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USA contre Corée
Dim 29 Avr - 16:13
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September 14, 2017
Mardi, un journaliste aux yeux vifs, Ian Keddie, a noté que le sous-marin d'attaque de classe Seawolf, l'USS Jimmy Carter, était retourné dans son port de Washington alors qu'il battait le drapeau pirate Jolly Roger. La marine, que ce soit par accident ou par conception, a publié la photo en ligne. (Photo de la marine américaine par le lieutenant-colonel Michael Smith / publié)
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Quelque part dans les profondeurs de l'océan Pacifique, au cours des dernières semaines, l'USS Jimmy Carter a effectué une mission importante pour la nation. C'était probablement lié à l'espionnage.
Voici ce que nous savons. Mardi, un journaliste aux yeux vifs, Ian Keddie, a noté que le sous-marin d'attaque de classe Seawolf, l'USS Jimmy Carter, était retourné dans son port de Washington alors qu'il battait le drapeau pirate Jolly Roger. La marine, que ce soit par accident ou par conception, a publié la photo en ligne.
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La signification du Jolly Roger est la célébration d'une opération réussie face à l'ennemi. En tant que sous-marin d'attaque, la mission principale de Jimmy Carter consiste à trouver et à détruire des navires ennemis. Pourtant, depuis la fin de la guerre froide, le Seawolf a été transformé en une machine de collecte de renseignements sous-marine.
Comme Joseph Trevithick l'a noté dans un article publié en 2016 pour War is Boring, l'USS Jimmy Carter a reçu une citation de l'unité présidentielle pour une opération en 2013. Cela signifie qu'il a fait quelque chose de très important et de très dangereux. Nous ne savons pas ce que c'était, mais Trevithick soutient de façon convaincante que c'était très probablement lié à la collecte de renseignements.
Je soupçonne fortement la même chose est vraie de la mission la plus récente de Carter qui a valu le Jolly Roger. Comme le montre la carte ci-dessous, il existe de nombreuses zones cibles de grande valeur à portée du port d'attache de Carter. La ligne rouge mène à l'Arctique, où les sous-marins russes aiment traîner. La ligne grise mène au quartier général de la flotte du Pacifique de la marine russe. La ligne verte mène aux eaux au large de la Corée du Nord et à proximité de la plupart de ses sites de lancement de missiles. La ligne violette mène à la Chine.
Mais qu'est-ce que le dernier effort de Jolly Roger aurait impliqué?
Quelques choses.
Premièrement, le Carter aurait pu être utilisé pour exploiter les câbles sous-marins à fibre optique utilisés par les États adversaires comme la Chine, la Corée du Nord et la Russie. C'est un travail difficile, comme équilibrer une aiguille invisible au fond d'une botte de foin d'océan.
Alternativement, peut-être que le Carter recueillait des renseignements sur la disposition et les capacités des navires et des ports militaires chinois, nord-coréens ou russes. Ces renseignements peuvent être utilisés pour aider à planifier les opérations futures et pour s'assurer que les États-Unis sont prêts à faire face aux surprises que ces pays pourraient préparer. Ceci, bien sûr, n'a rien de nouveau. Comme l'a souligné Sherry Sontag dans son excellent livre, Blind Man's Bluff, l'espionnage sous-marin était un outil essentiel des services secrets américains pendant toute la durée de la guerre froide. Et comme je l'ai noté le mois dernier, les capacités des sous-marins de la Corée du Nord avancent. Peut-être que le Carter voyait jusqu'où ils sont venus?
Ou vu qu'il est conçu pour insérer des forces d'opérations spéciales, peut-être que le Carter infiltrait ou exfiltrait du personnel sur ou à partir de terres étrangères. De telles capacités étendent l'utilité d'un sous-marin à des opérations au sol en profondeur dans le territoire ennemi. Cela importe, car pour toute la puissance des satellites espions et du cyberespionnage, il y a une série de missions de renseignement spécifiques qui nécessitent des bottes sur le terrain. Envoyer un sous-marin silencieux à quelques milles au large de la côte, puis nager à terre, est parfois moins risqué que de s'infiltrer par terre.
En fin de compte, il est impossible de dire ce que Jimmy Carter a fait. Malgré tout, nous avons de la chance que son équipage soit de notre côté.
September 14, 2017
Mardi, un journaliste aux yeux vifs, Ian Keddie, a noté que le sous-marin d'attaque de classe Seawolf, l'USS Jimmy Carter, était retourné dans son port de Washington alors qu'il battait le drapeau pirate Jolly Roger. La marine, que ce soit par accident ou par conception, a publié la photo en ligne. (Photo de la marine américaine par le lieutenant-colonel Michael Smith / publié)
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Quelque part dans les profondeurs de l'océan Pacifique, au cours des dernières semaines, l'USS Jimmy Carter a effectué une mission importante pour la nation. C'était probablement lié à l'espionnage.
Voici ce que nous savons. Mardi, un journaliste aux yeux vifs, Ian Keddie, a noté que le sous-marin d'attaque de classe Seawolf, l'USS Jimmy Carter, était retourné dans son port de Washington alors qu'il battait le drapeau pirate Jolly Roger. La marine, que ce soit par accident ou par conception, a publié la photo en ligne.
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La signification du Jolly Roger est la célébration d'une opération réussie face à l'ennemi. En tant que sous-marin d'attaque, la mission principale de Jimmy Carter consiste à trouver et à détruire des navires ennemis. Pourtant, depuis la fin de la guerre froide, le Seawolf a été transformé en une machine de collecte de renseignements sous-marine.
Comme Joseph Trevithick l'a noté dans un article publié en 2016 pour War is Boring, l'USS Jimmy Carter a reçu une citation de l'unité présidentielle pour une opération en 2013. Cela signifie qu'il a fait quelque chose de très important et de très dangereux. Nous ne savons pas ce que c'était, mais Trevithick soutient de façon convaincante que c'était très probablement lié à la collecte de renseignements.
Je soupçonne fortement la même chose est vraie de la mission la plus récente de Carter qui a valu le Jolly Roger. Comme le montre la carte ci-dessous, il existe de nombreuses zones cibles de grande valeur à portée du port d'attache de Carter. La ligne rouge mène à l'Arctique, où les sous-marins russes aiment traîner. La ligne grise mène au quartier général de la flotte du Pacifique de la marine russe. La ligne verte mène aux eaux au large de la Corée du Nord et à proximité de la plupart de ses sites de lancement de missiles. La ligne violette mène à la Chine.
Mais qu'est-ce que le dernier effort de Jolly Roger aurait impliqué?
Quelques choses.
Premièrement, le Carter aurait pu être utilisé pour exploiter les câbles sous-marins à fibre optique utilisés par les États adversaires comme la Chine, la Corée du Nord et la Russie. C'est un travail difficile, comme équilibrer une aiguille invisible au fond d'une botte de foin d'océan.
Alternativement, peut-être que le Carter recueillait des renseignements sur la disposition et les capacités des navires et des ports militaires chinois, nord-coréens ou russes. Ces renseignements peuvent être utilisés pour aider à planifier les opérations futures et pour s'assurer que les États-Unis sont prêts à faire face aux surprises que ces pays pourraient préparer. Ceci, bien sûr, n'a rien de nouveau. Comme l'a souligné Sherry Sontag dans son excellent livre, Blind Man's Bluff, l'espionnage sous-marin était un outil essentiel des services secrets américains pendant toute la durée de la guerre froide. Et comme je l'ai noté le mois dernier, les capacités des sous-marins de la Corée du Nord avancent. Peut-être que le Carter voyait jusqu'où ils sont venus?
Ou vu qu'il est conçu pour insérer des forces d'opérations spéciales, peut-être que le Carter infiltrait ou exfiltrait du personnel sur ou à partir de terres étrangères. De telles capacités étendent l'utilité d'un sous-marin à des opérations au sol en profondeur dans le territoire ennemi. Cela importe, car pour toute la puissance des satellites espions et du cyberespionnage, il y a une série de missions de renseignement spécifiques qui nécessitent des bottes sur le terrain. Envoyer un sous-marin silencieux à quelques milles au large de la côte, puis nager à terre, est parfois moins risqué que de s'infiltrer par terre.
En fin de compte, il est impossible de dire ce que Jimmy Carter a fait. Malgré tout, nous avons de la chance que son équipage soit de notre côté.
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