L'AFP de gauche extrême diffuse 80% de l'info en France
Mer 9 Déc - 1:48
(Lu sur europe-israel.org)
L’Agence France Presse est sans doute l’un des plus puissants médias français. Elle a été fondée à Londres par Pierre Bourdan pour le général de Gaulle en 1944 : il était la Voix des Français qui parlent aux Français avec Maurice Schumann. Son statut, dès le départ, prévoyait qu’elle respectât la neutralité et le pluralisme qui seraient la condition même de la confiance 3 que devrait lui porter ses futurs clients.
Mais depuis, cette neutralité n’est plus et son pluralisme réduit à un attachement partisan, de gauche voire d’extrême-gauche.
On estime que 80% de l’information continue en France provient de l’AFP qui est en situation de quasi monopole depuis sa création en 1944. C’est aussi l’une des trois plus importantes agences de presse dans le monde avec AP et Reuters.
L’AFP est gouvernée par un conseil d’administration1 de 16 membres dont 8 représentants des directeurs de journaux quotidiens (sachant que ceux-ci sont largement subventionnés par l’Etat), 2 représentants du personnel de l’AFP élus à bulletins secrets, 2 représentants de la radio et de la télévision française (l’Etat, encore), 3 représentants des services publics : le Premier ministre, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le ministre des affaires étrangères nommant chacun un représentant, et le président directeur général choisi par le conseil d’administration en dehors de ses membres. Aucun n’a donc intérêt à contester l’information fournie.
L’AFP dépend de l’État, et présente une façade de neutralité bienveillante, alors qu’il n’en est rien. Il s’agit donc d’un problème de démocratie grave, d’autant que l’agence nourrit la quasi intégralité de l’information fraîche en France, dans tous les domaines.
Concernant le Moyen-Orient, l’Agence a pris une position résolument pro-palestinienne et pratique une désinformation permanente qui, nous le voyons, a des conséquences graves en France, au-delà même de la communauté juive, puisque tous les citoyens français se sentent à juste titre menacés. La manière de hiérarchiser l’information, le titre choisi, ce que l’on va mettre en avant, ou ce que l’on va au contraire omettre.
L’AFP oublie sciemment de mentionner certains événements. Ainsi, quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris, elle publiait une liste qui recensait les attentats les plus meurtriers en France.
L’Hypercacher ne figurait pas dans la liste. Après signalement, il fut finalement intégré. Soyons lucides, s’il n’y avait que l’attentat de l’Hypercacher, il n’y aurait jamais eu autant de manifestants le 11 janvier 2015. L’affaire Merah n’avait rassemblé que la communauté juive et une poignée de citoyens solidaires, sans parler de l’assassinat de Sébastien Selam en 2003 ou de la torture et du meurtre d’Ilan Halimi en janvier 2006.
En refusant de nommer les coupables, en omettant les faits, en sanctuarisant les radicaux, l’AFP et les médias en général portent une lourde responsabilité dans la déliquescence de notre société. Nous sommes aujourd’hui pris en tenaille entre la poussée l’Islam radical sur notre sol et l’ascension du Front national.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum