Elle a aussi besoin de femmes entières, courageuses et compétentes avec des personnalités aussi diverses et affirmées que Christine Lagarde ou Nadine Morano.
"Journée de la femme" oblige, je pense aujourd'hui à toutes ces femmes, toutes ces filles qui étouffent en terre d'Islam. Vous qui avez écrit cette magnifique "lettre à mon ami musulman", je sais que vous comprendrez...
Avec toute ma sympathie et mon amitié
NB: Je viens de recevoir la carte de l'UMP pour voter pour vous. Wouaou la classe !
Mailing
Lettre à J-F Copé pour la "Journée de la femme" les "Malgré-Elles" de la parité
Cher Jean-François, je suis heureuse de vous lire même si cette "Journée de la Femme" n'est qu'un prétexte comme un autre...
Mon engagement permanent n'est pas pour une "famille politique" précise mais plutôt pour notre pays tout comme l'était celui de Nicolas Sarkozy et je n'en doute pas, le vôtre, au-delà de votre présidence de l'UMP. En ce sens, je vous soutiens, vous Jean-François Copé et aussi certains autres au sein de l'UMP et d'autres, ailleurs, qui me paraissent fidèles aux fondamentaux qui ont forgé la France de nos mères et de nos pères et les défendent pieds à pieds.
Vous me parlez de parité mais en tant que femme, fière de l'être, je n'ai aucune envie d'être "plus égale" qu'égale de l'homme.
Nous sommes égaux devant la loi et différents par nature grâce à Dieu. Parité, mariage homosexuel, théorie du genre, dilution de nos particularités... tout ce qui ressemble à une uniformisation artificielle des sexes me consterne en ce qu'elle crée une discrimination soi-disant "positive". Vous connaissant, j'imagine que votre fonction vous condamne à sacrifier, là aussi, à la mode idéologique. Mais vous ne pouvez nier que la parité en favorisant le sexe au détriment de la compétence et du mérite est source de profonde injustice.
Les femmes en France sont libres de s'engager dans le "rôle social" qui leur convient et non pas dans celui que la société veut leur imposer à travers une "carrière" professionnelle. Pourquoi les politiques s'obstinent-ils toujours à vouloir faire ce qu'ils considèrent être le bonheur des gens malgré eux ?
Chacun et chacune d'entre nous avons un rôle éminemment social même si celui-ci n'est pas rémunéré : les mères qui se consacrent à l'éducation de leurs enfants et au bien-être de leurs proches, les retraitées qui s'investissent dans des mouvements caritatifs... même la mamie grabataire qui fait vivre les soignants et leurs familles ...
Je ne crois pas aux stéréotypes : la fameuse ménagère de moins de 50 ans moquée par les "beaux esprits" n'est "reconnue" dans un registre économique que par les publicitaires. Mais est-ce vraiment sa seule fonction sociale à l'heure où le gouvernement dissout la famille à coup d'extravagance électoraliste, à l'heure où Vincent Peillon veut "arracher" l'enfant à sa culture familiale sous prétexte de déterminisme ? Croyez-vous vraiment que les femmes n'aient pas autant sinon plus de responsabilités que les hommes ? A commencer par l'équilibre au sein de la famille, première cellule sociétale ?
Quant à celles qui œuvrent en entreprise, certains experts estiment que davantage de femmes aux commandes doperaient la croissance, permettant une progression sensible du PIB français dans les vingt ans qui viennent... N'en déplaisent à tous ces théoriciens du "genre" cela n'a rien de surprenant.
Outre une résistance, un courage et un sens des responsabilité que la majorité ont la chance d' acquérir à travers la maternité, elles ont dans leurs gênes la prudence qui freine les emprunts inconsidérés, le pragmatisme qui offre à chaque problème une solution, la polyvalence, le sens du management avec pédagogie, la fibre relationnelle, une forme d'humilité qui protège de la folie des grandeurs... Un rapport de l'OCDE sur 3 ans, indique d'ailleurs que les entreprises dirigées par des femmes embauchent plus que celles détenues par des hommes...
Pourquoi en serait-il autrement dans tous les domaines, en particulier dans la fonction publique ?
Je pense que la société ferait bien de considérer homme ou femme, jeune ou vieux, vaillant ou malade, blanc ou noir, croyant ou athée, décisionnaire ou exécutant ... chaque individu comme indispensable pour la collectivité, à des degrés divers mais avec un constant respect et non pas uniquement en fonction de son poste ou de ses diplômes, de son compte en banque ou de son bulletin électoral...
Vous pouvez compter sur moi, cher Jean-François, comme je compte énormément sur vous pour nous tirer du cauchemar socialiste.
La France a besoin d'hommes comme vous ou comme Nicolas Sarkozy. Elle a aussi besoin de femmes entières, courageuses et compétentes avec des personnalités aussi diverses et affirmées que Christine Lagarde ou Nadine Morano.
"Journée de la femme" oblige, je pense aujourd'hui à toutes ces femmes, toutes ces filles qui étouffent en terre d'Islam. Vous qui avez écrit cette magnifique "lettre à mon ami musulman", je sais que vous comprendrez...
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NB: Je viens de recevoir la carte de l'UMP pour voter pour vous. Wouaou la classe !
©Calculette pour www.revolte.exprimetoi.com
Boutons de partage en marge à gauche en haut. Merci ! 💙💐
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Jean-François Copé a écrit:Chère Véronique,
En cette journée du 8 mars, je tenais à m'adresser plus particulièrement à vous.
Militantes, cadres de notre mouvement, élues, je souhaite vous adresser toute ma reconnaissance pour votre engagement en faveur de notre famille politique mais également vous appeler à la mobilisation pour les prochaines échéances électorales.
Depuis de nombreuses années, je suis investi dans la lutte pour l'égalité entre les sexes à travers plusieurs lois que j'ai initiées ou portées avec les députés UMP, que ce soit avec la loi pour la parité dans les conseils d'administration des entreprises cotées, la loi contre le port de burqa, la loi contre les violences faites aux femmes, les mesures de sanction contre les entreprises qui ne respectent pas l'égalité salariale... Mon combat en faveur des femmes est guidé à la fois par une volonté de justice sociale et par une volonté de sortir des stéréotypes qui se perpétuent depuis des années et des années sur les rôles sociaux des hommes et des femmes.
Individuellement et collectivement, nous devons nous saisir de la question de l'égalité entre les hommes et les femmes et la faire vivre dans les circonscriptions, dans les villes, dans les territoires ruraux. Nous devons aboutir au partage de toutes les responsabilités. Le chemin n'est plus législatif, il est culturel et il ne tient qu'à nous de l'emprunter jusqu'au bout.
Les prochaines échéances électorales, en particulier les municipales de 2014, doivent être l'occasion de faire émerger tous les talents féminins pour construire la relève de demain.
Votre engagement est précieux et indispensable : votre engagement pour faire partie de nos futures candidates, votre engagement pour mener un travail de terrain au service de nos idées, votre engagement pour aller à la rencontre de nos concitoyens qui subissent chaque jour les décisions catastrophiques pour l'avenir de la France et des Français, prises par François Hollande.
L'UMP a besoin de vous.
Je sais pouvoir compter sur vous comme vous pouvez compter sur moi pour vous soutenir dans tous vos combats.
Amitiés fidèles
Jean-François Copé
Président de l'UMP
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