Syrie, j'ai honte

La dépouille d’un petit bonhomme de trois ans couchée sur le sable turc de de Bodrum, c'est la "Photo de la honte" nous serinent les médias, histoire de bien nous le faire rentrer dans le crâne.  Et bien oui, en regardant ce cliché, j’ai honte…

J’ai honte de l’électeur qui a choisi un imposteur pour président,  incapable de reconnaître ses errements notamment en matière de politique étrangère. Un idéologue démagogue à la traîne de l’Europe et des États-Unis qui refusent de se mobiliser aux côtés du laïc Bachar El Assad afin de mettre enfin un terme au conflit religieux qui ensanglante la région.  On tait les massacres de chrétiens par les "rebelles" sunnites dont on finance la "modération" criminelle comme on tolère les barbares de l’État islamique.
Car enfin, la paix et l’autorité rétablies en Syrie, Daesh rayé de la carte y compris en Irak, il n’y aurait plus d’exode !

J’ai honte de Monsieur "C'est pas cher, c'est l’État qui paie" qui a réactivé et optimisé la pompe aspirante de l'Aide Médicale d’État. Coût de l’AME, plus d’un milliard d'euros pour le contribuable en 2013, combien en 2015 ? Car enfin que ce soit une vilaine rumeur ou bien que le petit Aylan Kurdi trois ans, se soit noyé avec sa mère et son frère parce que le père de famille voulait se faire refaire les dents à l’œil, comme le confirme le Wall Street Journal, il est certain que le tourisme médical en France s’amplifie malgré les dénégations pitoyables de nos enfumeurs patentés. Les algériens n'enviaient-ils pas Bouteflika aux cris de "Le Val-de-Grâce pour tous" ?

J’ai honte de la servilité de ces médias qui pratiquent la subversion tout en prétendant avoir le monopole de la vérité et du cœur, honte de ces handicapés du bulbe qui restent sourds à la détresse des minorités persécutées et pour qui le malheur ne peut être que photogénique. Car enfin pourquoi flouter quelques rares échantillons et ignorer l’insoutenable réalité des horreurs perpétrés sur des civils –hommes, femmes, enfants, bébés, chrétiens ou yazidis et même musulmans pas assez djihadistes, si ce n’est pour servir l’immobilisme coupable du régime ?

J’ai honte de ne pas sombrer dans cet abîme moite de sensiblerie, pour rester maître de mon destin. Car enfin nous savons qu’il ne faut pas grossir les rangs d’une communauté islamique sectaire qui refuse de s’assimiler et pose déjà tant de problème d’intégration dans notre pays et partout en Europe. Menus de substitutions halals, écoles coraniques, tenues islamiques, horaires de piscine et aujourd’hui ouverture d’une banque islamique.

J’ai honte de l'indifférence et de l’incurie de nos responsables politiques concernant l’islam, de leur imprudence face à cette idéologie dont le seul objectif depuis 1400 ans consiste à soumettre le monde à son obscurantisme conformément aux prescriptions mahométanes.

J’ai honte de préférer les réfugiés politiques des minorités chrétiennes ou yazidis persécutés au nom d’Allah, aux migrants "économiques" musulmans à 95%  parmi lesquels on intercepte déjà quelques uns des terroristes promis par l’Etat Islamique. Car enfin, nous Européens sommes contraints par nos gouvernements respectifs d’accepter la présence de millions de migrants dont la culture et les valeurs sociétales sont à l’opposé des nôtres et qui déferlent  à nos frontières quand ils ne sont pas déjà chez nous.

J’ai honte du chaos et de la désolation que nous laisserons à nos enfants. Car enfin gare à l’indigène républicain qui en Socialie ose poser les vraies questions ou exprimer son inquiétude. Pour lui, interdiction absolue d’observer, de se renseigner, d’étudier, de réfléchir, de proposer … Censurée, calomniée comme tant d’autres, j’en fais aujourd’hui l’amère expérience dans la Pravda de Hollande.

Calculette@LaMutine