Moralisation des Tous pourris ? Tonnerre de Brest !

Macron confie la responsabilité  de moraliser la vie publique à un Bayrou mis en examen. Il s'entoure de ceux-là même qui illustrent à la perfection la perte de toute conscience morale. Le concept de "Tous pourris" a notamment servi à éliminer Sarkozy et ses proches sous le feu du redoutable et stalinien système médiatico-judiciaire. Dès 2012, ce concept a trouvé son apothéose à travers les innombrables comportements scandaleux des gens de gauche qui ont émaillé le quinquennat de Hollande.

Tout commence en 2011 : DSK s'étant révélé obsédé sexuel et violeur à ses heures, Hollande qui promet une "république exemplaire" est élu par défaut. Cela ne l'empêche pas de placer au gouvernement, non pas simplement des "mis en examen", mais des ministres et secrétaires d’État déjà condamnés par la justice à commencer par la garde des sceaux elle même;
Taubira pour "licenciement abusif et emploi précaire" de son attaché parlementaire,
Ayrault pour "favoritisme" dans l'attribution de marchés publics,
Montebourg pour injure et atteinte à la présomption d’innocence,
Rebsamen  pour utilisation de fonds publics à des fins personnelles
Filippetti pour atteinte au "droit légitime à l'information", 
Désir pour emploi fictif et recel d'abus de bien sociaux... )
Moscovici pour atteinte au droit à l'image
Sans parler de Fabius "responsable mais pas coupable" du sang contaminé


Des mamamouchis délinquants ajoutés aux vaudevilles de l’Élysée et aux frasques fiscales de son locataire, je ne citerai que le sommet de l'iceberg avec pêle-mêle :

Cahuzac et ses mensonges et fraudes fiscales,
Yamina Benguigui et ses déclarations de patrimoine incomplètes,
Aquilino Morelle son conflit d'intérêt et le cireur de l'Elysée,
Thomas Thévenoud et sa phobie administrative
Kader Arif et ses marchés publics en famille
Faouzi Lamdaoui cité en correctionnelle pour «abus de biens sociaux», «blanchiment d'abus de biens sociaux» et «faux et usage de faux».
Bruno Le Roux et ses deux filles abusivement déclarées assistantes parlementaires
et enfin, Macron et les fonds de Bercy utilisés pour sa campagne électorale

Avec un tel palmarès indéfendable, comment conserver ce pouvoir de nuisance ? Comment empêcher la droite intègre derrière Fillon de le remettre en question ?
Ils ont donc inventé une "affaire Fillon" à partir d'une pratique répandue parmi les 940 parlementaires, parfaitement légale, déclarée et validée par l'Assemblée nationale mais dont le Parquet National Financier créé et noyauté par Taubira s'est immédiatement emparé. Hollande, on "ne le verra plus" et c'est heureux mais l'amoralité a porté ses fruits et les escrocs ont gagné.

Trois semaines se sont écoulées depuis l'accession de Macron au pouvoir. On a pris les mêmes et on recommence

Bonjour la transparence
un président de la République qui fait disparaître ses millions des écrans radars de Bercy,
un premier ministre Philippe qui refuse de renseigner sa situation patrimoniale,
un ministre



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Un membre du gouvernement n'a pas le droit de mener une activité économique