Sur un Air de....

Vincendix a écrit:Saga pour François (sur l'air de saga africa)

Holà ! Je kife moi
Pour François Hollande
C’est lui petit roi
Dans la sarabande
Paris-président
Venez dans la danse
Soyez sur les dents
Socialo-ambiance
Roulez les tambours
Sonnez les trompettes
Voici les beaux jours
Et les pâquerettes
A gauche tournez
Au pays de France
Avec moi chantez,
Vive l’espérance :

Refrain
Saga socialo
Ambiance de la fête
Saga socialo
Ça tourne dans la tête.

Direction Bercy
A moi la finance
Y a plus de souci
J’ai saisi ma chance
Je garde mes sous
Merci à Hollande
Je suis dans les clous
C’est lui qui commande
Y a plus de lézard
Je suis dans l’ambiance
Me voici peinard
J’ai de l’assurance
Y a bien des jaloux
Qui voudraient ma place
Mais moi je m’en fous
J’ai eu de l’audace !

Refrain
Saga socialo
Ambiance de la fête
Saga socialo
Ça tourne dans la tête.

Vincendix a écrit:Sur l’air de c’est extra

Dans un costume fait sur mesure
Et des chaussures qui craquent un peu
L’homme a une drôle d’allure
Et un regard un peu anxieux
C’est François !
Un prétendant à l’Elysée
Qui représente les socialos
Il a en tête une seule idée
Et dans la voix des trémolos

C’est François, c’est François
C’est François, c’est François !

De beaux discours, belles paroles
Pour endormir les auditeurs
Des citations, des paraboles
Pour appâter les électeurs
C’est François !
Ses bras en V de la victoire
Il lance son cocorico
Il s’imagine en pleine gloire
N’envisage pas le fiasco

C’est François, c’est François
C’est François, c’est François !

Là-haut perché sur sa tribune
Il domine tous ses sujets,
Jurant de décrocher la lune
Avec sa foule de projets
C’est François !
Ses yeux brillant à la lumière
Comme un soleil à l’horizon
Un réséda en boutonnière
Qui risque la défloraison

C’est François, c’est François
C’est François, c’est François !

Vincendix a écrit:La complainte du candidat (sur l’air de :j’ai oublié de vivre)

A force de crier du haut de la tribune
De promettre à chacun de décrocher la lune
A force de forcer, je fais beaucoup d’efforts
Je donne de la voix et fais bouger mon corps
A force de lâcher des torrents de paroles
A force d’inventer autant de paraboles
A force d’haranguer les jeunes et les vieux
En levant les deux bras et en roulant les yeux
Je n’ai plus de salive,
Je n’ai plus de salive…

A force de courir du Nord à la Provence,
De Bordeaux à Strasbourg, de Rouen à Valence,
A force de trotter de la ville aux hameaux
De passer sans arrêt de la scène aux tréteaux
A force de marcher au milieu de la foule
De surfer sur la vague au sommet de la houle
A force d’arpenter les quais et les chantiers
D’aller dans les cités et dans les ateliers
J’ai les pieds en compote,
J’ai les pieds en compote…

A force de serrer des mains moites et molles
D’embrasser les marmots et quelques vieilles folles
A force d’encaisser des tapes sur le dos
Et d’humer des odeurs de fans un peu crados
A force de donner dans la démagogie
De montrer au public une belle énergie
A force de sourire à tous ces braves gens
De paraître joyeux quand on a mal aux dents
Je rêve de vacances,
Je rêve de vacances…

Vincendix a écrit:La complainte des gauchistes (on peut rêver !)

Va-t’en Nicolas
On va t’oublier
Et tout oublier
Ennuis et tracas
Oublier l’impôt
Et tes vilains mots
Les incertitudes
Et tes habitudes
Oublier tes leurres
Qui trompaient souvent
Qui n’étaient que vent
Oublier ces heures
Où tu étais roi
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas

François nous viendra
Redonner espoir
A nous les manants
Que tu as bannis
Durant ces cinq ans.
Il viendra le soir
Nous border au lit
Nous donner la main
Tracer le chemin
Vers le paradis
Où il fera beau
Où il fera chaud
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas

François nous viendra
Supprimer l’impôt
Donner du boulot
A tous les chômeurs
Donner la retraite
Aux vieux travailleurs
D’au moins soixante ans
Et peut-être avant
Il apportera
Tant de réconfort
Tant d’apaisement
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas
Va-t’en Nicolas

On verra enfin
Le bout du tunnel
Et un grand soleil
Réchauffer nos cœurs
Et dès le réveil
Viendra le bonheur
Nous serons heureux
On aura le temps
D’aller en vacances
A Saint-Paul de Vence
On aura le temps
De vivre au printemps
Avec toi François
Avec toi François
Avec toi François
Avec toi François

(Pardon Monsieur Brel)

Vincendix a écrit:Dans mon fauteuil je regardais les actualités
Des ouvriers devant l’usine qui manifestaient
Et le patron dans son bureau devenait menaçant
-Si vous continuez je ferme sur le champ
Je déménage au Maroc
Puis il s’énerva…
-Et alors…
Ben, il téléphona…
-Et alors…
Tout le monde il vira…
Et alors…et alors…

Et, et, Sarko est arrivé…é é
Excité…é é
Le beau Sarko le vrai Sarko
Avec des sous dans son p’tit manteau

J’ai zappé et j’ai changé de chaine
Mais je suis tombé sur une même scène
Des vendeuses bloquaient l’entrée d’un magasin
Le patron mécontent appelait la police
Et se mettait à crier
-Dégagez bande de feignasses
Sinon y va y avoir d’la casse
Puis il s’énerva…
-Et alors…
Ben, il menaça…
Et alors…
Tout le monde il vira…
Et alors, et alors…

Et, et, Sarko est arrivé… é é
Excité…é é
Le beau Sarko, le vrai Sarko
Avec des sous dans son p’tit manteau
Et des lapins sous son grand chapeau
Jouant un air sur son vieux pipeau

Vincendix a écrit:La bonne réputation (par F.H.)

Mon visage, sans prétention
Cause toujours l’admiration
Quand je parle dans les micros
C’est moi le seigneur des bobos
Je suis souriant et très sympathique
Depuis que je fais de la politique
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant tout l’ monde veut de moi
Même les sots, ça va de soi.



Quand je vois des gens malheureux
Je suis miséricordieux
Quelques mots d’encouragement
Suffit à leur contentement
Je leur offre aussi mon plus beau sourire
Ça leur fait plaisir c’est rien de le dire
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant je suis le favori
Même des snobs, je suis chéri.

Je promets un grand changement
Pour moi un déménagement
Je vais vivre dans un palais
Et faire tout ce qu’il me plait
Je serai vraiment comme un coq en pâte
De jouir ainsi je n’ai qu’une hâte
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant je suis le préféré
Même des fats, c’est avéré.

J’ai surtout un beau baratin
C’est vrai je suis un cabotin
J’aime moi et par-dessus tout
Je fais croire que je sais tout
Qu’importe d’avoir trop de connaissances
J’aurai de l’argent et des jouissances
Mais à droite ils n’aiment pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Non la droite n’aime pas que
L’on soit plus populaire qu’eux
Pourtant partout je suis connu
Même des sourds, bien entendu

(Merci Georges)

Vincendix a écrit:(merci à Georges)

Non ce n’était pas un cadeau
Le candidat des socialos
Qu’on se le dise il avait tort
Dise il avait tort
Voulant virer tous les préfets
Dès que président il serait
Pour installer ses copains d’abord
Ses copains d’abord.

Il promettait d’faire le ménage
Imaginez un tel carnage
N’en déplaise aux princes consorts
Aux princes consorts
Il ne voulait que partisans
Aux postes les plus importants
Des fonctionnaires de son bord
Des copains d’abord.

C’était une révolution
Parmi les chefs de la nation
Des gens dans le plus grand confort
Le plus grand confort
Qui à l’ancien étaient fidèles
Présentés comme des modèles
Mais qui surtout étaient alors
Ses copains d’abord.

Comprenez que le candidat
Qui veut régner un quinquennat
Recherche surtout du renfort
Surtout du renfort
Et que pour être le premier
Il a besoin de s’appuyer
Sur du solide et le point fort
Ses copains d’abord.

Faudra payer les retraités
Croyez-moi ils seront gâtés
Avec un parachute en or
Parachute en or
Ils pourront se la couler douce
Sans se faire la moindre mousse
Après tout ils n’auront pas tort
Les copains d’abord.

Vincendix a écrit:L’année dernière j’ai la quitté ma Corrèze
Bien décidé à d’venir président
Le cœur en fête je me sentais balèze
J’avais la foi et je montrais les dents

J’ai teins mes tifs et j’ai fait un régime
J’me suis payé un superbe costard
J’ai battu aux primaires Montebourg et Martine
Et me voici porteur d’un étendard

Je m’voyais déjà en guide suprême
Toisant les vaincus, tous mes concurrents d’un air dédaigneux
Je m’voyais déjà devenir l’emblème
De tout un pays, de tous les Français, c’était merveilleux
J’étais au sommet de la politique
Reçu comme un roi sur un tapis rouge dans le monde entier
Je m’voyais déjà c’était fantastique
Manger du caviar, boire des grands crus avec les banquiers

J’ai beaucoup maigri et j’ai pris de l’âge
Mes cheveux s’en vont, ma voix est cassée et je perds le nord
C’est trop fatigant, ces vains bavardages
Moi j’étais peinard, d’être candidat ce que j’ai eu tort
Rien que de monter, en haut d’une estrade
J’ai le cœur qui bat, je suis essoufflé, c’est trop dur pour moi
Je vais tout quitter et laisser en rade
Tous les socialos et les militants qui avaient la foi

Mon beau costard il est bouffé aux mites
J’ai échoué il me manquait des voix
Je n’ai connu aucune réussite
Je suis depuis une bête aux abois
J’imaginais que ce serait facile
Et que j’étais le meilleur candidat
J’avais l’esprit pacifique et tranquille
J’étais confiant certain du résultat.

Je m’voyais déjà souvent à la une
Mon portrait partout, dans les ambassades et les consulats
Je m’voyais déjà avoir la fortune
Comme un grand seigneur, chef incontesté des petits soldats
J’allais aux concerts, j’allais au théâtre
Acclamé partout mon nom s’étalait sur tous les frontons
Je ne craignais plus le moindre bellâtre
J’étais bienaimé, je plaisais aux loups et aux blancs moutons

Je vais retrouver ma belle province
Cultiver des pois des rutabagas et quelques navets
Et dans mon hameau je serai le prince
Loin de ce Paris de sa pollution et de son palais.

(Pardon M. Aznavour)

Vincendix a écrit:C’est la chute fatale…
Mélenchon ne vaut rien
La chute fataaaale
Avec ce comédien

Réveillez-vous chers camarades
Le parti a raté le train
Ce Mélenchon et ses salades
Ce n’était pas le bon chemin
Revenons à nos origines
Soutenons le prolétariat
Sur les chantiers et les usines
Menons ensemble le combat

C’est la chute fatale
Mélenchon ne vaut rien
La chute fataaaale
Avec ce comédien

Débout mes amis prolétaires
N’écoutez pas ce trublion
Lui qui parle de bas salaires
Alors qu’il est riche à millions
Notre avenir est dans l’impasse
Si nous suivons ce fanfaron
Il parle d’la lutte des classes
Mais ces discours c’est du bidon

C’est la chute fatale
Mélenchon ne vaut rien
La chute fataaaale
Avec ce comédien

Travailleurs et vous travailleuses
Ne comptez pas sur ce pékin
Pensez à ces époques heureuses
Où le parti était entrain
Pensez à ces années de gloire
Où fleurissaient les militants
Nous étions près de la victoire
Souvenez-vous c’était l’bon temps

C’est la chute fatale
Mélenchon ne vaut rien
La chute fataaaale
Avec ce comédien

Vincendix a écrit:Les jolies élections de la France (Merci Pierrot)

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

On voit des types qui dérouillent…
Des individus belliqueux
Des journalistes curieux
Et des candidats qui bafouillent…
Ils viennent vendre leur salade…
Que de couleuvres faut avaler
Vous répétant ça va aller
Pendant qu’on est dans la panade…

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

On vient vous faire des promesses…
Vous dire que ça va tourner rond
Que leur programme est en béton
Qu’on peut compter sur des largesses…
On aura c’est sûr la vie belle…
Dès que reviendra le printemps
On oubliera le mauvais temps
En voyant un vol d’hirondelles…

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !

Y a des paroles qui déraillent…
Des mots qui n’ont aucun effet
Chacun vient avec un projet
Et sans arrêt ils se chamaillent…
C’est la foire à la surenchère…
Les chômeurs auront du boulot
Les riches vont payer l’impôt
Et l’essence sera moins chère…

Les jolies élections de la France,
Merci messieurs les députés,
Chaque fois l’électeur est en transe
You kadi olé, olé !